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Archive pour octobre 2009

Pour la libération immédiate de Patrick Dubreucq, la relaxe de tous les inculpés des 10 et 17 octobre et l’arrêt de toutes les procédures en cours

Vendredi 30 octobre 2009

Pétition à signer et à diffuser massivement

http://3cites.free.fr/spip.php?article18

 

Les évènements du samedi 10 octobre à Poitiers ont entraîné l’arrestation et la condamnation de plusieurs personnes qui visiblement étaient des boucs émissaires. Après 48 heures de garde à vue, 8 prévenus sont passés en comparution immédiate, ce qui, ajouté au battage médiatico-politique, n’a pas permis à la justice de s’exercer sereinement. Toutes ont été condamnées à des peines très lourdes dont de la prison ferme pour trois d’entre elles. Deux d’entre elles, Samuel et Jean-Salvy ont été remises en liberté en attendant le procès en appel, le 10 décembre. Patrick est resté en prison.

 

Pour la libération immédiate de Patrick Dubreucq, la relaxe de tous les inculpés des 10 et 17 octobre et l’arrêt de toutes les procédures en cours dans 10 octobre puce-cebf5 Nous exigeons la libération immédiate de Patrick Dubreucq. Aussi étranger à ceux qui se sont désignés comme « coucous » que le sont Samuel et Jean-Salvy, Patrick Dubreucq n’a pas bénéficié de remise en liberté. Il a été condamné à 4 mois de prison ferme pour avoir jeté un projectile en direction des forces de l’ordre sans que personne n’ait été blessé. La Justice a considéré que ses garanties de représentation en justice et de non réitération étaient insuffisantes.

Parce qu’il vit de minima sociaux, parce qu’il fait partie de ces « exclus », Patrick devrait rester enfermé… C’est la logique de ce pouvoir qui veut réprimer tout particulièrement cette partie de nos concitoyens. Alors qu’à 50 ans passés, il n’a jamais été condamné, il est présenté comme susceptible de réitérer un acte dit « violent », mais exceptionnel, en direction des forces de police. Présenter Patrick comme un risque pour l’ordre public est une sinistre farce. A ce jour, alors que Jean-Salvy et Samuel ont été remis en liberté, Patrick est toujours en prison. Cette décision de maintien en détention de Patrick nous indigne. Dans un souci de justice et de respect de la dignité des personnes, nous exigeons sa libération immédiate.

puce-cebf5 dans 10 octobre Nous exigeons l’acquittement de Patrick Dubreucq, Jean-Salvy Compte, Samuel Bastard et Charles Velghe dont les procès en appel auront lieu le 19 novembre pour le premier et le 10 décembre pour les seconds. Nous n’avons aucune information sur la date de l’appel pour Charles.

puce-cebf5 Nous exigeons de même la relaxe pour tous les inculpés du 10 et du 17 octobre et l’arrêt de toutes les procédures en cours. Notamment celle qui menace de fermer le 23 avenue de Paris, lieu artistique et culturel qui n’a aucun lien avec les événements du 10.

puce-cebf5 Nous réaffirmons que nous ne laisserons pas bafouer les droits d’expression et de manifestation.

puce-cebf5 Nous nous opposons aux multiples formes de répression des mouvements sociaux.

Dans un souci de justice et de respect de la dignité des personnes, nous exigeons la libération immédiate de Patrick Dubreucq, la relaxe de tous les inculpés des 10 et 17 octobre et l’arrêt de toutes les procédures en cours.

Signez, faites signer et diffusez massivement autour de vous la pétition : http://3cites.free.fr

 

Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux

http://antirepression.unblog.fr/ Contact : antirep@free.fr

 

Tract unitaire en cours de signature, d’appel à rassemblement à Tours ce samedi à 15h, place Jean Jaures devant le palais de justice à Tours

