Archive pour mars 2009

Grosse manif anti-Sarkozy à Châtellerault Libération 31-03-09

Mardi 31 mars 2009

Entre 2.000 et 7.000 personnes ont manifesté à l’occasion du
déplacement du Président dans cette ville de Poitou-Charentes. Une
soixantaine de salariés de l’entreprise Heuliez, menacée de cessation
de paiement en avril, avaient fait le déplacement.

Entre 1.500 à 2.000
personnes, selon la préfecture, et 7.000, selon les organisateurs, ont
manifesté ce matin à Châtellerault à l’occasion de la venue de Nicolas
Sarkozy.
Venus de tout le bassin d’emploi particulièrement
touché par la crise, les manifestants, après s’être rassemblés dans un
quartier de la ville, se sont dirigés à pied vers le parc des
expositions du Chillou, où le chef de l’Etat devait tenir une table
ronde sur le thème «des mesures prises par le gouvernement pour faire face à la crise».

Les
manifestants ont été bloqués à l’entrée du pont ouvrant l’accès au site
du parc des expositions. Des oeufs ont été lancés sur les forces de
l’ordre qui ont riposté par des grenades lacrymogènes. D’autres
incidents ont éclaté au moment de la dispersion, provoquant de nouveaux
tirs de grenades.

Chatellerault était quadrillée par un important dispositif policier, mobilisant 800 à 900 hommes selon la préfecture.

Environ 200 étudiants participaient au cortège, portant des silhouettes humaines noires en carton sur lesquelles était inscrit «Enterrés par la fac Bling-Bling».

Une
soixantaine de salariés de l’entreprise Heuliez de Cerizay
(Deux-Sèvres), menacée de cessation de paiement en avril, a fait le
déplacement. «C’est une action de plus pour continuer à parler d’Heuliez, pour maintenir la pression», a déclaré Emile Bregeon, délégué CFDT d’Heuliez.

De nombreux élus locaux s’étaient joints à la manifestation. «Aucun
élu de l’opposition n’a été invité à la table ronde. En fait, s’était
une table carrée, réservée aux amis de Nicolas Sarkozy»
, a commenté Paul Fromenteil (PCF), vice-président du Conseil régional.

Nicolas
Sarkozy, avant de participer à la table ronde, a visité la Caisse
d’allocation familiale de Châtellerault et s’est rendu ensuite au Pôle
emploi de la ville.

(Source AFP)

« Base élèves » traîné devant l’ONU LE MONDE | 27.03.09

Vendredi 27 mars 2009

« Base élèves » traîné devant l’ONU LE MONDE | 27.03.09 | 15h08  •  Mis à jour le 28.03.09 | 08h38

ls ne sont plus qu’une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l’inscription de chaque enfant dès l’école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière « victoire » : la France sommée d’expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l’enfant, « à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d’opposition prévu par la loi ne s’applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l’enfant de l’ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants ».

OAS_AD(‘Middle1′); dans Revue de presse France

Réunis dans un Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), des parents d’élèves et des enseignants, relayés par la Ligue des droits de l’homme, contestent ce fichier depuis les premières expérimentations lancées en 2004. Ils ont d’ailleurs réussi à le dépouiller des attributs dont il était doté au départ. Mais continuent de se battre pour obtenir sa suppression. Les uns au tribunal – où les premières plaintes contre X… invoquant le non-respect de la loi Informatique et libertés ont été déposées mercredi 25 mars comme à Grenoble et à Millau – les autres dans les écoles autour des « désobéisseurs » qui, en refusant de renseigner la Base, font l’objet de sanctions et de retraits sur salaire. Un recours en annulation a également été déposé au Conseil d’Etat le 22 décembre 2008.

Quand, après des années de fiches cartonnées, le mammouth décide de basculer dans le tout-numérique, il ne se doutait pas que l’affaire soulèverait une telle indignation. Les collèges et les lycées sont dotés depuis 1995 d’un logiciel (Sconet) qui centralise des renseignements familiaux et scolaires sans que cela ait suscité la moindre vaguelette. L’école se révèle plus frondeuse.

« Les collègues ont mis un certain temps à réagir parce que, au départ, Base élèves leur a été présenté comme une réponse à une de leurs revendications : disposer d’un logiciel équipé des mêmes fonctionnalités dans toutes les écoles », se souvient Gérard Courdert, délégué du Syndicat des instituteurs et professeurs d’école (Snuipp-FSU) de l’Ain. « En plus, pour beaucoup d’entre eux, l’ordinateur est souvent arrivé avec le logiciel lui-même », précise Pierre Devesa, directeur d’une école primaire dans le même département.

