Archive pour mai 2009

Crier « Sarkozy, je te vois! » conduit au tribunal NOUVELOBS.COM | 15.05.2009

Samedi 16 mai 2009

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Un Marseillais assistait à un contrôle d’identité qu’il trouvait trop viril. Il est poursuivi pour « tapage injurieux diurne ».

Crier

 

(c) Reuters

Un Marseillais de 47 ans, professeur de philosophie, va comparaître le 19 mai devant le tribunal de police pour avoir crié alors qu’il assistait à un contrôle d’identité : « Sarkozy, je te vois! », a-t-on appris jeudi 14 mai auprès de son avocat.
L’homme a prononcé cette phrase à deux reprises en gare Saint-Charles, à Marseille.
Le 27 février dernier, à 18h50, il assiste en spectateur à un contrôle d’identité qu’il juge musclé, puis décide de se manifester verbalement, suscitant l’hilarité des passagers alentour.
Les policiers, estimant que l’apostrophe a attiré l’attention du public et gêné leur contrôle, l’emmènent alors au poste de police de la gare pour procéder à un contrôle d’identité et dresser un procès-verbal.

Il risque une contravention

« Par la durée et la répartition de ses cris », l’enseignant a porté atteinte à la tranquillité publique, contrevenant ainsi à l’article R 13-37 du code de la santé publique, écrivent les policiers.
Le professeur est convoqué devant la justice pour « tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d’autrui », délit passible d’amende selon l’article R 623-2 du Code pénal.
Contacté par nouvelobs.com, son avocat, Me Philippe Vouland, s’est étonné que « la convocation en justice » de son client « ne reprenne par les faits » qui lui sont reprochés.
« A-t-il été considéré qu’il avait été injurieux ou qu’il avait troublé la tranquillité d’autrui, ou les deux ? », s’est-il interrogé. « On n’en sait rien », a-t-il ajouté. « Il n’a pas été injurieux vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, puisqu’il n’est pas poursuivi pour « injure au chef de l’Etat », a-t-il poursuivi. « La police a-t-elle perçu sa réaction comme une injure à son égard ? », s’est-il du coup demandé. Et de conclure : « Alors elle n’a aucun humour ».

Demande de transport du tribunal sur les lieux

Me Philippe Vouland a déposé des conclusions de nullité. Il va demander le transport du tribunal sur les lieux, ainsi que la désignation d’un expert pour faire des comparatifs de décibels en gare Saint-Charles, mais aussi la désignation d’un neurologue pour « tester l’influence que peut avoir le bruit sur le cerveau humain ».
« Je ne doute pas qu’en bon avocat, M. Sarkozy n’aurait jamais été favorable à une telle poursuite qui ne peut conduire qu’à la relaxe », a ironisé Me Vouland. Et d’ajouter auprès de nouvelobs.com : « Dans mes conclusions, j’ai opté pour l’humour. Tant qu’à faire dans la folie, autant aller jusqu’au bout ! ».

« Pas seulement un délire de quelques policiers »

Contacté par nouvelobs.com, le président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) Jean-Pierre Dubois, s’est dit « inquiet face à cette nouvelle affaire qui révèle une fois de plus la dérive policière et judiciaire et l’atteinte aux libertés ».
« Il ne s’agit pas seulement d’un délire de quelques policiers », a-t-il estimé, « car celui-ci a été validé par une juridiction. Ce n’est pas seulement absurde, c’est une grave dérive institutionnelle. Il y a quelqu’un au Parquet qui a décidé qu’on pouvait poursuivre un citoyen pour de simples propos humoristiques ».
« Par ailleurs, a-t-il souligné, c’est un juge de proximité qui a été chargé de l’affaire. Or ces juges de proximité sont des sortes de sous-juges qui ne sont là que pour pallier la pénurie de juges ».
« On était déjà allé très haut dans l’échelle des affaires de ce type, mais là on atteint le sommet du caricatural, on voit où la folie de la politique sécuritaire actuelle est en train de nous emmener », a-t-il dénoncé.
Jeudi, la LDH avait publié, avec les syndicats SM et Saf, un rapport dans lequel était dénoncée la « dégradation continue des rapports entre les citoyens et la police ».

