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En ouverture des débats du conseil municipal lundi, Maryse Desbourdes (NPA) s’est livrée à une charge en règle à propos de la manifestation du 6 février qui avait donné lieu à interpellations et gardes à vue. « C’est une véritable provocation. La répression policière ça suffit ! Nous sommes tous indignés à gauche. Pas vous Monsieur Claeys ? Nous attendons une autre réponse que votre dernier communiqué. » |
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Archive pour février 2010
Manifs : la charge de Maryse Desbourdes NR 24-02-10
Mercredi 24 février 2010Yves Jean : “ Non au fichage généralisé ” NR 24-02-10
Mercredi 24 février 2010
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Yves Jean, conseiller municipal, s’est fait le porte-parole des élus socialistes pour réagir aux « atteintes aux libertés individuelles tant à Poitiers qu’au niveau national ». |
Vague de tags vengeurs NR-CP 24-02-10
Mercredi 24 février 201024/02/2010 09:32 | Justice – Faits Divers | POITIERS | Imprimer
Vague de tags vengeurs
Menaces de mort et insultes contre la police, messages anticapitalistes…Les murs du centre-ville de Poitiers étaient couverts de tags, hier matin.
L’équipe des effaceurs était à l’oeuvre très rapidement, hier matin, sur les façades de la mairie de Poitiers.
ecoupaye
Au cours de la nuit de lundi à mardi, une vingtaine de tags ont été tracés à la bombe de peinture rouge sur des façades du centre-ville. Pas n’importe lesquelles. Les cibles sont symboliques: banques et institutions.
Et les invectives désignent trois cibles: le directeur de la police et le maire de Poitiers, les policiers de la BAC et les banques. Le message reprend une thématique nationale sur des banques soupçonnées de dénoncer des sans-papiers. Ce sont ces mêmes banques qui avaient été ciblées par des dégradations à l’acide début février.
Gommage
express
Les tagueurs y sont allés au culot, traçant des inscriptions de grande taille sur la façade de la mairie, le commissariat, le palais de justice plusieurs banques et divers murs du plateau.
L’équipe des effaceurs de tags de la mairie s’est mise à l’oeuvre très rapidement, hier matin mais de manière ciblée, sur les bâtiments publics. Elle a gommé dare-dare le tag de la façade ? « Claeys Papineau même combat » ? associant le maire de Poitiers et le patron de la police. Juste derrière, le même patron de la police est comparé à Pétain quand il n’est pas directement menacé de mort sur d’autres murs ainsi que les fonctionnaires de la BAC.
L’ampleur de la vague de tags a nécessité, sinon du temps, du moins un nombre suffisamment important de petites mains. Elles sont passées au travers des mailles du filet policier. Personne n’a été interpellé, confirme le parquet de Poitiers.
Une enquête a été ouverte sur ces inscriptions qui s’affichent en grand pour la première fois dans le centre-ville. Elles font écho aux tensions qui existent, depuis le 10 octobre dernier, entre la police et des militants poitevins, dont certains ont choisi ce nouveau mode de provocation.
Hier, deux jeunes femmes passaient en justice (lire page 6) pour avoir refusé le prélèvement ADN lors de la vague d’interpellations qui a suivi les violences commises à Poitiers après la manifestation anticarcérale du 10 octobre 2009.
Indiscret. Un commissaire menacé à Montpellier. Le commissaire Desmartin, en poste à Poitiers lors des violences du 10 octobre, est désormais en fonction à Montpellier.
C’est dans cette ville qu’il a été la cible, la semaine dernière, d’inscriptions menaçantes de la même veine que celles retrouvées hier matin à Poitiers.
Les inscriptions sont attribuées, de source policière, à des Poitevins venus participer à un rassemblement baptisé la Journée des Gueux. Une manifestation émaillée par des incidents entre les festivaliers et la police locale.
