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Ce week-end, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, a adressé une lettre ouverte au maire de Poitiers. En voici quelques extraits : « Le samedi 6 février à Poitiers, à l’appel de plusieurs associations, une manifestation calme du début à la fin, pour dénoncer les pratiques illégales de la préfecture de la Vienne, et en soutien aux “ sans-papier ” […] s’est terminée par l’arrestation brutale et la garde à vue de six jeunes manifestants. Devant le tollé général, une première entrevue a eu lieu lundi 8, au soir, entre les associations organisatrices, Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément. Elle a débouché sur un communiqué de presse commun aux deux députés. Le maire de Poitiers, seulement représenté à cette première entrevue par son directeur de cabinet, a reçu à son tour, jeudi matin, une partie des associations organisatrices et a fait une déclaration, non seulement publiée dans la presse, mais aussi largement envoyée par courrier postal et par courriel aux habitants de Poitiers et de la Cap. […] Alain Claeys demande […] de “ refuser tout amalgame ” entre la manifestation du 10 octobre et celle du 6 février. Certes, mais comment, à son tour, peut-il, en renvoyant dos à dos des dégradations matérielles et la liberté de manifester, occulter les brutalités répressives ? » […] “ Le coût humain de la répression ” « La déclaration publique du maire de Poitiers ne peut qu’envenimer les choses. Puisqu’il choisit de privilégier le matériel sur l’humain et le social, et que donc il prend fait et cause pour la police et la préfecture et pour le capitalisme, il se place d’emblée dans le camp de la répression sans chercher les causes profondes du malaise, s’ôtant, par là même, l’occasion d’agir efficacement pour protéger les plus fragiles, particulièrement les jeunes. Nous exigeons donc que le maire de Poitiers condamne fermement l’attitude irresponsable de la police et de la préfecture. Nous exigeons aussi qu’il s’intéresse au plus haut point au coût humain des déprédations de l’économie libérale et de la répression qui lui est inhérente. » |
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