Archive pour mai 2009

Immigration et sécurité, thèmes gagnants pour l’UMP à deux semaines du scrutin LE MONDE | 23.05.09

Dimanche 24 mai 2009

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Immigration et sécurité, thèmes gagnants pour l'UMP à deux semaines du scrutin LE MONDE | 23.05.09 dans Insecurite b

arre à tribord. A deux semaines du scrutin européen du 7 juin, Nicolas Sarkozy, après s’être exprimé en début de campagne dans une posture républicaine, choisit de réinvestir deux thématiques payantes : la sécurité et l’immigration. Le chef de l’Etat, face au risque abstentionniste, entend solidifier l’avance de son parti, placé en tête des sondages.

OAS_AD(‘Middle1′);  dans Revue de presse France

L’UMP, dont il est resté le chef incontesté, s’apprête, jeudi 28 mai à Lille, lors d’un meeting national, à jeter l’hameçon. Les orateurs de l’UMP vanteront le pacte européen sur l’immigration négocié par l’ancien ministre de l’immigration et de l’identité nationale, Brice Hortefeux. Son successeur, Eric Besson, entré à la direction de l’UMP, ne figure pas, pour l’heure, parmi les intervenants.

Le lieu ne tient pas du hasard. La ville est la patrie de Martine Aubry et se situe dans la même circonscription que Calais et Sangatte où convergent les candidats à l’immigration vers la Grande-Bretagne. Dans cette euro-circonscription du Nord-Ouest, l’UMP espère bien conserver les voix des électeurs du Front national, pêchées dans le filet de l’élection présidentielle. Sur l’immigration, l’Elysée dispose d’études d’opinion qui montrent que cette question reste un thème « clivant » qui « parle » à l’électorat populaire.

Le même jour, le président de la République aura, dans la matinée, à l’Elysée, réuni les principaux acteurs de la sécurité, de la chaîne pénale et de l’éducation nationale.

Ce nouveau changement stratégique a été arrêté, lundi et mardi à l’Elysée, lors de deux réunions avec les dirigeants du parti majoritaire. Le chef de l’Etat leur a expliqué qu’il souhaitait que le parti continue de parler d’Europe pour creuser l’écart avec le MoDem et le PS tout en se saisissant de l’actualité – l’attaque d’un fourgon de police à l’arme de guerre à la Courneuve, les violences à l’école et l’arrivée d’immigrants aux portes de l’Europe – pour réintroduire la sécurité et l’immigration dans la campagne.

M. Sarkozy a l’habitude d’user de ces thématiques à chaque veille d’élection. Lors de la présidentielle de 2007, conseillé par l’ancien journaliste de Valeurs Actuelles, Patrick Buisson, devenu son conseiller, le candidat de l’UMP avait dans les derniers jours de la campagne choisi de droitiser sa campagne, en proposant la création du ministère de l’immigration et de l’identité nationale.

En avril 2006, alors ministre de l’intérieur de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, distancé dans les sondages par Ségolène Royal, avait brutalement durci son discours pour parler à l’oreille des électeurs du Front national. « S’il y en a que cela gêne d’être en France, qu’ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu’ils n’aiment pas. (…) On a plus qu’assez d’avoir le sentiment d’être obligé de s’excuser d’être français », avait-t-il déclaré.

« Dans les campagnes, c’est une tendance naturelle. Il faut des thématiques fortes, sinon les gens ne se sentent pas concernés. Cela vaut aussi bien sur l’immigration que sur l’environnement », explique sans fard Franck Louvrier, le conseiller en communication du président de la République. « Les fondamentaux sont les domaines régaliens : justice, sécurité, immigration. C’est là dessus que les électeurs se déterminent. Le reste, l’économie, c’est mondialisé », commente l’ancien ministre de l’immigration Brice Hortefeux devenu ministre du travail.