(nouvelobs.com)

Un des interpellés d’EDF-GrDF témoigne : « Il n’y a eu aucune violence »NOUVELOBS.COM | 15.05.2009

Samedi 16 mai 2009

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Au lendemain du placement en garde à vue pour dégradation de 74 manifestants, parmi lesquels des syndicalistes, Nouvelobs.com a recueilli le témoignage de l’un des interpellés : Cédric Liechti, secrétaire CGT énergie Paris.

Au lendemain du placement en garde à vue de 74 personnes, accusées de dégradations lors d’une manifestation de salariés d’ERDF et de GRDF à Paris, Nouvelobs.com a recueilli, vendredi 15 mai, le témoignage de l’un des interpellés.
Cédric Liechti, secrétaire CGT énergie Paris faisait en effet partie des 74 manifestants interpellés jeudi 14 mai pour avoir fait irruption au siège de l’organisation patronale du gaz et au siège d’ERDF et de GRDF, les filiales de distribution, dans le VIIIe arrondissement. Ils sont accusés d’avoir arraché des câbles, écrit des slogans sur les murs à la peinture et renversé des tables.
Or, selon Cédric Liechti, il n’y a eu « aucune violence« . Le responsable CGT raconte, dans cette vidéo, comment les CRS ont immédiatement encerclé les manifestants, au départ pour un simple contrôle de « quelques heures », puis les heures de garde à vue, la fouille à nu, l’interrogatoire avant d’être finalement relâchés au milieu de la nuit sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux.

Soupçons de dégradation

L’interpellation de ces 74 salariés de l’énergie, soupçonnés de dégradations en marge d’une manifestation sur les salaires n’en finit pas en effet de susciter des remous. Le gouvernement condamne l’action, et dit refuser la violence dans la contestation syndicale, tandis que d’autres dénoncent en face « une répression d’Etat« .
Jeudi, en marge d’une action de salariés du gaz appartenant aux syndicats Sud et à la CGT, des bureaux et du mobilier ont été saccagés au siège du patronat du gaz, rue de Courcelles à Paris (8e arrondissement). C’est ce qu’affirment des sources policière et patronale. Les salariés demandaient l’ouverture de négociations de branche sur les salaires.
Selon le témoignage d’une commerçante, l’action s’est accompagnée de coupures d’électricité dans le quartier. Ces coupures se sont multipliées depuis quelques semaines dans l’énergie.

Interpellations musclées

A la suite de cette action, jeudi soir, à la suite de trois plaintes déposées par l’Association Française du Gaz (AFG) qui regroupe les grandes entreprises du secteur, la police a interpellé 74 personnes. Celles-ci ont finalement été remises en liberté peu après minuit.
Parmi les personnes interpellées figuraient des responsables franciliens de la CGT gaz, syndicat qui a qualifié vendredi l’intervention policière de « rafle« , ayant conduit à 74 « gardes à vue politiques ».
Le syndicat affirme qu’ »aucune violence et aucune dégradation n’a été commise » et regrette une « ridicule et inutile démonstration violente de la part du gouvernement ».

La gauche dénonce une « répression d’Etat »

Dès jeudi soir, les partis de gauche ont serré les rangs derrière les syndicats : « Les limites ont vraiment été dépassées », a affirmé la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet en dénonçant une « véritable répression d’Etat ».
Razzy Hamadi, secrétaire national du PS aux services publics, a pour sa part estimé que « l’attitude du gouvernement face aux mouvements sociaux dans le secteur de l’énergie se résume en trois mots : pourrissement, humiliation et dédain« , tandis que le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) fustigeait la « répression policière ». Sud a également dénoncé des méthodes « irresponsables ».
Un responsable CGT a par ailleurs dénoncé les conditions de garde à vue, affirmant que dans certains arrondissements, des camarades avaient été déshabillés entièrement et menottés.
Vendredi, à l’appel de la CGT, quelque 200 personnes se sont rassemblées devant le siège du patronat du gaz, à Paris pour protester contre le traitement infligé aux manifestants interpellés.
Parmi les manifestants, de nombreux responsables syndicaux CGT et Sud arborant leurs badges, ainsi que des élus politiques comme la sénatrice PCF des Hauts-de-Seine Brigitte Gonthier, ou des militants du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Pour Michel Astruc, vice-président de l’Unémig (Union nationale des employeurs de l’industrie gazière), dont l’immeuble abrite les locaux de l’AFG, « il ne faut pas assimiler les auteurs de ces actes avec la majorité des collaborateurs qui sont au travail ».