24/02/2010 04:32 | Justice – Faits Divers | POITIERS | Imprimer
••• Silence radio des autorités et du maire
Le « V » de vendetta fait écho à une symbolique utilisée lors de la manif du 10 octobre.
ecoupaye
« En parler c’est donner encore un écho à ces inscriptions. C’est exactement ce qu’ils recherchent. C’est devenu leur nouveau jeu », relève un policier. Faut-il pour autant passer sous silence des inscriptions qui barrent de nombreux murs du centre-ville et qui, fait aggravant, profèrent des menaces de mort directes? Les faits durent depuis plusieurs mois et ciblent plus particulièrement le patron de la police. Les inscriptions, d’abord confidentielles, deviennent de plus en plus visibles. Elles s’affichent désormais jusque sur le commissariat ou la mairie. Difficile de ne pas réagir. C’est pourtant le choix des autorités malgré la gravité des propos tenus. Le préfet, représentant de l’État et garant de l’ordre public, n’a pas souhaité réagir à notre sollicitation. Le directeur de la police non plus. Il avait déjà fait savoir qu’il portait plainte à chaque attaque. Quant au maire de Poitiers, il renvoie à un précédent communiqué qui rappelait à chacun ses responsabilités.
24/02/2010 04:32 | Justice – Faits Divers | POITIERS | Imprimer
Un commissaire menacé à Montpellier
Le commissaire Desmartin, en poste à Poitiers lors des violences du 10 octobre, est désormais en fonction à Montpellier.
C’est dans cette ville qu’il a été la cible, la semaine dernière, d’inscriptions menaçantes de la même veine que celles retrouvées hier matin à Poitiers.
Les inscriptions sont attribuées, de source policière, à des Poitevins venus participer à un rassemblement baptisé la Journée des Gueux. Une manifestation émaillée par des incidents entre les festivaliers et la police locale.
Emmanuel COUPAYE
Emmanuel COUPAYE
L’insécurité, l’échec de Sarkozy L’Express 24-02-10
Mercredi 24 février 2010TOUS LES JOURS, TOUTE L’INFO
L’insécurité, l’échec de Sarkozy
Par Pascal Ceaux, Eric Pelletier, Jean-Marie Pontaut, publié le 24/02/2010 à 11:36 - mis à jour le 24/02/2010 à 12:58
A l’Intérieur puis à l’Elysée, le président a fait de ce dossier un étalon de sa politique. Or, ni les efforts déployés ni certains succès ne sont parvenus à enrayer les tendances lourdes de la violence. Du discours aux résultatats, analyse d’un bilan qui interpelle aussi la gauche.
En cette fin du mois d’août 2009, Nicolas Sarkozy ne décolère pas. La faute aux mauvais chiffres de la délinquance, à des statistiques revêches. Le président a donc convoqué à l’Elysée le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, et ses principaux collaborateurs. Objectif: organiser la riposte à ces résultats insuffisants. Dans le huis clos du bureau présidentiel, le chef de l’Etat ne ménage pas son ami de presque trente ans. Avec lui, il peut s’épargner les précautions oratoires réservées à Michèle Alliot-Marie, le prédécesseur de « Brice ». Un sursaut est exigé, et au plus vite. Stoïque, Hortefeux encaisse.
Violences scolaires
Ce qu’il a dit: « Ce qui s’est passé à Gagny doit nous servir de leçon. [...] Les établissements scolaires doivent être sanctuarisés. » (18 mars 2009, en visite en Seine-Saint-Denis)
Ce qu’il a fait:Une semaine après l’intrusion d’une vingtaine de jeunes encagoulés au lycée professionnel Jean-Baptiste-Clément, Nicolas Sarkozy frappe fort. Du commissariat local, entouré de Xavier Darcos, alors ministre de l’Education nationale, et de Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, le président présente son plan de protection scolaire et de lutte contre les bandes. « L’impunité ne sera jamais la politique du gouvernement. [...]. On n’est pas décidés à accepter qu’il y ait un autre événement de cette nature », déclare-t-il.
Près d’un an après, les mots ont été suivis d’actes. Mais pas encore de résultats. Les outils sont là: les équipes mobiles de sécurité (EMS) doivent être installées partout d’ici au 30 mars; les diagnostics de sécurité ont été établis dans les 184 établissements les plus exposés; les policiers et gendarmes référents ont été relancés; les proviseurs sont formés à la gestion de crise. Il n’empêche: l’actualité des dernières semaines en région parisienne, entre le jeune Hakim, poignardé au Kremlin-Bicêtre, et l’élève attaqué au cutter à Thiais, donne à ces mesures un aspect bien dérisoire. Deux chantiers majeurs doivent surtout être engagés: la récolte de données statistiques fiables, afin d’évaluer la violence, et l’éducation à la citoyenneté des élèves les plus difficiles. Un travail de longue haleine, pas vraiment en accord avec le temps du politique.