Officiellement, le chef de l’Etat n’envisage pas de s’impliquer personnellement, pour laisser le débat entre les partis émerger, les clivages s’installer. « Le pacte sur l’immigration est un grand succès de la présidence française dont on a très peu parlé, explique M. Louvrier. Brice Hortefeux est arrivé à regrouper l’ensemble des pays européens. Lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l’intérieur, les socialistes espagnols et italiens n’étaient pas sur la même ligne. C’est une belle réussite française et européenne. » L’objectif est double : montrer que la France sarkozienne a une position médiane en Europe – M. Sarkozy s’est réjoui des propos durs de Silvio Berlusconi sur l’immigration qui lui permettent d’apparaître moins droitier. Et démonter que les socialistes français sont isolés dans leur propre famille politique en Europe sur les sujets de l’immigration et de l’adhésion de la Turquie. « Nous voulons montrer que voter socialiste n’est pas utile », explique Michel Barnier.

M. Sarkozy ne juge plus opportun d’intervenir directement, sauf avec la chancelière allemande Angela Merkel pour publier une lettre commune qui dessinerait l’Europe politique de demain. Problème : Mme Merkel souhaite la publier avant les élections pour doper la campagne européenne, qui seront un test avant les législatives de septembre. M. Sarkozy estime, lui, qu’il n’y a pas d’urgence et préférait attendre que les échéances électorales soient passées. Les deux dirigeants trancheront l’affaire en début de semaine lors d’un entretien téléphonique.

Sophie Landrin et Arnaud Leparmentier

Loi sur les bandes : l’UMP veut une position claire du PSOUVELOBS.COM | 24.05.2009

Dimanche 24 mai 2009

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Le socialiste Manuel Valls a affirmé qu’il pourrait voter en faveur de la proposition de loi Estrosi, qui renforce la législation contre les bandes violentes. La droite interpelle Martine Aubry et Benoît Hamon.

Le député maire d'Ervy Manuel Valls (sipa)

Le député maire d’Ervy Manuel Valls (sipa)

Le porte-parle de l’UMP, Frédéric Lefebvre, a demandé, samedi 23 mai, au Parti socialiste (PS) de se prononcer clairement sur la proposition de loi du député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), visant à renforcer la législation contre les bandes violentes, après les propos de Manuel Valls.
Le député maire PS d’Evry, a affirmé vendredi qu’il voterait cette proposition.

« Les actes comptent »

Frédéric Lefebvre a indiqué dans un communiqué, que le parti de la majorité présidentielle, attendait que « Martine Aubry ou Benoît Hamon annoncent clairement la position » de leur parti. Selon ses propos, seuls « les actes » comptent pour « lutter contre l’insécurité et la violence », pas les « grandes déclarations ».
« Nous sommes en train, avec Delphine Batho », députée socialiste, d’étudier de très près cette proposition » et « nous avons fait un certain nombre de contre-propositions », avait affirmé vendredi Manuel Valls sur RTL.
« II faut qu’une loi, si elle est débattue à l’Assemblée nationale, soit efficace. Moi, je ne pars avec l’idée de voter contre » cette proposition, a-t-il ajouté.

« Droite et gauche doivent pouvoir travailler ensemble »

« Si cette loi va dans le bon sens et permet de lutter efficacement contre ce phénomène – sans se faire d’illusion, car on ne règle pas ces problèmes à travers une seule proposition de loi – je voterai en faveur de cette proposition de loi », a ajouté le député PS.
« Je fais partie de ceux qui considèrent que, sur ces questions, droite et gauche doivent pouvoir travailler, parce qu’il en va des valeurs de la République et de la sécurité de nos concitoyens », a-t-il dit.
Le député UMP des Hauts-de-Seine, s’est interrogé sur une éventuelle rupture du PS avec « l’anti-sarkozysme primaire » à l’image de Manuel Valls.
Christian Estrosi a déposé début mai à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à créer une infraction réprimant la « participation à une bande violente » et les violences avec port de la cagoule. Le texte doit être débattu fin juin.
(Nouvelobs.com)

Darcos tend les armes à Sarkozy Libération 23-05-09

Dimanche 24 mai 2009

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Education. Les propos du ministre sur la fouille des élèves relancent le débat sécuritaire.