La droite « scandalisée » par la violence

Côté gouvernement, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie a souligné son attachement à la liberté d’expression et au dialogue social tout en rappelant que la violence ne saurait pour autant être admise comme une forme normale de contestation syndicale.
Ancien ministre du Travail, et actuel secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand lui a emboîté le pas en se disant « scandalisé » par les « exactions de ces gaziers ». « Certains étaient cagoulés et ont tout dégradé », a-t-il dit sur LCI. « La violence, ça n’a jamais été une forme d’action syndicale », a-t-il affirmé.
(Nouvelobs.com)

Les nouveaux flashballs de la police en accusation Le Figaro 14-05-09

Samedi 16 mai 2009

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Jean-Marc Leclerc

Opération de police suite aux émeutes de novembre 2008 à Villiers le Bel, en banlieue parisienne.
Opération de police suite aux émeutes de novembre 2008 à Villiers le Bel, en banlieue parisienne. Crédits photo : Le Figaro

Les cas de blessures au visage par ces puissants lanceurs de balles en caoutchouc se multiplient. La police des polices enquête.

Les nouveaux flashballs de la police en accusation Le Figaro 14-05-09 dans Methodes policieres coeur-Les nouvelles armes anti-émeutes de la police et de la gendarmerie sont-elles dangereuses ? Alors que la justice tente de savoir dans quelles conditions deux hommes de 21 ans et 31 ans ont été grièvement blessés à l’œil par des tirs de flashball, à l’occasion d’échauffourées à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), le 9 mai dernier, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) instruit plusieurs affaires où des manifestants ont été atteints au visage par des projectiles apparemment tirés par les forces de l’ordre.

Au-delà de la Corse, où l’on suspecte un tir tendu de grenade lacrymogène contre un jeune de 14 ans, le 30 mars dernier, les «bœufs-carotte», comme les policiers appellent les inspecteurs de l’IGPN, enquêtent sur des incidents à Nantes, Toulouse ou Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). En cause, notamment : le «lanceur 40», dernier cri de l’armurerie «non létale», qui théoriquement blesse mais ne tue pas. «On ne parle plus d’arme non létale mais de moyen de force intermédiaire», corrige un haut fonctionnaire de la Place Beauvau. Comme si la polémique sur le pistolet à impulsion Taser avait laissé des traces.

Cette arme, également dénommée le «40-46» ou «LBD» (lanceur de balles de défense), a été commandée à 2 500 exemplaires par le ministère de l’Intérieur pour équiper les services confrontés aux violences urbaines. Son atout : à la différence du classique flashball qui tire à 15 mètres, ce superlanceur peut envoyer des projectiles à plus de 40 mètres. Avec suffisamment de force pour mettre K.-O. sa cible. Ce que ne permettait pas toujours l’ancien modèle, dès lors que la personne visée portait un épais blouson.

L’IGPN a publié le 6 novembre dernier une notice d’emploi de cette arme. Tout fonctionnaire de police doit être spécialement habilité, après avoir suivi une formation où on lui enseigne notamment qu’il est interdit de tirer à bout portant ou de viser la tête. Avant de tirer, il faut utiliser le viseur de l’arme et même anticiper sur les éventuels mouvements qui amèneraient la cible à exposer son visage.

 

Filmer les actions des agents

À Villiers-le-Bel, la CRS 40 de Dijon envoyée sur place n’aurait pas utilisé de flashball. Mais la Sécurité publique locale en était dotée. À Toulouse, le 19 mars, c’est une balle en caoutchouc tirée par des fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) qui a crevé l’œil d’un étudiant de 25 ans. À Neuilly-sur-Marne, le 1er mai, un jeune homme de 18 ans a aussi été touché au visage. De plus en plus, des unités d’intervention non spécialisées dans le maintien de l’ordre sont ainsi amenées à employer ces nouveaux «moyens de force» dont la police s’est dotée après les émeutes de l’automne 2007 pour mieux se défendre.