Laurence Debril
Le président le fait comprendre à plusieurs interlocuteurs: depuis son départ de la Place Beauvau, en 2007, ses successeurs dilapident l’ »héritage ». Son héritage. Ses deux passages en cinq ans à l’Intérieur (2002-2004, 2005-2007) l’ont marqué. Il a aimé la maison Police, il y a affiné sa stature présidentielle en se façonnant, de déclarations offensives en mesures ciblées, une image de champion de la sécurité. N’a-t-il pas fait fléchir la « courbe de la délinquance générale » de plus de 14 points depuis 2002? Et voilà que cet édifice -ce travail d’une vie ministérielle- lui semble soudain menacé. Depuis le début de 2009, la tendance repart à la hausse, tirée notamment par les cambriolages de résidences principales.
Ce qui s’est passé à Gagny doit nous servir de leçon. (…) Les établissements scolaires doivent être sanctuarisés.
Le 2 septembre, le président s’invite donc Place Beauvau, à la réunion des directeurs départementaux de sécurité publique et des commandants de groupement de gendarmerie. Brice Hortefeux n’a été prévenu que la veille de cette visite. La démarche chaloupée, l’oeil des mauvais jours, Nicolas Sarkozy va droit au but. « Ceux qui sont fatigués, au revoir! », lâche-t-il devant un public médusé. Plus diplomatique, son ministre exige de ses troupes un sérieux « coup de collier ». Magie de la statistique policière? Conséquence des circulaires qui pleuvent sur les préfets comme les pluies d’automne sur les jardins de l’Elysée? Les quatre derniers mois vont sauver, à eux seuls, une année 2009 bien mal engagée. Au final, ils permettront d’afficher in extremis une « septième année de baisse consécutive » de la délinquance depuis le retour de la droite aux affaires.
Incendies de voitures
Il a dit: « Il faut mettre fin à la détestable habitude de brûler des voitures à Strasbourg. Maintenant, il faut que ça cesse. » 24 octobre 2002, visite en Alsace).
Il a fait: Cette déclaration vient à la suite d’émeutes (44 véhicules incendiées, 3 pompiers blessés) dans la capitale alsacienne. Le ministre de l’Intérieur, qui promet le remplacement des véhicules et l’indemnisation des propriétaires, annonce des renforts, afin « d’aller chercher les délinquants où ils se trouvent ». « Il faut qu’on leur mène la guerre », ajoute-t-il. Huit ans plus tard, ce type de violence perdure. Surtout à Strasbourg, lors de la nuit du Nouvel An: en 2009, une soixantaine de voitures ont été brûlées, pour 70 en 2008.
Pascal Ceaux
Après avoir stigmatisé l’incurie des socialistes en 2002, Nicolas Sarkozy s’en prend, cette fois, à l’apathie supposée des siens. Mais celui qui a théorisé le programme de l’UMP en matière de sécurité ne peut s’exonérer de ses propres échecs. Son bilan ne saurait se résumer à une courbe en apparence flatteuse, mais en trompe-l’oeil, de la délinquance générale… et à un art consommé du verbe. Sarkozy, le ministre, Sarkozy le candidat, ont su faire de la sécurité un thème porteur, en donnant l’illusion d’avoir ramené l’ordre.
Depuis le début de 2010, l’actualité sonne comme un douloureux rappel. Des agressions en milieu scolaire attisent le ras-le-bol des enseignants et trahissent une forme d’impuissance de l’Etat. Le meurtre d’une jeune mère, Tania, tuée par son ex-compagnon, le 16 février, en région parisienne ajoute au malaise. La victime s’était plainte des menaces de mort de cet homme jugé dangereux. Mais ni la police ni l’administration n’ont su l’aider. Les tendances lourdes sont tout aussi embarrassantes pour le Président: hausse des agressions contre les personnes, progression de la délinquance des mineurs, persistance du sentiment d’insécurité.