Mercredi 28 octobre 2009

. LIBERATION DE PATRICK

. LEVEE DES INCULPATIONS ET SOLIDARITE AVEC LES CONDAMNES INNOCENTS ET BOUCS EMISSAIRES DE POITIERS

Suite aux évènements liés à la manifestation anti-carcérale du 10 octobre à Poitiers, des personnes ont été déclarées coupables de violences sur policiers sans preuves. Huit sont passés en comparution immédiate forcée à la suite de la garde à vue, et trois d’entre elles ont été condamnées de 1 à 4 mois de prison ferme, les autres à du sursis et fortes amendes. Patrick a été condamné à 8 mois de prison dont 4 fermes soupçonné d’avoir lancé une petite pile plate en direction des policiers. Dix autres personnes avaient été relachées à l’issue de la garde à vue, parmi elles trois sont poursuivies pour refus de prélèvement ADN et donc pour « rebellion ».Ce fut un procès expédié, dans le cadre d’un déchainement médiatique et d’une pression de l’Etat à travers le ministre Hortefeux. Ces personnes n’ont pas participé directement aux évènements et ont été arrêtées par la suite, se rendant à un concert organisé dans le cadre de cette journée anti-carcérale, et sont étrangères aux faits qui leur sont imputés. Elles ne servent que de boucs émissaires dans une parodie de justice. Leur seul tort semblerait d’avoir participé à une forme de contestation que ce Pouvoir ne saurait tolérer et ne sait que réprimer. Depuis, des demandes de mise en liberté, accompagnées d’une mobilisation importante à Poitiers, ont été acceptées pour les deux étudiants incarcérés mais pas pour Patrick qui s’est vu refuser ce droit. Pourquoi Patrick n’a t-il pas pu bénéficier de cette demande de mise en liberté ? Patrick est un tourangeaux connu pour participer à nombre de mouvements et de luttes (chomeurs, logement, DAL, sans papiers…) et est humainement apprécié et pas désocialisé contrairement à ce qui est affirmé dans les médias.Le parquet s’est permis de faire appel, Patrick repassera en jugement le 19 novembre, les deux autres le 10 décembre.Nous exprimons notre indignation face à une telle répression aveugle, une telle parodie de justice et face à l’exercice d’une justice de classe, et exprimons notre solidarité et notre soutien à l’ensemble des condamné-es. C’est pourquoi, a la suite d’une forte mobilisation à Poitiers, nous avons décidé de nous mobiliser à Tours, comme dans d’autres villes, avec dans l’immédiat la demande de libération pour Patrick, et la lévée des inculpations pour tout-es les condamné-es. Dans la foulée le Pouvoir fait passer deux décrets qui remettent au gout du jour le décrié fichier edvige, et permet de ficher une grande partie de la population dans une logique de repression de la contestation et des mouvements sociaux. Nous tenons donc aussi à manifester notre opposition à ce typre de fichiers.
Les amendes, frais d’avocats et de justice se montent à une très grosse somme, une caisse de solidarité s’est ouverte à Poitiers pour recueillir les dons solidaires :
chèques à l’ordre de « Acratie ». Adresse : Acratie (CAR) 86310 LA BUSSIERE. Mettre au dos du chèque : “solidarité Poitiers”. Il est possible de passer par les militants tourangeaux en lien qui feront suivre.

RASSEMBLEMENT SAMEDI 31 OCT
à 15h , place Jean Jaures, devant le palais de justice.

Premiers signataires : SUD/SOLIDAIRES, Alternative Libertaire, Coordination des Groupes Anarchistes, Les Amis de Demain Le grand Soir…

Communiqué de presse pour la NR suite à l’article du 23/10 sur la soirée de soutien aux 3 Cités

Dimanche 25 octobre 2009

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux se félicite du succès de la soirée de soutien de jeudi 23 octobre qu’il a organisée au Centre Socio-Culturel des 3 Cités.
Le but premier du Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux est de soutenir tous les inculpés des 10 et 17 octobre. Nous nous réjouissons de la libération de Sam et Jean-Salvy. Nous avons pris des contacts avec leur Comité de soutien pour continuer ensemble vers la levée de toutes les inculpations.
C’était aussi le sens de la manifestation dont nous avons été les initiateurs le lundi 19 octobre et qui a rassemblé un millier de personnes , malgré les intimidations tentées par la préfecture les jours précédents.C’est pourquoi nous avons participé aux initiatives du Comité pour Samuel et Jean-Salvy, tant le samedi 17 octobre que le 24 octobre.

Pour le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux, ce qui s’est passé à partir de samedi 10 octobre s’inscrit dans un processus répressif qui s’est mis en place progressivement. Cela a commencé en avril-mai 2008 avec le gazage des manifestants lycéens à la gare. Puis ce furent les cordons policiers pour briser les blocus de lycéens, les policiers à l’intérieur des lycées, les arrestations de délégués lycéens mandatés, y compris devant leur lycée. Ensuite, ce furent les condamnations. Tout l’arsenal de la répression policière et judiciaire utilisé contre les jeunes des banlieues, a été utilisé contre les jeunes lycéens. Cela a continué.