Par VÉRONIQUE SOULÉ

Le président de la République et son ministre de l'Education nationale Xavier Darcos à Blois, en

Le président de la République et son ministre de l’Education nationale Xavier Darcos à Blois, en septembre 2007.
Philippe Wojazer / Reuters

Darcos, le retour. Discret depuis l’abandon de sa réforme du lycée, le ministre de l’Education nationale vient de frapper fort en prônant notamment une «force mobile d’agents» contre la violence scolaire. Il a provoqué un beau tollé et, en même temps, à l’approche des européennes, il rend un fier service à Nicolas Sarkozy qui aime surfer sur les thèmes sécuritaires en période électorale.

Surenchère. En ouvrant jeudi le congrès de la Peep (la seconde fédération de parents d’élèves du public, classée à droite), Xavier Darcos avait rappelé le drame de Fenouillet (Haute-Garonne) – l’agression au couteau, le 15 mai, d’une enseignante par un élève de 13 ans. Il avait alors proposé une série de mesures musclées : «Les personnels doivent avoir le droit de faire ouvrir le cartable ou de fouiller l’élève qu’ils suspectent de vouloir introduire des armes.» Il avait ensuite évoqué la «possibilité de créer, auprès des recteurs, une force mobile d’agents qui pourront intervenir dans les établissements sur des missions de prévention et de contrôle». Il avait enfin suggéré d’«infliger des sanctions financières, proportionnées à la faute»de leur enfant aux parents démissionnaires.

Dès jeudi soir, la plupart des syndicats – d’enseignants, de lycéens, de proviseurs -, ainsi que la première fédération de parents d’élèves (FCPE ), ont dénoncé «la gesticulation sécuritaire» et «un remède pire que le mal». Vendredi, c’était au tour du monde politique de monter au créneau. De l’extrême gauche au Nouveau Centre, allié à l’UMP, les hommes politiques se sont livrés à une surenchère de protestations.

Le député (PS) Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé le «GIGN scolaire» alors que «pendant des années on a réduit le nombre de surveillants».«Quand un gouvernement en vient à proposer de substituer des policiers aux enseignants, c’est qu’il a échoué sur toute la ligne», s’est écrié Bruno Julliard, secrétaire national du PS à l’éducation.

«Ce qu’il faut, c’est rétablir l’autorité à l’école en mettant davantage d’adultes, d’éducateurs, de surveillants», a souligné Marielle de Sarnez, du Modem. Philippe Vigier et Nicolas Perruchot, députés du Nouveau Centre, ont jugé la proposition «à contre-courant», redoutant qu’elle fasse au contraire «monter les tensions». Aujourd’hui, «on arrête les enfants entre 6 et 10 ans, on les amène au poste, a protesté Daniel Cohn-Bendit pour les Verts, et maintenant on va les fouiller de l’école maternelle au bac, mais c’est de la folie» (lire ci-contre).

Le ministre de l’Education n’a guère trouvé qu’un soutien en l’affaire, outre l’UMP : celui du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. Xavier Darcos «a lancé un débat», s’est félicité le leader du MPF : «Je comprends qu’il souhaite réagir très vite vis-à-vis de l’opinion pour dire : « on fait quelque chose. »»«Notre école est menacée de désintégration», a-t-il conclu. «Refuser par principe les solutions innovantes de Xavier Darcos est tout simplement irresponsable», a tranché le parti présidentiel.

Des décisions pourraient être prises assez vite. Mercredi, le ministre de l’Education organise une réunion sur «la lutte contre l’intrusion d’armes» dans les écoles avec les représentants des chefs d’établissement, des parents d’élèves ainsi que des collectivités locales. Dès le lendemain, lors d’une réunion à l’Elysée «avec les principaux acteurs de la sécurité, de la chaîne pénale et de l’Education nationale», il en exposera les résultats à Nicolas Sarkozy qui pourrait alors trancher. A dix jours des européennes, alors que l’UMP est en tête dans les sondages – mais la cote du Président toujours en berne -, cela pourrait booster la campagne électorale de la majorité. Et pourquoi pas redorer l’image d’un président-qui-se-préoccupe-de-la-sécurité-des-Français ?