Le logiciel en question se révèle tout sauf anodin : pour la première fois, les écoles se voient tenues de remplir une base de données indiquant les nom, prénom, adresse de leurs élèves, mais aussi leur nationalité, l’année de leur arrivée en France, le suivi médical ou psychologique dont ils font l’objet, leur handicap éventuel.

Sans que le législateur y ait mis son nez, un fichier centralisé et précis voyait le jour, au moment même où, partout en France, des enseignants prenaient fait et cause en faveur de leurs élèves sans papiers et quand, peu de temps avant, l’idée d’un repérage précoce de la délinquance avait provoqué controverse et indignation.

Prenant acte de la fronde, le ministère plie mais ne cède pas, publiant un arrêté « portant création de Base élèves », en date du 20 octobre 2008, épuré des champs de la nationalité, du handicap, de l’absentéisme, etc. Le ministre, Xavier Darcos lui-même, avait estimé, en juin, que ce fichier était « profondément liberticide ».

Revu et corrigé, Base élèves, qui contient une cinquantaine de renseignements, dote chaque enfant d’un identifiant national élève qui rejoint la Base nationale. Le tout est consultable en partie par la mairie, en totalité par l’inspection académique. Les parents ne peuvent s’y opposer. La plupart des enseignants cèdent sous la pression, quelques-uns résistent contre ce qu’ils jugent être une opération de fichage.

Pour l’éducation nationale, qui a beaucoup souffert de la grève administrative menée pendant des années par les directeurs d’école, il ne s’agit que d’un outil de bonne gestion. Base élèves a déjà permis de rectifier de « plusieurs milliers » l’effectif des enfants inscrits à l’école. Ramené à 6 millions, c’est peu, mais « un élève de plus ou de moins peut impliquer une fermeture ou une ouverture de classe », défend le ministère.

Mais pourquoi des fichiers nominatifs ? Ils peuvent être « utiles en cas de méningite ou de recherches d’enfants ». Ou pour repérer les enfants sans papiers, s’inquiète le Collectif.

Pour ses détracteurs, ce fichier pourrait bien constituer aussi le socle du futur « casier » que risque de traîner derrière lui chaque enfant durant sa scolarité. « L’outil Base élèves est évolutif. La meilleure preuve, c’est qu’il a déjà fait l’objet d’une modification déclarée à la CNIL : elle consiste à pouvoir attribuer le nom d’un enseignant à chaque classe », argumente Christian Drevet, directeur d’une petite école de trois classes à Eydoche, dans l’Isère. Sachant que l’éducation nationale travaille à la mise en place d‘ »un livret scolaire électronique » qui contiendrait le résultat des évaluations individuelles et qu’un fichier national sur le retard scolaire est également en préparation, qu’est-ce qui interdira de connecter tous ces fichiers à travers l’identifiant de l’élève ?

Des parents s’insurgent, comme Vincent Fristot, de Grenoble, à l’origine du recours au Conseil d’Etat, choqué que ce fichier ait été imposé « sans débat démocratique, sans concertation ». C’est comme si « on nous retirait notre autorité parentale », s’indigne Marylou Waligorsk, dans l’Aveyron. « N’importe quel distributeur est tenu de demander notre avis s’il veut constituer un fichier. Pas l’éducation nationale ! », s’insurge Béatrice Koehler, dans l’Ain, qui juge choquant que « grands-parents, amis et nounous » se retrouvent aussi « fichés » à leur insu. Mais il est sans doute trop tard : 80 % des enfants sont déjà inscrits sur Base élèves.

Brigitte Perucca

Article paru dans l’édition du 28.03.09

« Base élèves » traîné devant l’ONU LE MONDE | 27.03.09

Vendredi 27 mars 2009

ls ne sont plus qu’une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l’inscription de chaque enfant dès l’école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière « victoire » : la France sommée d’expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l’enfant, « à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d’opposition prévu par la loi ne s’applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l’enfant de l’ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants ».

OAS_AD(‘Middle1′);  dans Revue de presse France

Réunis dans un Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), des parents d’élèves et des enseignants, relayés par la Ligue des droits de l’homme, contestent ce fichier depuis les premières expérimentations lancées en 2004. Ils ont d’ailleurs réussi à le dépouiller des attributs dont il était doté au départ. Mais continuent de se battre pour obtenir sa suppression. Les uns au tribunal – où les premières plaintes contre X… invoquant le non-respect de la loi Informatique et libertés ont été déposées mercredi 25 mars comme à Grenoble et à Millau – les autres dans les écoles autour des « désobéisseurs » qui, en refusant de renseigner la Base, font l’objet de sanctions et de retraits sur salaire. Un recours en annulation a également été déposé au Conseil d’Etat le 22 décembre 2008.