La commission nationale de déontologie de la sécurité recommande que l’usage de ces armes soit filmé pour réduire les risques de bavures. Le ministère de l’Intérieur y semble favorable. La loi Estrosi contre les bandes devrait permettre de généraliser l’enregistrement des actions de police. Un système de microcaméra directement apposée sur le vêtement de l’agent, au niveau du col, est même à l’étude.

Gaz : les personnes interpellées libérées Figaro-AFP 15/05/2009

Samedi 16 mai 2009

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Toutes les personnes interpellées après des dégradations intervenues le même jour à Paris dans les locaux du patronat du gaz ont été remises en liberté au terme de leur audition, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur. Les principaux responsables des syndicats CGT de l’Energie en Ile-de-France, avait indiqué la CGT, figuraient parmi les 74 personnes interpellées au total, selon les décomptes de la préfecture de police. Les mesures de garde à vue ont été prises à la suite de trois plaintes déposées pour dégradations volontaires, violences volontaires et menaces réitérées par des responsables de l’association, précise le ministère l’Intérieur. Michèle Alliot-Marie, qui souligne son attachement à la liberté d’expression et au dialogue social, rappelle que la violence ne saurait pour autant être admise comme une forme normale de contestation syndicale, ajoute le communiqué.

Les bâtiments du patronat sont des cibles

Des salariés d’ERDF et GrDF ont, selon la police, commis des dégradations dans les bureaux de l’Association française de gaz (AFG), qui regroupe les grandes entreprises du secteur du gaz, hébergée au siège de l’Union nationale des employeurs de l’industries gazières (Unemig, 62 rue de Courcelles). La manifestation avait été tenue à l’appel de Sud et de la CGT. « Ils ont abîmé des bureaux, une salle de réunion. Il y a eu des dégâts d’ordinateurs et de mobiliers, qui ont été choquants pour le personnel, et des responsables locaux ont appelé la police », a confirmé Michel Astruc, vice-président de l’Unemig.

Des sources policières ont affirmé en outre que des dégradations ont également eu lieu au 23 rue de Vienne, au siège de l’unité réseau électrique d’ERDF-GrDF Paris, mais les directions ont démenti toute dégradation sur ce site. Selon Maurice Marion, porte-parole de la CGT Energie, « il est fort possible que des coupures d’électricité aient eu lieu, car les bâtiments du patronat sont des cibles », pour obtenir la réouverture de négociations salariales de la branche énergie. Par contre, « les dégradations ne sont pas des méthodes de la CGT », a-t-il observé.

Dans un communiqué, la Fédération Sud-Energie, fait état de « 74 agents d’ERDF-GRDF, qui s’apprêtaient à tenir une assemblée du personnel devant le 23 bis rue de Vienne », affirmant que certains « ont été embarqués par la police, sous un prétexte inconnu ». Sud et la CGT ont condamné les méthodes « irresponsables » d’ »intimidation et de répression » utilisées par « le patronat et les pouvoirs publics ».

EDF-GDF : 74 manifestants interpellés puis relâchés Libération 15-05-09

Samedi 16 mai 2009

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Ces personnes avaient été arrêtées jeudi à Paris après des dégradations intervenues dans les locaux du patronat du gaz.

Les 74 personnes interpellées après des dégradations intervenues jeudi à Paris dans les locaux du patronat du gaz ont été remises en liberté au terme de leur audition, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur.

Les principaux responsables des syndicats CGT de l’Energie en Ile-de-France, avait indiqué la CGT, figuraient parmi les 74 personnes interpellées au total, selon les décomptes de la préfecture de police.

Les mesures de garde à vue ont été prises à la suite de trois plaintes déposées pour dégradations volontaires, violences volontaires et menaces réitérées par des responsables de l’association, précise le ministère l’Intérieur.