Durant toute l’année scolaire 2008-2009, toute une série de provocations et de harcèlement policier à l’égard des jeunes militants, étudiants et lycéens a eu lieu. Contrôles d’identité intempestifs, un véritable harcèlement nocturne de certains jeunes, des mises en garde à vue multipliées, des condamnations … C’était du jamais vu à Poitiers. Cela s’inscrivait dans l’escalade répressive voulue par Sarkozy.

C’est précisément pour lutter contre cela que le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux a été crée en avril 2009. Le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux est un collectif d’individus soutenus par des associations, des syndicats et des partis politiques. Il a un blog (http://antirepression.unblog.fr/). Il appelle chacun-e à se mobiliser en tous lieux (facs, lycées, espaces publics) pour manifester son soutien aux inculpés et à leurs familles. Non à la répression des mouvements sociaux !

 

Tract-communiqué du 24 octobre 2009

Samedi 24 octobre 2009

 Non à la répression – Fin des poursuites pour tous les inculpés du 10 et du 17 octobre

Le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux se réjouit de la libération de Sam et Jean-Salvy mais reste mobilisé et demande la fin des poursuites pour tous.

Il rappelle que la date de l’appel du parquet concernant Patrick est le 19 novembre, celle pour Sam, Jean Salvy et probablement pour Charles est le 10 décembre.

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle chacun-e à se mobiliser en tous lieux (facs, lycées, espaces publics) pour manifester son soutien aux inculpés et à leurs familles.


Non à la répression des mouvements sociaux !

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle à soutenir tous les inculpés-condamnés-emprisonnés en versant un don solidaire

Adresser un chèque à l’ordre de « Acratie ». Adresse : Acratie (CAR) 86310 LA BUSSIERE. Mettre au dos du chèque : « solidarité Poitiers ».

Précisons d’abord que le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux ne saurait céder à l’hystérie collective qui a eu lieu après les événements du 10 octobre. Le Comité Poitevin contre le Répression des Mouvements Sociaux, ne condamne pas, il analyse. Il ne justifie pas, il cherche à comprendre.

Pour le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux, ce qui s’est passé à partir de samedi 10 n’est pas arrivé comme ça par hasard. Il s’agit de la suite logique d’un processus qui s’est mis en place progressivement, disons de mars-avril 2006 à aujourd’hui. Pour la partie qui nous intéresse ici, le processus a commencé en avril-mai 2008 avec le gazage des manifestants lycéens à la gare et les brutalités policières qui s’en sont suivies, par exemple les cordons policiers pour briser les blocus, les policiers à l’intérieur des lycées, les arrestations de délégués lycéens mandatés, y compris devant leur lycée… Puis les condamnations, les mises à l’épreuve… Tout l’arsenal de la répression policière et judiciaire utilisé contre les jeunes des banlieues, a été utilisé contre les jeunes lycéens. Il s’en est suivi, durant toute l’année scolaire 2008-2009, toute une série de provocations et de harcèlement policiers à l’égard des jeunes militants devenus étudiants. Les mêmes provocations et harcèlement que connaissent aussi fort bien les jeunes des banlieues : contrôles d’identité intempestifs, appeler les jeunes par leur prénom la nuit, les suivre sans raison, les arrêter, les mettre en garde à vue, les condamner… C’est précisément pour lutter contre cela que le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux a été crée en avril 2009.