Quand, après des années de fiches cartonnées, le mammouth décide de basculer dans le tout-numérique, il ne se doutait pas que l’affaire soulèverait une telle indignation. Les collèges et les lycées sont dotés depuis 1995 d’un logiciel (Sconet) qui centralise des renseignements familiaux et scolaires sans que cela ait suscité la moindre vaguelette. L’école se révèle plus frondeuse.

« Les collègues ont mis un certain temps à réagir parce que, au départ, Base élèves leur a été présenté comme une réponse à une de leurs revendications : disposer d’un logiciel équipé des mêmes fonctionnalités dans toutes les écoles », se souvient Gérard Courdert, délégué du Syndicat des instituteurs et professeurs d’école (Snuipp-FSU) de l’Ain. « En plus, pour beaucoup d’entre eux, l’ordinateur est souvent arrivé avec le logiciel lui-même », précise Pierre Devesa, directeur d’une école primaire dans le même département.

Le logiciel en question se révèle tout sauf anodin : pour la première fois, les écoles se voient tenues de remplir une base de données indiquant les nom, prénom, adresse de leurs élèves, mais aussi leur nationalité, l’année de leur arrivée en France, le suivi médical ou psychologique dont ils font l’objet, leur handicap éventuel.

Sans que le législateur y ait mis son nez, un fichier centralisé et précis voyait le jour, au moment même où, partout en France, des enseignants prenaient fait et cause en faveur de leurs élèves sans papiers et quand, peu de temps avant, l’idée d’un repérage précoce de la délinquance avait provoqué controverse et indignation.

Prenant acte de la fronde, le ministère plie mais ne cède pas, publiant un arrêté « portant création de Base élèves », en date du 20 octobre 2008, épuré des champs de la nationalité, du handicap, de l’absentéisme, etc. Le ministre, Xavier Darcos lui-même, avait estimé, en juin, que ce fichier était « profondément liberticide ».

Revu et corrigé, Base élèves, qui contient une cinquantaine de renseignements, dote chaque enfant d’un identifiant national élève qui rejoint la Base nationale. Le tout est consultable en partie par la mairie, en totalité par l’inspection académique. Les parents ne peuvent s’y opposer. La plupart des enseignants cèdent sous la pression, quelques-uns résistent contre ce qu’ils jugent être une opération de fichage.

Pour l’éducation nationale, qui a beaucoup souffert de la grève administrative menée pendant des années par les directeurs d’école, il ne s’agit que d’un outil de bonne gestion. Base élèves a déjà permis de rectifier de « plusieurs milliers » l’effectif des enfants inscrits à l’école. Ramené à 6 millions, c’est peu, mais « un élève de plus ou de moins peut impliquer une fermeture ou une ouverture de classe », défend le ministère.

Mais pourquoi des fichiers nominatifs ? Ils peuvent être « utiles en cas de méningite ou de recherches d’enfants ». Ou pour repérer les enfants sans papiers, s’inquiète le Collectif.

Pour ses détracteurs, ce fichier pourrait bien constituer aussi le socle du futur « casier » que risque de traîner derrière lui chaque enfant durant sa scolarité. « L’outil Base élèves est évolutif. La meilleure preuve, c’est qu’il a déjà fait l’objet d’une modification déclarée à la CNIL : elle consiste à pouvoir attribuer le nom d’un enseignant à chaque classe », argumente Christian Drevet, directeur d’une petite école de trois classes à Eydoche, dans l’Isère. Sachant que l’éducation nationale travaille à la mise en place d‘ »un livret scolaire électronique » qui contiendrait le résultat des évaluations individuelles et qu’un fichier national sur le retard scolaire est également en préparation, qu’est-ce qui interdira de connecter tous ces fichiers à travers l’identifiant de l’élève ?

Des parents s’insurgent, comme Vincent Fristot, de Grenoble, à l’origine du recours au Conseil d’Etat, choqué que ce fichier ait été imposé « sans débat démocratique, sans concertation ». C’est comme si « on nous retirait notre autorité parentale », s’indigne Marylou Waligorsk, dans l’Aveyron. « N’importe quel distributeur est tenu de demander notre avis s’il veut constituer un fichier. Pas l’éducation nationale ! », s’insurge Béatrice Koehler, dans l’Ain, qui juge choquant que « grands-parents, amis et nounous » se retrouvent aussi « fichés » à leur insu. Mais il est sans doute trop tard : 80 % des enfants sont déjà inscrits sur Base élèves.