Michèle Alliot-Marie, qui souligne son attachement à la liberté d’expression et au dialogue social, rappelle que la violence ne saurait pour autant être admise comme une forme normale de contestation syndicale, ajoute le communiqué.

Des salariés d’ERDF et GrDF ont, selon la police, commis des dégradations dans les bureaux de l’Association française de gaz (AFG), qui regroupe les grandes entreprises du secteur du gaz, hébergée au siège de l’Union nationale des employeurs de l’industries gazières (Unemig, 62 rue de Courcelles).

«Ils ont abîmé des bureaux, une salle de réunion. Il y a eu des dégâts d’ordinateurs et de mobiliers, qui ont été choquants pour le personnel, et des responsables locaux ont appelé la police», a confirmé à l’AFP Michel Astruc, vice-président de l’Unemig.

La manifestation avait été tenue à l’appel de Sud et de la CGT.

Des sources policières ont affirmé en outre que des dégradations ont également eu lieu au 23, rue de Vienne, au siège de l’unité réseau électrique d’ERDF-GrDF Paris, mais les directions ont démenti toute dégradation sur ce site.

Selon une commerçante du quartier qui a joint l’AFP sous couvert d’anonymat, une coupure de courant est intervenue «entre 15 heures et 17 h 30», dans tout le quartier autour de la rue de Courcelles.

ERDF n’avait pas pu confirmer cette information jeudi soir. Mais selon Maurice Marion, porte-parole de la CGT Energie, «il est fort possible que des coupures d’électricité aient eu lieu, car les bâtiments du patronat sont des cibles», pour obtenir la réouverture de négociations salariales de la branche énergie. Par contre, «les dégradations ne sont pas des méthodes de la CGT», a-t-il observé.

Contrairement à des déclarations initiales de source policière, aucune coupure de gaz n’a eu lieu sur le secteur jeudi après-midi. «Il n’y a pas eu de coupures de gaz», a indiqué à l’AFP une porte-parole de GrDF.

Dans un communiqué, la Fédération Sud-Energie, fait état de «74 agents d’ERDF-GRDF, qui s’apprêtaient à tenir une assemblée du personnel devant le 23 bis rue de Vienne», affirmant que certains «ont été embarqués par la police, sous un prétexte inconnu».

Pour le vice-président de l’Unemig, «on assiste à quelques manifestations particulièrement vives pour ne pas dire violentes alors que dans le même temps les négociations qui se sont produites au niveau de la branche professionnelle et de l’entreprise ont permis de régler la plupart des difficultés rencontrées ces derniers temps».

«Il ne faut pas assimiler les auteurs de ces actes avec la majorité des collaborateurs qui sont au travail», a-t-il ajouté.

Sud et la CGT ont condamné les méthodes «irresponsables d’intimidation et de répression utilisées par le patronat et les pouvoirs publics».

(Source AFP)

Villiers-le-Bel : ouverture de deux informations judiciaires NOUVELOBS.COM | 14.05.2009

Vendredi 15 mai 2009

Elles devront déterminer dans quelles circonstances deux hommes ont été grièvement blessés à l’œil et cinq policiers légèrement atteints lors d’affrontements entre des jeunes et des forces de l’ordre.

Lors des précédents affrontements entre des jeunes et la police à Villiers-le-Bel en 2007. (Reuters)

Lors des précédents affrontements entre des jeunes et la police à Villiers-le-Bel en 2007. (Reuters)

Après les affrontements samedi dernier entre des jeunes et les forces de l’ordre à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise), deux information judiciaires ont été ouvertes mercredi 13 mai pour savoir dans quelles circonstance deux hommes ont été grièvement blessés et cinq policiers légèrement atteints. Appelés pour un tapage nocturne des policiers ont essuyé des tirs de projectiles venant de jeunes réunis à l’occasion d’un barbecue. Deux CRS et trois policiers ont été légèrement blessés et deux hommes de Villiers-le-Bel âgés de 21 et 31 ans ont été grièvement touchés à l’œil.

Tirs de flash-ball ?