Base-ball. «On en est à 20 introductions d’armes par mois dans les établissements, soit un professeur qui risque sa vie 20 fois. Dans le logiciel Sivis sur les violences scolaires, celles avec arme représentent 1 % du total, c’est trop», explique-t-on au ministère pour justifier la soudaine focalisation sur le sujet. Xavier Darcos serait toutefois prêt à transiger avec, par exemple, des détecteurs de métaux portables plutôt que des portiques pour localiser les armes – y compris des battes de base-ball -, ou un nouveau corps de fonctionnaires de l’Education nationale – et non des policiers – pour repérer les élèves suspects à l’e

Les soutiens de Coupat inquiétés Libération 23-05-09

Samedi 23 mai 2009

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Tarnac . Les huit personnes arrêtées lundi ont été libérées sans être mises en examen.

C’est la saison des gardes à vue dans l’affaire de Tarnac. Et toutes se soldent sans la moindre mise en examen. Le 28 avril, Tessa Polak se faisait arrêter au volant de son véhicule, par des policiers l’arme au poing. Lundi, des habitants de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) et des jeunes Rouennais (Seine-Maritime) ont goûté à leur tour aux interrogatoires.

A Forcalquier, l’objet du délit est une photo. On y voit un tract du Comité de sabotage de l’antiterrorisme, brandi sous un interphone portant le nom de Bernard Squarcini, le patron du renseignement français. Narguer ainsi le numéro 1 des RG et de la DST, en montrant qu’on connaît sa résidence dans le Sud, a valu une garde à vue à l’auteur de la photo et à deux couples qui l’ont diffusée par mail. Motif : «menace de commettre un délit ou un crime».

Les policiers marseillais sont venus cueillir lundi à Forcalquier François Bouchardeau, éditeur et fils d’Huguette, l’ancienne ministre de Mitterrand, et son épouse Johanna, ainsi que Samuel Autexier, qui édite la revue littéraire Marginales, et sa sœur Héléna. Puis Bruno Chiambretto, auteur de la photo, les a rejoints. Ils sont sortis libres mardi et mercredi. Le parquet de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence), qui conduit l’enquête préliminaire, n’a pas décidé s’il y aura des poursuites.

Musclée. Par la voix de leur avocat, Me Olivier Lantelme, les interpellés se sont dits «abasourdis par le traitement qu’on [leur] a réservé, consternés par la méthode musclée employée, alors qu’il suffisait de [les] convoquer pour qu’[ils] viennent gentiment s’expliquer». Membres de ce comité de soutien à Coupat prônant «le sabotage de l’antiterrorisme», ils ont reconnu, pour l’un, avoir pris la photo et pour les autres, l’avoir diffusée, mais «sans possibilité d’identifier le lieu, ni mention de l’adresse». «En quoi cette photo, qui se veut ironique et n’a jamais été distribuée sur la voie publique, constituerait une menace ?» demande Me Lantelme, précisant que ses clients sont «non violents».

Mais Bernard Squarcini, directeur central du renseignement intérieur (DCRI), a porté plainte. Et pour le parquet, «il faut bien que quelqu’un ait eu connaissance de l’adresse pour faire la photo ; et la diffuser, c’est diffuser le fait que l’adresse est connue». Donc, éventuellement, créer une menace ? «Il n’y a matière à aucune poursuite» , rétorque Me Lantelme.

Les cinq interpellés estiment être victimes de la même «disproportion de traitement» qui frappe à leurs yeux l’homme de Tarnac, et qu’ils dénoncent. «Veut-on étouffer le soutien à Julien Coupat ? Eux le vivent comme ça», dit leur avocat.