Comment expliquer ces difficultés? Pendant la période 2002-2010, Nicolas Sarkozy n’a pourtant pas lésiné sur les moyens. Intégration de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur, renouvellement des équipements, nouvelle organisation à Paris et en banlieue, boom de la police technique et scientifique… Ce changement n’a pas encore porté ses fruits. Parallèlement, la majorité a accru les moyens répressifs. A l’instigation du ministre puis du président, une vingtaine de lois sur la sécurité ont été votées depuis 2002, au risque d’empiler des textes pas toujours applicables. Et de se voir reprocher des dispositions de circonstance, sur le thème « un fait divers, une loi ». Sans résultats à court terme, là non plus.
Le pays est confronté en effet à une hausse irrépressible des « atteintes à l’intégrité physique » (vols avec violence, coups et blessures, menaces et chantages…). En douze mois, de février 2009 à janvier 2010, elles ont progressé de 2,6%. Ce phénomène, très français et très persistant, était certes perceptible depuis 1996, donc bien avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère, mais celui-ci n’a pas réussi à le juguler, malgré ses engagements répétés. En revanche, le nombre d’ »atteintes aux biens » (vols, dégradations…) n’a jamais été aussi faible, même si cette performance positive ne relève pas seulement de l’action de la police : la meilleure sécurisation des véhicules et des domiciles contre les risques d’effraction ou de cambriolage y est pour beaucoup.
Hooliganisme
Il a dit: « Nous voulons débarrasser nos stades des voyous, qui n’ont rien à y faire. » (19 octobre 2005, à l’Assemblée nationale).
Il a fait: Cette déclaration d’intention de Nicolas Sarkozy a été précédée, et suivie, par beaucoup d’autres propos concernant la violence dans le football. Si des mesures ont été prises (multiplication des interdictions de stade, création d’une Division nationale de lutte contre le hooliganisme…), l’échec est patent et a donné lieu, récemment, à une passe d’armes entre le ministère de la Justice et celui de l’Intérieur. Ces derniers mois, de graves incidents ont impliqué des Niçois, des Stéphanois, des Marseillais, des Parisiens. Le président de la République, supporter du PSG, n’a jamais eu raison des hooligans du club de la capitale, dont les meneurs sont pourtant connus de la police.
Philippe Broussard
La hausse des agressions tranche avec la situation à l’étranger. Aux Etats-Unis, ce type de délinquance a baissé de 18,2% depuis 1996. En Allemagne, les agressions ont diminué pour la première fois en 2008, interrompant la hausse continue amorcée en 1996. En Angleterre et au pays de Galles, où la tendance est encore plus nette (-5,8% l’année passée), le taux d’agressions rapporté à la population reste cependant près de trois fois supérieur à celui de la France. « Nous assistons à une progression constante des violences physiques non crapuleuses, celles qui n’ont pas pour objet le vol, constate Christophe Soullez, de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Les services de police et de gendarmerie en comptabilisaient près de 240 000 l’année dernière. Une majorité d’entre elles sont commises dans la sphère familiale au cours d’incidents de la vie quotidienne, comme les différends entre les automobilistes et entre voisins. »
Dans ce contexte défavorable, Brice Hortefeux ne pourra pas compter sur des renforts humains. Le ministre de l’Intérieur n’a pas été appuyé par son ami président: comme dans les autres secteurs de la fonction publique, la Révision générale des politiques publiques (RGPP), qui a pour but la diminution des dépenses de l’Etat, impose des restrictions d’effectifs.
Multirécidive
Il a dit: « La société doit se défendre, et la multirécidive doit être punie plus sévèrement que la simple récidive. » 14 juin 2005 à l’Assemblée nationale.
Ce qu’il a fait: Ce jour-là, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, réagit à l’assassinat de Nelly Crémel, enlevée et tuée en Seine-et-Marne, alors qu’elle faisait son jogging. La loi du 10 août 2007, votée après son accession à la présidence de la République, instaure des peines planchers pour les récidivistes de crimes et délits graves (environ 20 000 condamnations ont été prononcées à ce jour selon la chancellerie). Elle autorise la levée de l’excuse de minorité pour des mineurs de plus de 16 ans et prévoit la suppression de la liberté conditionnelle de détenus qui ne se soumettent pas aux injonctions de soins.