Brigitte Perucca

Article paru dans l’édition du 28.03.09

Comparutions immédiates de manifestants après le 19 mars : Rapide Compte rendu de l’audience Codelib dimanche 22 mars 2009

Dimanche 22 mars 2009

Rapide Compte rendu de l’audience du 20 mars 2009.

http://www.codelib.info/2009/03/comparutions-immediates-de-manifestants.html

LOUDUN La ville bouclée pour un contrôle de gendarmerie La Nouvelle République 21/03/2009

Samedi 21 mars 2009
LOUDUN La ville bouclée pour un contrôle de gendarmerie (21/03/2009) LOUDUN La ville bouclée pour un contrôle de gendarmerie La Nouvelle République 21/03/2009 dans Revue de presse France rss

 

Hier, entre 13 h et 16 h, 32 militaires, venus de Loudun, Saint-Jean-de-Sauves et Châtellerault, ont effectué un contrôle routier à Loudun.
201 véhicules et 188 personnes ont été contrôlés. Sept infractions ont été constatées, sans grandes conséquences concernant les véhicules et les conducteurs, et deux alcoolémies peu importantes.

Les Français parient sur une radicalisation des conflits Le Figaro 20-03-09

Vendredi 20 mars 2009

Les Français parient sur une radicalisation des conflits

Anne Rovan
20/03/2009 | Mise à jour : 20:25
figcom_sep_bulle=’avec’; | Commentaires Les Français parient sur une radicalisation des conflits Le Figaro 20-03-09 dans Revue de presse France bulle_comment 224 figcom_sep_bulle=false; |ajouter-selection dans Revue de presse France Ajouter à ma sélection .

-->

Des casseurs poursuivis par des CRS en marge de la manifestation du 19 mars à Paris.
Des casseurs poursuivis par des CRS en marge de la manifestation du 19 mars à Paris.

71 % des sondés pronostiquent des actions violentes dans les semaines à venir, selon OpinionWay.

coeur-PLUS que la mobilisation de jeudi, qui a vu entre 1,2 million et trois millions de personnes défiler un peu partout en France, c’est la violence de certains conflits locaux qui retient l’attention des Français. Tel est le principal enseignement du sondage OpinionWay-Le Figaro-LCI réalisé après la grève du 19 mars. Près de trois sondés sur quatre, 71 %, pensent en effet que le pays va connaître dans les semaines à venir « une radicalisation des conflits et des actions violentes ».

Fin janvier, au lendemain de la première mobilisation de l’année, 65 % des personnes interrogées tablaient déjà sur un durcissement. « L’opinion, explique Bruno Jeanbart, directeur des études politiques et d’opinions d’OpinionWay, est davantage marquée par ce qui s’est passé ces derniers jours à Marseille, dans l’usine Continental de l’Oise et chez Sony dans les Landes que par la journée du 19 mars. »

 

Le sentiment d’un mouvement « difficile à régler »

D’ailleurs, concernant cette journée, les sondés semblent éprouver quelques difficultés à jauger l’ampleur des cortèges et des grèves. Si 44 % y voient plutôt un succès, 44 % jugent au contraire que cette journée n’est « ni un succès, ni un échec » tandis que 11 % l’assimilent à un échec. Sans surprise, les clivages politiques sont très forts sur cette question. Seulement 22 % des électeurs ayant voté Sarkozy en 2007 y voient un succès, tandis que les scores atteignent 64 % parmi les électeurs de Ségolène Royal.

Paradoxalement, les sondés sont plus nombreux que précédemment à penser que les mouvements vont gagner en ampleur au point d’aboutir à une grève comparable à celle de 1995 : 55 % contre 50 % à fin janvier, au lendemain de la première mobilisation. Cette opinion est même partagée par un tiers des électeurs de Nicolas Sarkozy, contre un sur quatre précédemment.

Pour Bruno Jeanbart, ce pessimisme tient certes à l’importance de la crise mais surtout à l’émiettement des revendications. « Les revendications sont extrêmement diverses et aucune négociation sociale ni aucun sommet social ne sont prévus, explique-t-il. D’où le sentiment que le mouvement sera difficile à régler et qu’il pourrait gagner en ampleur. »

Autre paradoxe de ce sondage : les Français sont un peu plus nombreux que précédemment à souhaiter que les mouvements sociaux prennent davantage d’ampleur (49 % contre 46 % précédemment) mais refusent d’y prendre part à 57 %. Y compris dans l’électorat de Ségolène Royal, où un sondé sur trois affirme ne pas vouloir s’associer à une grève comparable à celle de 1995, et dans celui de la gauche non socialiste où 26 % disent qu’ils n’y participeraient pas.