Les trois arrestations de Rouen ont aussi eu lieu lundi. Mathieu, mis en examen dans l’affaire, vit avec l’une des personnes arrêtées cette semaine. «Ils sont arrivés à 6 heures avec un bélier mais n’ont pas eu à s’en servir : la porte était ouverte. Ils ont mis sur le ventre la personne qu’ils cherchaient, l’ont menottée. On a été placés dans une pièce, au rez-de-chaussée.» Pendant ce temps-là, les enquêteurs perquisitionnent rapidement la maison.

La suite se passe à Levallois-Perret, dans les locaux de la sous-direction antiterroriste. Selon les enquêteurs, les trois étudiants (deux hommes et une femme) seraient des proches de Coupat. Ils se seraient rendus à Thessalonique, en Grèce, en septembre 2008, pour la Foire internationale. Julien Coupat s’y serait trouvé et aurait pu entrer en contact avec des autonomes allemands.

«Incessants». Au terme des soixante-douze heures légales, l’avocate Dominique Vallès se rend en banlieue parisienne pour voir les jeunes qui ont été séparés : deux sont à Nanterre, le troisième à Levallois. Selon l’avocate, les interrogatoires «incessants» auraient porté sur leurs opinions politiques, leur manière de vivre. «U ne jeune femme était dans une cellule avec une lumière blanche éblouissante.» Pour l’avocate, «il suffisait de les convoquer. Les gens ont des droits, aussi.» Ils ont été relâchés jeudi après-midi sans avoir été mis en examen. A Rouen, Mathieu s’interroge : «Leurs noms apparaissent dans la procédure comme une centaine d’autres. Est-ce que ça veut dire que tout le monde va être placé en garde à vue ?» Une amie des cinq de Forcalquier s’inquiète : «Bientôt, il faudra faire un comité de soutien au comité de soutien.»

Fouilles à l’école : l’UMP vole au secours de Xavier Darcos NOUVELOBS.COM | 22.05.2009

Samedi 23 mai 2009

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Le parti majoritaire juge le PS « irresponsable » d’avoir qualifié de « GIGN scolaire » la force mobile d’agents qu’envisage le ministre de l’Education pour lutter contre la violence scolaire.

(Sipa)

(Sipa)

L‘UMP a jugé vendredi 22 mai que le PS était « irresponsable » en cherchant à « ridiculiser » les propositions du ministre de l’Education Xavier Darcos contre la violence scolaire.
Le Parti socialiste a » tort de vouloir ridiculiser » ces propositions qui visent à « éviter l’importation de la violence dans les établissements », a indiqué le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, dans un communiqué.
« Refuser par principe les solutions innovantes de Xavier Darcos, qui ont l’immense mérite de concilier la nécessité de respecter l’école comme un lieu à part, tout en donnant à la société les moyens de réagir à la violence, est tout simplement irresponsable », ajoute-t-il.
« Que diront tous ceux qui critiquent par principe les mesures qu’il propose au prochain drame qui ne manquera malheureusement pas d’arriver ? Cette réaction marque un décalage du PS avec la réalité que vivent de nombreux enseignants et de nombreuses familles qui ont droit à la sécurité », selon le parti majoritaire.

« il a réduit le nombre de surveillants »

Xavier Darcos envisage « une force mobile d’agents » intervenant en milieu scolaire « sur des missions de prévention et de contrôle » de la violence, et a évoqué la possibilité de fouiller des élèves suspectés de transporter des armes.
Opposition et syndicats ont réagi avec vigueur à ces propositions.
Le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis affirme que Xavier Darcos « se moque un peu du monde » en proposant de créer « une espèce de corps spécial, un GIGN scolaire« , alors que « pendant des années, il a réduit le nombre de surveillants ».
« Pendant des années il a réduit le nombre de surveillants, donc il a demandé aux enseignants de surveiller les enfants, alors qu’ils ne peuvent pas faire les deux choses, et maintenant il voudrait constituer une espèce de corps spécial, un GIGN scolaire, une brigade scolaire », s’est indigné Jean-Christophe Cambadélis sur RMC.