Ne pouvons-nous pas penser que, dans ce qui s’est passé depuis le 10 octobre, les forces répressives ont enchaîné erreur sur erreur ? D’abord, ce qui s’est passé le 10 octobre n’est-il pas dû à l’incompétence flagrante des forces de police ? Pourquoi avoir maintenu le transfert des détenus en même temps que le Festival des Expressifs ? Pourquoi avoir tiré des grenades lacrymogènes dans la foule alors que les manifestants avaient déjà disparu ? Pourquoi cette descente de police au lieu culturel 23 avenue de Paris ? Pourquoi ces arrestations arbitraires ? C’est que selon nous la police de Poitiers suivait sa logique, la logique répressive mise en place depuis, au moins, mai-juin 2008, logique que nous venons de décrire et qui s’est retournée complètement contre elle et le système répressif. La logique répressive enclenchée après le 10 octobre, entretenue par les médias et encouragée par le ministre de l’intérieur, s’est emballée. Il semble aujourd’hui clair dans la tête de beaucoup que les inculpés du 10 octobre sont en fait des bouc émissaires. Que la justice fût expéditive, que le procès fût d’exception, que, compte-tenu de la jurisprudence, les peines furent disproportionnées et très injustes. C’est selon nous que, signe du caractère clairement de plus en plus autoritaire de l’Etat français, le pouvoir judiciaire est aux ordres du pouvoir exécutif. D’autant plus que ce qui est apparu clairement lors de la manifestation du samedi 17 octobre, et les élus qui ont défilé le 19 octobre avec leur écharpe tricolore ne s’y sont pas trompé, c’est que le pouvoir législatif était dorénavant aux ordres de l’exécutif. Il faut se rendre à l’évidence : puisque, même s’ils résistent encore, et le pouvoir judiciaire et le pouvoir juridique sont sous la coupe du pouvoir exécutif, nous sommes de plus en plus dans un Etat où se multiplient les lois attentatoires aux libertés. Ce qui est attesté par les deux fichiers passés en force par décret par le ministre de l’intérieur le week end dernier et par les nombreux cars de CRS et de gardes mobiles qui quadrillaient la ville lors de la manifestation du 19 octobre et du jugement de jeudi matin 22 octobre.

Tract-communiqué du 24 octobre 2009

Samedi 24 octobre 2009

 Non à la répression – Fin des poursuites pour tous les inculpés du 10 et du 17 octobre

Le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux se réjouit de la libération de Sam et Jean-Salvy mais reste mobilisé et demande la fin des poursuites pour tous.

Il rappelle que la date de l’appel du parquet concernant Patrick est le 19 novembre, celle pour Sam, Jean Salvy et probablement pour Charles est le 10 décembre.

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle chacun-e à se mobiliser en tous lieux (facs, lycées, espaces publics) pour manifester son soutien aux inculpés et à leurs familles.


Non à la répression des mouvements sociaux !

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle à soutenir tous les inculpés-condamnés-emprisonnés en versant un don solidaire

Adresser un chèque à l’ordre de « Acratie ». Adresse : Acratie (CAR) 86310 LA BUSSIERE. Mettre au dos du chèque : « solidarité Poitiers ».

Précisons d’abord que le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux ne saurait céder à l’hystérie collective qui a eu lieu après les événements du 10 octobre. Le Comité Poitevin contre le Répression des Mouvements Sociaux, ne condamne pas, il analyse. Il ne justifie pas, il cherche à comprendre.

Pour le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux, ce qui s’est passé à partir de samedi 10 n’est pas arrivé comme ça par hasard. Il s’agit de la suite logique d’un processus qui s’est mis en place progressivement, disons de mars-avril 2006 à aujourd’hui. Pour la partie qui nous intéresse ici, le processus a commencé en avril-mai 2008 avec le gazage des manifestants lycéens à la gare et les brutalités policières qui s’en sont suivies, par exemple les cordons policiers pour briser les blocus, les policiers à l’intérieur des lycées, les arrestations de délégués lycéens mandatés, y compris devant leur lycée… Puis les condamnations, les mises à l’épreuve… Tout l’arsenal de la répression policière et judiciaire utilisé contre les jeunes des banlieues, a été utilisé contre les jeunes lycéens. Il s’en est suivi, durant toute l’année scolaire 2008-2009, toute une série de provocations et de harcèlement policiers à l’égard des jeunes militants devenus étudiants. Les mêmes provocations et harcèlement que connaissent aussi fort bien les jeunes des banlieues : contrôles d’identité intempestifs, appeler les jeunes par leur prénom la nuit, les suivre sans raison, les arrêter, les mettre en garde à vue, les condamner… C’est précisément pour lutter contre cela que le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux a été crée en avril 2009.