Marie-Thérèse de Givry, la procureur de Pontoise a expliqué à l’AFP avoir ouvert une première information judiciaire pour blessures involontaires contre X afin d’ »éclaircir les circonstances dans lesquelles deux habitants ont été touchés à l’œil et pour leur permettre de se constituer parties civiles et d’avoir accès au dossier ». Mardi, la procureur avait déjà saisi l’Inspection générale de la police nationale et lancé une enquête « menée par des policiers extérieurs au Val-d’Oise ». Celle-ci devrait notamment déterminer si les deux hommes ont été blessés par des tirs de flash-ball.
Marie-Thérèse de Givry a ensuite ouvert une seconde information judiciaire pour violences volontaires contre des forces de l’ordre, pour connaître les circonstances dans lesquelles des policiers et des CRS ont été blessés.

« Il ne participait pas aux affrontements »

Le premier blessé de 31 ans « dit qu’il mangeait un sandwich dans la rue quand des forces de l’ordre sont arrivées », a affirmé mardi son avocate, Caty Richard, soulignant qu’ »il a été touché à l’œil par ce qu’il dit être une balle sans qu’on sache si c’est une balle, un flash-ball ou un gomme-cogne ».
L’homme a porté plainte pour violences par personne dépositaire de l’autorité publique, avec arme. Mercredi, son avocate s’est réjouie des deux informations judiciaires distinctes, « dans la mesure où (son) client a toujours affirmé qu’il n’avait pas pris part aux affrontements entre jeunes et policiers ».

Policiers supplémentaires

L’information judiciaire concernant les policiers et CRS devra déterminer quant à elle si les forces de l’ordre ont été victimes d’un guet-apens. « C’était un guet-apens, une centaine de jeunes encagoulés attendaient les forces de l’ordre avec des pierres et des bouteilles », a expliqué Francis Debuire, secrétaire du Syndicat général de la police (SGP-FO) du Val-d’Oise.
Depuis la mort en novembre 2007 de deux adolescents tués dans la collision de leur moto avec un véhicule de police, les affrontements entre jeunes et policiers sont récurrents à Villiers-le-bel. Depuis les affrontements de samedi, des policiers supplémentaires ont été postés autour de la ville, où tout le monde craignait de nouvelles émeutes. (Nouvelobs.com avec AFP)

Les rapports entre la police et les citoyens se dégradent NOUVELOBS.COM | 14.05.2009

Vendredi 15 mai 2009

Un rapport de la Ligue des droits de l’Homme s’inquiète, entre autres, de la « disproportion entre les moyens nécessaires pour réaliser une interpellation et ceux qui sont réellement déployés », et d’une politique du « tout-sécuritaire ».

Les rapports entre la police et les citoyens se dégradent NOUVELOBS.COM | 14.05.2009 dans Methodes policieres 664410

 

Dans un rapport rendu public jeudi 14 mai, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Syndicat de la magistrature (SM) et le Syndicat des avocats de France (Saf) dressent « le constat amer » de la « dégradation continue des rapports entre les citoyens et leur police ».
Les trois organisations de gauche ont créé en 2002 une « commission nationale citoyens-justice-police » dans le but « d’enquêter sur des faits dont elle est saisie par des citoyens » et « d’analyser les dysfonctionnements du système judiciaro-policier », a précisé Mathieu Bonduelle, secrétaire général du SM lors d’une conférence de presse à Paris.

Gardes à vue : + 35% en 5 ans

Leur rapport bisannuel d’une soixantaine de pages s’inquiète notamment de « la disproportion, voire la démesure, entre les moyens nécessaires pour réaliser une interpellation et ceux qui sont réellement déployés, rendant ces opérations dangereuses et traumatisantes ».
Le document contient plusieurs témoignages d’interpellations musclées avec « menottages quasi systématiques » et fouilles corporelles « intrusives ». La commission déplore en outre les « pratiques, en constante augmentation, qui consistent à placer un individu en garde aux fins manifestes d’intimidation ».
Selon l’Observatoire nationale de la délinquance (OND), le nombre des gardes à vue est passé de 426.671 en 2003 à 577.816 en 2008, soit une hausse de 35% en cinq ans.
La commission s’émeut également du « manque criant de formation et d’encadrement du personnel sur le terrain ». Le président de la LDH, Jean-Pierre Dubois, a décelé derrière ces pratiques la marque d’une « politique du chiffre et du tout-sécuritaire ».
(Nouvelobs.com)