« Prévention et dialogue »

« Le problème n’est pas tant d’avoir une brigade spéciale ou demander aux enseignants de fouiller les cartables des enfants, le problème est d’avoir un encadrement de surveillants » qui « sont là tout au long de l’année, qui connaissent les enfants » et « peuvent les suivre », a-t-il affirmé. Ceux qu’on appelait autrefois « les pions ».
Le Syndicat national des enseignements de second degré (Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées) a réagi en dénonçant la « surenchère sécuritaire du ministre ». Le ministre « se lance aujourd’hui dans une surenchère sécuritaire », alors que « seules des mesures éducatives de prévention et de dialogue avec les élèves et leurs familles sont adaptées », estime le syndicat. Or, « les personnels de l’éducation nationale peuvent de moins en moins assurer leurs missions éducatives du fait des 30.000 suppressions d’emplois réalisées depuis trois ans et les 17 à 18.000 suppressions envisagées pour 2010 contribueront à dégrader encore davantage la situation ».

Il faut « de la confiance »

L’Unsa-Education considère pour sa part que la proposition du ministre tient « plus du souci de communication que du souci d’action de fond ». « C’est un coup des portiques, un coup ça », a réagi Luc Bentz, secrétaire national de l’Unsa Education. Tandis que pour Jérôme Crozat, chargé de la communication de ce syndicat d’enseignants: « Ca pourrait introduire de la suspicion dans l’établissement ». Il est « essentiel que, malgré tout, il y ait de la confiance entre personnels et élèves ».
Pour sa part, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) juge que « la solution pour contrer les phénomènes de violences ne se résume pas » à installer des « portiques de sécurité à l’entrée des collèges ou des lycées », et « encore moins » à mettre « en place une police des écoles ». Selon le syndicat lycéen, il faudrait plutôt « commencer par maintenir la présence d’adultes dans les établissements scolaires au lieu de continuer à supprimer massivement des postes dans l’éducation nationale ».

« C’est concrètement pas possible »

Du côté des politiques, Nathalie Arthaud, la porte-parole de Lutte ouvrière (trotskiste), a qualifié les propositions du ministre de « très démagogiques ». « Que veut-il faire croire? Qu’il suffira de faire porter un uniforme de policier aux enseignants pour qu’il n’y ait plus de violence, de comportements agressifs dans les écoles, dans les collèges, dans les lycées. Non, ça personne ne le croira », a-t-elle déclaré sur France 2. « J’accueille une classe, il y a 35 élèves, il faut que je fouille tout le monde? C’est concrètement pas possible », a ajouté la porte-parole de LO, qui est enseignante.
« J’ai même des difficultés parfois à faire mon métier » face à des élèves qui connaissent « des difficultés qui sont nées au primaire, au moment où on n’a pas été capable d’apporter à tous ces jeunes ce dont ils ont besoin pour se sentir bien dans leur tête », a-t-elle poursuivi.
Selon elle, il faut avant tout « stopper toutes ces suppressions d’emplois » et « au contraire en créer dans les quartiers difficiles ».
(Nouvelobs.com avec AP)

Trois personnes remises en liberté NOUVELOBS.COM | 21.05.2009

Samedi 23 mai 2009

SABOTAGES SNCF

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Aucune charge n’a été retenue contre eux par les policiers antiterroristes qui tentaient de définir quels liens les unissaient à Julien Coupat, toujours incarcéré

Manifestation contre la procédure antiterroriste à Limoges (AFP)

Manifestation contre la procédure antiterroriste à Limoges (AFP)

Les trois personnes interpellées lundi à Rouen (Seine Maritime) et dans ses environs dans le cadre de l’enquête sur les dégradations commises contre la SNCF, qui a vu l’incarcération de Julien Coupat, ont été remises en liberté jeudi 21 mai dans l’après-midi, a-t-on appris de source proche de l’enquête. Aucune charge n’a été retenue contre elles.
Ces deux hommes et cette femme âgés de 25 et 26 ans avaient été placés en garde à vue par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) en charge de l’enquête.