Ne pouvons-nous pas penser que, dans ce qui s’est passé depuis le 10 octobre, les forces répressives ont enchaîné erreur sur erreur ? D’abord, ce qui s’est passé le 10 octobre n’est-il pas dû à l’incompétence flagrante des forces de police ? Pourquoi avoir maintenu le transfert des détenus en même temps que le Festival des Expressifs ? Pourquoi avoir tiré des grenades lacrymogènes dans la foule alors que les manifestants avaient déjà disparu ? Pourquoi cette descente de police au lieu culturel 23 avenue de Paris ? Pourquoi ces arrestations arbitraires ? C’est que selon nous la police de Poitiers suivait sa logique, la logique répressive mise en place depuis, au moins, mai-juin 2008, logique que nous venons de décrire et qui s’est retournée complètement contre elle et le système répressif. La logique répressive enclenchée après le 10 octobre, entretenue par les médias et encouragée par le ministre de l’intérieur, s’est emballée. Il semble aujourd’hui clair dans la tête de beaucoup que les inculpés du 10 octobre sont en fait des bouc émissaires. Que la justice fût expéditive, que le procès fût d’exception, que, compte-tenu de la jurisprudence, les peines furent disproportionnées et très injustes. C’est selon nous que, signe du caractère clairement de plus en plus autoritaire de l’Etat français, le pouvoir judiciaire est aux ordres du pouvoir exécutif. D’autant plus que ce qui est apparu clairement lors de la manifestation du samedi 17 octobre, et les élus qui ont défilé le 19 octobre avec leur écharpe tricolore ne s’y sont pas trompé, c’est que le pouvoir législatif était dorénavant aux ordres de l’exécutif. Il faut se rendre à l’évidence : puisque, même s’ils résistent encore, et le pouvoir judiciaire et le pouvoir juridique sont sous la coupe du pouvoir exécutif, nous sommes de plus en plus dans un Etat où se multiplient les lois attentatoires aux libertés. Ce qui est attesté par les deux fichiers passés en force par décret par le ministre de l’intérieur le week end dernier et par les nombreux cars de CRS et de gardes mobiles qui quadrillaient la ville lors de la manifestation du 19 octobre et du jugement de jeudi matin 22 octobre.

Soirée de soutien jeudi 22 à partir de 19h Centre socio-culturel des 3 Cités Place de France

Mardi 20 octobre 2009

Pour tout don solidaire pour soutenir tous les inculpés-condamnés-emprisonnés,adresser un chèque à l’ordre de « Acratie ».
Adresse : Acratie (CAR) 86310 LA BUSSIERE. Mettre au dos du chèque  « solidarité Poitiers ».

 

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Communiqué de presse du 17 octobre

Dimanche 18 octobre 2009

Ce samedi 17 octobre 2009 s’est tenu un rassemblement de soutien aux inculpé-e-s de la journée anti-carcérale du 10 octobre à Poitiers. Mille personnes ont défilé.

A la fin de ce rassemblement, nous avons eu l’occasion d’assister à une énième démonstration de force de la part des représentants de l’ordre. Malgré une ambiance des plus calmes, les forces de l’ordre ont procédé à trois interpellations, interpellations dont l’origine est une provocation policière.

Nous pouvons désormais vous informer de la libération des trois interpellés.
On a vu des policiers avec des flash-balls en position de tir tendu en direction de la foule, on a assisté à l’enfermement de cette manifestation dans le parc Blosssac où la manifestation était venue jusqu’au monument honorant la Résistance et ceux qui ont donné leurs vies quand il était minuit dans le siècle.

Poitiers devient-elle la ville où la police de Sarkozy expérimente les provocations les plus odieuses ? Le pouvoir veut-il interdire toutes le manifestations ? Les éléments les plus provocateurs de la police ont-ils tous les droits à Poitiers ? Existe-t-il un état d’urgence sur le point d’être décrété par le pouvoir en place ?

Ce lundi se tiendra un nouveau rassemblement de soutien aux inculpé-e-s du 10 octobre, à 17h30 Place d’Armes. Soyons nombreux et solidaires !

Une soirée de soutien est également organisée jeudi 22 octobre, à partir de 19h à la Maison de Quartier des 3 Cités, avec concert, repas et discussion.

Pour tout don solidaire pour soutenir tous les inculpés-condamnés-emprisonnés, adresser un chèque à l’ordre de « Acratie ». Adresse : Acratie (CAR) 86310 LA BUSSIERE. Mettre au dos du chèque : « solidarité Poitiers ».

Lundi 19 octobre : Rassemblement 17h30 Place d’Armes

Jeudi 22 octobre : Soirée de soutien, 19h Centre Socio-Culturel des Trois Cités, salle Place de France.

Venez nombreux et nombreuses !