Eric Pelletier
La culture du résultat suscite de plus en plus de réserves
En 2010, police et gendarmerie perdront 2744 postes. La tendance se poursuivra au moins jusqu’en 2012. « Le redéploiement des forces a des limites. Remplacer les policiers par des caméras, comme c’est prévu, n’est pas satisfaisant; on a besoin de créer des liens avec la population », affirme Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire de Toulouse (PS) et ancien conseiller de Jean-Pierre Chevènement au ministère de l’Intérieur.
Parmi les policiers et les gendarmes, la grogne gagne lentement du terrain. La culture du résultat, un moment compensée par les avantages matériels, suscite de plus en plus de réserves. « L’arrivée de Nicolas Sarkozy avait soulevé un grand espoir. Elle s’est traduite par une mobilisation sans précédent et des résultats. Mais, aujourd’hui, les policiers ne se sentent pas soutenus », confirme Sylvie Feucher, secrétaire générale du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN, majoritaire).
Sentiment d’insécurité
Il a dit: « Je le dis sans ambages: je suis fier de ces résultats. Je suis fier que les Français se sentent davantage en sécurité [et] que la peur, dans notre pays, ait reculé. » (11 janvier 2007, au ministère de l’Intérieur)
Il a fait:Difficile d’évaluer un « sentiment », d’autant que les enquêtes dites de « victimation », auprès des ménages n’existaient pas en 2002. Les plus récentes montrent que la fréquence du sentiment d’insécurité a progressé en 2009 (10,6% des personnes interrogées disent y être confrontées), mais sans atteindre le niveau de 2007 (11%). Principaux concernés: les femmes et les jeunes. Les personnes âgées se déclarent moins inquiètes que les autres.
Eric Pelletier
L’alerte de 2009 marque également les limites du dogme de l’intervention, préféré à la police de proximité, raillée en son temps par l’ex-ministre de l’Intérieur. Le sociologue Sebastian Roché, spécialiste de ces questions, se montre très critique face aux options prises: « Les solutions conservatrices ont été privilégiées. Le choix s’est porté sur une police d’intervention. Celle-ci recourt à des moyens techniques (drones, hélicoptères, Flash-Ball…). Sur le terrain, les forces mobiles -CRS ou gendarmes- ou les services spécialisés dans l’action rapide sont de plus en plus utilisés. On a fait le choix de la police « qui arrive trop tard ». Rappelons que c’est en France qu’ont eu lieu, en 2005, les émeutes urbaines les plus graves d’Europe. » La doctrine a cependant évolué à la demande d’élus locaux, parfois issus de l’UMP, avec la création des Unités territoriales de quartier (Uteq). Leur extension est cependant gelée.
Le type de police et les consignes passées ces dernières années aux fonctionnaires ont un corollaire: l’explosion du nombre de gardes à vue, passé de 337 000 en 2001 à 580 000 en 2009 (+70%). Et encore, ce chiffre ne tient-il pas compte des infractions routières, non comptabilisées dans les statistiques de l’Intérieur. Lorsqu’il officiait Place Beauvau, Nicolas Sarkozy faisait des gardes à vue un indicateur phare de la performance des services. Dans son esprit, plus la police y avait recours, plus elle travaillait. Aujourd’hui, même le Premier ministre, François Fillon, dénonce cette inflation. D’autres voix plus inattendues se font entendre, comme celle de l’ancien ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua. Et le président, d’ordinaire prolixe sur ces sujets, reste silencieux. En public, du moins.