Liens

Ces derniers cherchaient à établir la teneur de leur relation avec Julien Coupat, principal mis en cause dans ce dossier, et certains de ses proches.
Ils étaient soupçonnés de s’être rencontrés lors d’une manifestation à Salonique (Grèce) en septembre 2008 où ils auraient été au contact d’Allemands membres de la mouvance autonome. (nouvelobs.com avec AP)

Amiens: échauffourées jeunes/policiers AFP Le Figaro 22/05/2009

Samedi 23 mai 2009

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Quelques échauffourées ont eu lieu entre des jeunes et la police, hier soir à Amiens-Nord, après la mort dans la matinée d’un jeune motard victime d’un accident la veille.Un policier a été légèrement blessé par une voiture conduite par des personnes encagoulées qui participaient à un rodéo, selon la même source, qui a également signalé quelques feux de voitures et de poubelles, sans plus de précisions.
Le policier a été brièvement admis à l’hôpital d’Amiens et a pu rentrer chez lui dans la soirée, selon cette source.
Plusieurs dizaines de policiers ont été mobilisés à Amiens-Nord pour rétablir le calme et la situation semblait s’être stabilisée en fin de soirée, a indiqué le directeur de cabinet du préfet de Picardie, Franck-Philippe Georgin.

Une rumeur selon laquelle l’accident aurait été causé par une course-poursuite entre la police municipale d’Amiens et les deux jeunes motards semble être l’une des causes de ces échauffourées, selon la préfecture qui se montrait toutefois très prudente.
« C’est très calme par rapport au début de soirée », ont confirmé les pompiers de la Somme, qui faisaient état vers 3 heures du matin d’une intervention en cours pour un feu de voiture et un feu de poubelle. Jeudi matin, un jeune motard de 19 ans est décédé à l’hôpital des suites de ses blessures, après avoir avoir percuté la veille un autre jeune qui conduisait un quad et qui n’a été, lui, que légèrement blessé, selon la préfecture.

Six policiers pour arrêter deux enfants de 6 et 10 ans 20Minutes 21.05.09

Jeudi 21 mai 2009

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POLICE – Les deux garçons ont été interpellés mardi à la sortie de l’école pour un vol de vélo.

Deux véhicules de police, pas mois de six policiers et deux heures d’interrogatoires: c’est le dispositif déployé par la police en Gironde pour arrêté deux enfants pour un vol présumé de vélo, dévoile ce jeudi matin le journal Sud-Ouest. Les deux enfants ont ensuite été innocentés.

Le matin même, une mère de famille avait cru reconnaitre le vélo volé d’un de ses enfants. Les deux garçons, âgés de 6 et 10 ans, ont donc été itnterpellés à la sortie de leur école élémentaire, à 16h30, mardi à Floirac en Gironde, devant leurs camarades de classe.

Mais, la mère de l’enfant de 10 ans interpellé a fourni une attestation sur l’honneur signée de la personne qui lui avait offert (un adjudant-chef de la base aérienne de Mérignac), il y a un an et demi. Elle a dénoncé un «procédé honteux».

«Mon fils ne veut plus retourner à l’école»

Interrogée par France-info, elle a expliqué qu’elle aurait compris que la police la convoque au poste pour expliquer d’où venait le vélo de son fils, mais pas qu’il soit ainsi arrêté devant l’école pour subir ensuite un interrogatoire de deux heures. «Mon fils ne veut plus retourner à l’école, explique-t-elle, avant de promettre qu’elle va écrire au ministère de l’Intérieur».

Quant aux membres du corps enseignants, ils affirment n’avoir rien vu. L’école est dans une rue piétonne, les véhicules de police sont donc intervenus au bout de la rue. Mais ils ont prévu d’en parler avec les enfants et les parents d’élèves, dès lundi.

Cette affaire intervient quelques semaines après la parution d’un rapport de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) dénonçant des actes de «violence illégitime» des forces de l’ordre envers les moins de 18 ans.