Solidarité avec tou-te-s les inculpé-e-s

Rejoignez massivement le Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux

Comuniqué de presse du Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux – Non à la répression

Jeudi 15 octobre 2009

Rassemblement lundi 19 octobre à 17 h 30 place d’Armes.

Le 12 octobre 2009, à la suite de la Journée anticarcérale organisée le 10 par le Collectif contre la prison de Vivonne, se tenait le « procès » des 8 inculpés.

Un procès marathonien et caricatural dans la forme comme dans le fond. Pendant huit heures trente se sont étalés au grand jour les contradictions flagrantes des témoignages policiers ainsi que l’acharnement du procureur contre les inculpés. Au même moment, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, venu précipitamment à Poitiers, a exercé par ses déclarations un gros coup de pression sur l’institution judiciaire – en demandant des peines de prison ferme pour tous, sans se soucier des preuves, et en violant une fois de plus l’indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir exécutif.

A 1 h 15 du matin, le couperet est tombé :

- Nathalie : Déclarée coupable de détention de feux d’artifice ; 2 mois avec sursis

- Charles : Déclaré coupable de détention de feux d’artifice ; 2 mois avec sursis

- Patrick : Déclaré coupable de violence sur commissaire (jet de pile) ; 8 mois dont 4 avec sursis et 800 euros d’amende

- Serge : Déclaré coupable de dégradations volontaires sur bien privé ; 6 mois avec sursis, 2 ans de mise à l’épreuve (obligation de soins, d’activité et de dédommagement) et 2 850 euros d’amendes

- Samuel : Déclaré coupable de violence sur commissaire ; 6 mois dont 5 avec sursis

- Jean-Salvy : Déclaré coupable de violence sur officier de police ; 6 mois dont 5 avec sursis

- Léo : Déclaré coupable de dégradations volontaires par incendie et jets de pierre ; 6 mois avec sursis

- Candice : Déclarée coupable de dégradations volontaires sur un bien d’utilité publique ; 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve, 300 euros d’amende pour refus d’ADN et 650 euros pour la Mairie de Poitiers

Vont également avoir lieu, le 5 janvier prochain, le procès d’une mineure pour rébellion et refus de prélèvement d’ADN et, le 23 février, celui de deux autres personnes également pour refus de prélèvement d’ADN (ainsi que pour refus de prise de photo et d’empreintes concernant l’une d’entre elles). Enfin, nous venons d’apprendre que le parquet a décidé de faire appel afin d’aggraver les lourdes peines déjà prononcées scandaleusement. L’acharnement du pouvoir à réprimer sans distinction ni ménagement les fractions de la jeunesse précarisée, les militants politiques et syndicaux, les milieux populaires et les SDF ne s’arrêtera donc pas là !

Le procès du 12 octobre et les verdicts prononcés servent pour le gouvernement à jeter quelque chose en pâture à l’opinion publique, alors qu’il peine à prouver l’efficacité de sa politique aussi bien dans le domaine économique que social. La mise en branle du rouleau compresseur médiatico-politique pour criminaliser toute une jeunesse – à travers une description apocalyptique des événements du 10, où on a vu sans cesse revenir les termes d’« émeute », de « casseurs » et d’« ultra-gauche » – a permis d’occulter la répression sauvage et totalement gratuite qu’a exercée le soir même du 10 octobre, durant cinq heures, une horde de policiers désireux de trouver des boucs émissaires au « Numéro 23 », le local qu’une association à caractère culturel et artistique avait mis à disposition afin que puissent se tenir un débat et un concert en clôture de la Journée anticarcérale.

Lors de la manifestation, nous avions noté l’effectif plus réduit qu’à l’ordinaire de la police pour canaliser des formes d’expression politique qu’elle jugeait condamnables et illégales. A 20 heures, nous avons pu remarquer, en revanche, une augmentation spectaculaire de ses forces et de son zèle dans sa chasse aux « pseudo-coupables » : dégradation du matériel de musique (pour plusieurs milliers d’euros) par le versement de jus d’orange dessus et une série de coups de matraque ; distribution de coups également sur les personnes présentes, qui étaient venues débattre puis assister au concert ; contrôles d’identité humiliants (avec obligation de rester assis ou couché, mains sur la tête, durant toute la durée de l’opération). Ces interrogatoires musclés se sont terminés par la mise en garde à vue de 3 personnes, et des menaces de faire fermer le local ont suivi.