Hortefeux en première ligne
Bien calé dans son fauteuil de ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux n’en démord pas. « Il y aura autant d’initiatives qu’il y aura de problèmes, affirme-t-il. La marque du sarkozysme, c’est l’anticipation, la réactivité et la culture du résultat. » « Critiquer le nombre de lois est une stupidité, poursuit-il, car la délinquance ne cesse d’évoluer, il faut donc s’adapter. »
Brice Hortefeux, hermétique aux critiques le concernant, défend sans ciller le bilan des huit dernières années. « Lorsque nous sommes arrivés, en 2002, la délinquance avait augmenté de 14% pendant les cinq années du gouvernement de Lionel Jospin. Avec nous, elle a diminué de 14,5%. » Les violences aux personnes font exception, en hausse continue depuis 1996. « Mais depuis quatre mois, dit le ministre, nous sommes parvenus à inverser la tendance. »
Fidèle du chef de l’Etat, il revendique un « soutien total » de l’Elysée. Un soutien nécessaire lorsque les temps deviennent difficiles, minés par les violences scolaires et la polémique sur la garde à vue. Le ministre se dit prêt à une réforme de cette pierre angulaire de la procédure à la française. « J’y mets trois conditions: Ne pas faire des policiers et des gendarmes des boucs émissaires; ne pas aboutir à une victoire des avocats et des juges sur les policiers et les gendarmes; enfin, que les modifications retenues ne perturbent pas l’enquête. Ma priorité, c’est la défense des victimes. »
Pascal Ceaux et Jean-Marie Pontaut
“ La jeunesse est notre avenir protégeons-la ! ” NR 23-02-10
Mardi 23 février 2010
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Ce week-end, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, a adressé une lettre ouverte au maire de Poitiers. En voici quelques extraits : « Le samedi 6 février à Poitiers, à l’appel de plusieurs associations, une manifestation calme du début à la fin, pour dénoncer les pratiques illégales de la préfecture de la Vienne, et en soutien aux “ sans-papier ” […] s’est terminée par l’arrestation brutale et la garde à vue de six jeunes manifestants. Devant le tollé général, une première entrevue a eu lieu lundi 8, au soir, entre les associations organisatrices, Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément. Elle a débouché sur un communiqué de presse commun aux deux députés. Le maire de Poitiers, seulement représenté à cette première entrevue par son directeur de cabinet, a reçu à son tour, jeudi matin, une partie des associations organisatrices et a fait une déclaration, non seulement publiée dans la presse, mais aussi largement envoyée par courrier postal et par courriel aux habitants de Poitiers et de la Cap. […] Alain Claeys demande […] de “ refuser tout amalgame ” entre la manifestation du 10 octobre et celle du 6 février. Certes, mais comment, à son tour, peut-il, en renvoyant dos à dos des dégradations matérielles et la liberté de manifester, occulter les brutalités répressives ? » […] “ Le coût humain de la répression ” « La déclaration publique du maire de Poitiers ne peut qu’envenimer les choses. Puisqu’il choisit de privilégier le matériel sur l’humain et le social, et que donc il prend fait et cause pour la police et la préfecture et pour le capitalisme, il se place d’emblée dans le camp de la répression sans chercher les causes profondes du malaise, s’ôtant, par là même, l’occasion d’agir efficacement pour protéger les plus fragiles, particulièrement les jeunes. Nous exigeons donc que le maire de Poitiers condamne fermement l’attitude irresponsable de la police et de la préfecture. Nous exigeons aussi qu’il s’intéresse au plus haut point au coût humain des déprédations de l’économie libérale et de la répression qui lui est inhérente. » |
Les reproches du Comité poitevin à Alain Claeys CP 23-02-10
Mardi 23 février 2010
23/02/2010 04:33 | Poitiers | POITIERS | Imprimer
Les reproches du Comité poitevin à Alain Claeys
Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux a adressé au maire de Poitiers Alain Claeys une lettre ouverte à propos de sa position sur les mouvements sociaux poitevins et les heurts avec les forces de police et sur la publication d’un communiqué de presse dont Centre Presse s’est fait l’écho. Selon les signataires, ce communiqué ne reflète pas ce qui s’est dit au cours d’une réunion entre le maire et des associations. « De l’avis de tous les participants à cette seconde réunion, les propos de la déclaration publique du maire ne correspondent pas à ce qui s’est dit jeudi matin. Selon eux, la discussion a essentiellement tourné autour du rôle de la police et de son Directeur départemental lors de la manifestation de samedi dernier. Or, cela n’apparaît pas ? sauf sous forme de deux vagues allusions ? dans le communiqué final. »
Le matériel ou l’humain
D’autre part, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux reproche au maire de privilégier le matériel à l’humain. « Alain Claeys demande, on aimerait bien savoir à qui d’ailleurs, de refuser tout amalgame entre la manifestation du 10 octobre (N.D.L.R.: vitrines saccagées et murs tagués) et celle du 6 février (N.D.L.R.: manifestation pour les sans-papiers). Certes, mais comment, à son tour, peut-il, en renvoyant dos à dos des dégradations matérielles et la liberté de manifester, occulter les brutalités répressives? »
Alain Claeys n’a pas souhaité commenter ce courrier. Le maire de Poitiers a toutefois précisé qu’il ne changeait ni un mot ni une virgule à son communiqué.