C. L.

 

« Sarkozy, je te vois » : du « zèle » pour Luc Chatel NOUVELOBS.COM | 20.05.2009

Jeudi 21 mai 2009

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Les poursuites engagées contre l’homme qui avait crié « Sarkozy je te vois » à des policiers effectuant un contrôle à Marseille tiennent d’un « malheureux excès de zèle », juge le porte-parole du gouvernement.

Luc Chatel (Sipa)

Luc Chatel (Sipa)

Les poursuites engagées contre l’homme qui avait crié « Sarkozy je te vois » à des policiers effectuant un contrôle en gare Saint-Charles à Marseille tiennent d’un « malheureux excès de zèle« , a jugé mercredi 20 mai le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
« En ce qui me concerne, j’ai le sentiment que l’on a plutôt à faire à un malheureux excès de zèle qu’à autre chose », a-t-il jugé lors du compte-rendu du conseil des ministres.
Le secrétaire d’Etat a insisté pour dire que « ni le président de la République, ni le ministre de la Justice n’étaient informés de cette procédure puisqu’elle a été initiée par le tribunal de police compétent en la matière ».
« Maintenant, il appartient au juge de se prononcer sur la validité de cette poursuite », a-t-il déclaré, au lendemain d’une audience au cours de laquelle le ministère public a réclamé une amende de 100 euros contre l’auteur de ces propos. « Donc, nous attendons sa décision ».

Amende pour une pancarte « Casse-toi pov’con »

Le tribunal de police de Marseille rendra son jugement le 3 juillet prochain.
Le 27 février 2008, le professeur de philosophie mis en cause avait assisté à un contrôle d’identité qu’il avait jugé « musclé ». Il avait alors crié « Sarkozy, je te vois », provoquant l’hilarité des passagers alentour. Il avait ensuite été conduit au commissariat, avant de recevoir une convocation en justice pour « tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d’autrui ». Son avocat a plaidé la nullité de la citation devant le tribunal.
Cette affaire fait suite à plusieurs autres procédures. A Laval, un homme a été condamné à 30 euros d’amende avec sursis pour avoir brandi en août dernier une pancarte avec l’inscription « casse-toi pov’con » au passage du cortège de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat avait réclamé en novembre dernier le retrait de la vente d’une poupée vaudou à son image, obtenant simplement l’ajout d’un bandeau d’avertissement sur le coffret. (Nouvelobs.com avec AP)

Des CRS malmènent des journalistes, les empêchant de filmer Nouvel Obs 19-05-09

Jeudi 21 mai 2009

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Des CRS malmènent des journalistes, les empêchant de filmer



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L’équipe de France 2 dépêchée sur les bords de Seine pour couvrir l’évacuation manu militari des tentes dressées par “Enfants de Don Quichotte” a été malmenée par les force de l’ordre.

Ces derniers ont empêché les journalistes de prendre des images, n’hésitant pas à bousculer les reporters, comme le montre le sujet diffusé dans le JT de France 2 samedi soir. “Impossible sur les quais de filmer l’évacuation elle-même. La police empêche notre équipe de travailler. Nous filmons alors de la rue”, explique la journaliste sur des images de bousculades. En une heure, cette manifestation en faveur des mal-logés était dispersée.

Les tentes de l’association Les enfants de Don Quichotte pour le droit au logement n’auront pas tenu bien longtemps. Les CRS sont intervenus dans la soirée vendredi 15 mai pour déloger les sans-abris et les sympathisants.

Le Syndicat National des Journalistes (SNF) a protesté contre cette évacuation “manu militari des journalistes dont une équipe de France 2 (…) Brutalités, confiscations de matériel de prise de vue, interpellations: tout est bon pour faire en sorte que l’image dérangeante des descentes de police contre la progression de la détresse humaine ne vienne pas ternir la communication rassurante du pouvoir.”

Enfin, il “interpelle publiquement la ministre de l’Intérieur et lui demande de donner des directives claires aux fonctionnaires de police afin qu’ils respectent le droit des journalistes à informer les citoyens”.

 

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