Au même moment, le centre-ville subissait un quasi-couvre-feu : arrêt des concerts organisés par Poitiers Jeunes dans le cadre des Expressifs, interdiction de pénétrer dans certains quartiers – l’impressionnant dispositif policier donnant à Poitiers une ambiance de chasse aux jeunes et aux précaires, avec une oscillation entre gardes à vue et garde-à-vous très inquiétante…

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle chacun-e à se mobiliser en tous lieux (facs, lycées, espaces publics) pour manifester son soutien aux condamnés et à leurs familles.

Abandon de l’instruction judiciaire!

Solidarité avec les condamnés !

Libération des incarcérés !

Non à la répression des mouvements sociaux !

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux appelle à un

 

Rassemblement lundi 19 octobre à 17 h 30 place d’Armes.

 

Contact: http://antirepression.unblog.fr/

 

Communiqués, analyses, photos, vidéos sur la manif du 10 octobre

Jeudi 15 octobre 2009

- Une vidéo amateur A comparer avec le récit immédiat des médias Vidéo

- Une autre vidéo amateur

Des photos sur ce qui s’est passé au Pont Neuf

- Les journaux de FR3 :

* du dimanche 12h

* 19/20 France 3 Poitou-Charentes – 11 octobre 2009

* Réunion d’information à la faculté – 19/20 Poitou-Charentes (16 octobre)
* Manifestation silencieuse à Poitiers – 19/20 Poitou-Charentes (17 octobre)

* Manifestation du 19 octobre à Poitiers – 12/13 Poitou-Charentes (20 octobre 2009)
- Le journal de 20h de France 2 – 11 octobre 2009

- Un article sur Philosophos : Mais où donc était la police et qu’ont fait les rares policiers présents ce samedi 10 octobre 2009 à Poitiers ?

Un article et des photos sur le blog de Coccinnelle

- Un article et des photos sur Pourquoi pas Poitiers

- Communiqué de l’Organisation communiste libertaire Poitou, suite à la manifestation anticarcérale de Poitiers le 10 octobre 2009.

Communiqué de presse du NPA Poitiers du 11/10/09 
- Le communiqué du Collectif contre la prison de Vivonne du 11/10/09

- Le communiqué d’information du « collectif 23″ concernant les évènements du 10 octobre

- L’article du Monde du 20-10-09 A Poitiers, la réponse judiciaire contre les casseurs est critiquée

- Une vue extérieure à Poitiers Le forum anarchiste révolutionnaire

- Une excellente analyse :  Vol au-dessus d’un nid de casseurs par Claude Guillon jeudi 22 octobre 2009.

-  Le dossier de la Nouvelle République du 24 octobre :

Violences à Poitiers : le temps des questions

Les deux étudiants sont remis en liberté

* B. Tomasini : “ La liberté d’expression existe ”

* chronologie

* A. Claeys : “ Je ne souscris pas à la thèse du complot ”

* C. Coutelle : “ Ne pas jouer avec l’actualité ”

* S. Braconnier (UMP) : “ Poitiers, ce n’est pas anodin ”

* Jacques Santrot : “ J’ai été très choqué ”

* la phrase :  La vidéosurveillance aurait permis de gagner une demi-heure. »

* Pas une émeute

* Les défenseurs des droits de l’homme sont inquiets

* “ Pas de mouvance dure à Poitiers ”

* Peut-on en croire en un complot politique ?

* Picaros

* le chiffre 2

- Sam sur Europe 1 (26 octobre)

- Poitiers, récit d’un engrenage, L’Humanité, 26 octobre 2009

Le SDF a outragé Hooker Centre presse 14-10-09

Mercredi 14 octobre 2009

Poitiers

Hooker a eu gain de cause. Insulté le 19 août dernier par David, un jeune SDF prenant ses aises rue des Cordeliers à Poitiers, il a pris connaissance, hier, de la décision du jugement qui s’est tenu le 8 septembre dernier au tribunal correctionnel de Poitiers. David a été condamné à une peine de 3 mois avec sursis et de 140 heures de travaux d’intérêt général et d’une amende de 150€.

Il est reproché à David d’avoir accusé ce policier surnommé Hooker par ses collègues (du nom d’un personnage de télé) d’adopter un comportement fasciste et de faire du racisme anti-SDF en multipliant le PV à 11 €pour regroupements de chiens et consommation d’alcool sur la voie publique.

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