Enquête de la police des police après des violences à Villiers-le-Bel LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.09

Mardi 12 mai 2009

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Enquête de la police des police après des violences à Villiers-le-Bel LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.09 dans Banlieues l

‘Inspection générale de la police nationale a été saisie, mardi 12 mai, pour tenter de faire toute la lumière sur des affrontements entre la police et des groupes de jeunes, samedi. Deux personnes ont été grièvement blessées à l’œil et cinq policiers ont été légèrement blessés par des tirs de projectiles, selon une cource judiciaire citée par l’AFP. Selon cette même source, les deux hommes blessés sont âgés de 21 ans et 31 ans.

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L’individu de 31 ans « dit qu’il mangeait un sandwich dans la rue quand des forces de l’ordre sont arrivés, a expliqué son avocate, Me Caty Richard. Il a alors été touché à l’œil par ce qu’il dit être une balle sans qu’on sache si c’est une balle, un flash-ball ou un gomme-cogne », ajoute-t-elle. Les deux hommes auraient perdu définitivement l’usage d’un œil, selon Le Parisien. « Je veux qu’il y ait une réelle investigation et pas qu’on parte du principe qu’il était opposé aux forces de l’ordre », a poursuivi Me Caty Richard.

Les affrontements entre jeunes et policiers sont réguliers à Villiers-le-Bel depuis la mort en novembre 2007 de deux adolescents tués dans la collision de leur moto avec une voiture de police et les deux nuits de violences qui avaient suivi.

Explosion du nombre de gardes à vue en France depuis 5 ans LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.09

Mardi 12 mai 2009

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Explosion du nombre de gardes à vue en France depuis 5 ans LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.09 dans Methodes policieres le nombre des gardes à vue en France est en forte augmentation. C’est ce qu’indique l’Observatoire national de la délinquance (OND) dans un rapport publié mardi 12 mai, qui pointe une hausse de 35,42 % en cinq ans, plus rapide que le nombre de personnes poursuivies en justice (22,56 % durant la même période).

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D’après ce rapport, 577 816 gardes à vue ont eu lieu en 2008 contre 426 671 en 2003. Une forte hausse, qui concerne également les personnes mises en cause, c’est-à-dire poursuivies en justice, dont le nombre a bondi de 956 423 à 1 172 393. Le rapport souligne, en outre, qu’en 2008, la proportion gardes à vue/mis en cause a été la plus importante (91,19 %) en matière de vols avec violences, et la plus faible dans le domaine des infractions économiques et financières (26,50 %).

En matière de résultats, en revanche, l’OND met en exergue une très nette amélioration, affirmant notamment que le taux d’élucidation des atteintes aux biens a progressé de 29,34 %, avec 14,90 % des faits constatés élucidés en 2008, contre 11,52 % en 2003. Pour les atteintes non crapuleuses à l’intégrité physique, ce taux a même atteint 76,80 % en 2008 contre 72,18 % cinq ans auparavant. Les infractions économiques et financières représentent l’unique bémol mis en évidence par le rapport, avec un taux d’élucidation en baisse, de 59,89 % à 51,52 % sur la même période.

Tarnac : Julien Coupat reste en prison LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.09

Mardi 12 mai 2009

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Tarnac : Julien Coupat reste en prison LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.09 dans Coupat une nouvelle demande de remise en liberté de Julien Coupat, incarcéré depuis six mois dans l’enquête sur des sabotages de lignes TGV à l’automne 2008, a été rejetée mardi 12 mai par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.Il s’agissait de la quatrième demande de remise en liberté déposée par Julien Coupat, 34 ans, incarcéré depuis le 15 novembre 2008 pour « direction d’une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste ». Soupçonné d’avoir commis des dégradations à caractère terroriste qui ont perturbé le trafic TGV en octobre et novembre 2008, Julien Coupat reste le seul en détention parmi les neuf personnes mises en examen dans cette enquête. Sa compagne, Yldune Levy, avait été remise en liberté le 16 janvier.

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