Jean-François MINOT
Opération anti-stups : les gendarmes au lycée CP-NR 23-02-10
Mardi 23 février 201023/02/2010 09:39 | Justice – Faits Divers | CIVRAY | Imprimer
Opération anti-stups : les gendarmes au lycée
Civray. Une opération de gendarmerie a eu lieu, hier matin, au lycée André-Theuriet, pour entendre des jeunes soupçonnés de consommer du cannabis.
Chaque établissement scolaire dispose d’un référent de la police ou de la gendarmerie
pour faire de la prévention.
(Photo archives, Patrick Gaïda)
La rentrée scolaire s’est faite sous le signe du bleu, hier matin, au lycée André-Theuriet de Civray. Les riverains se sont demandés ce qui se passait en voyant plusieurs véhicules de gendarmerie stationnés devant le lycée.
« Ce n’est pas
facile à vivre »
Une opération liée à de la consommation de cannabis qui n’est pas passée inaperçue et qui n’est pas si fréquente dans un établissement scolaire.
« Cela fait cinq ans que j’exerce ici, confie le proviseur, Dominique Giraud, c’est la première fois que je vis cela et ce n’est pas forcément facile. »
Ça l’est d’autant moins que le dialogue et les échanges ne sont pas forcément toujours évidents entre le corps enseignants et la police ou la gendarmerie. Ce n’est pas le cas dans cet établissement. L’opération menée hier matin intervient après un signalement émanant de la direction de l’établissement. « Il ne faut pas faire la politique de l’autruche en la matière », reconnaît le proviseur.
« Il y a un bon relationnel avec lui. Il y a aussi un côté prévention important avec cette opération, ça permet de prendre les choses en amont et d’éviter qu’une situation ne se dégrade. Il y a aussi un aspect en terme de sécurité routière. Des gamins peuvent repartir en voiture après avoir consommé des stupéfiants », détaille le capitaine Romanetto, commandant la compagnie de gendarmerie de Montmorillon.
Dix élèves, dont la moitié de mineurs, ont été auditionnés hier matin et hier après-midi, en dehors de l’établissement scolaire, confirme le parquet de Poitiers. Le chien renifleur est venu inspecter les affaires des élèves ainsi que les casiers et des véhicules. « Il n’y a pas eu de garde à vue, juste des auditions. Et rien n’a été retrouvé en terme de stupéfiants. »
23/02/2010 04:32 | Justice – Faits Divers | POITIERS | Imprimer
Le proviseur: « Il ne faut pas avoir peur de voir les choses en face »
Dominique Giraud dirige le lycée polyvalent régional André-Theuriet depuis cinq ans.
jlmestivier
L’opération de la gendarmerie, le proviseur en était avisé depuis la semaine dernière. Normal, c’est la direction de l’établissement qui a alerté le gendarme référent de la brigade de Civray.
« C’est nous qui les avons alertés par rapport à un problème de consommation de stupéfiants. Plusieurs élèves ont reconnu, en discutant avec le conseiller principal d’éducation, qu’ils consommaient du cannabis. Certains sont des consommateurs occasionnels d’autres réguliers. Au total, ça concerne une vingtaine d’élèves ce qui, pour notre établissement, est important. On n’a pas connu ça les années précédentes. C’est ce qui nous a interpellés, de même le fait que plusieurs des élèves concernés se trouvaient avant dans des lycées à Poitiers. Quand le CPE m’a parlé de cette situation, j’ai demandé au gendarme référent comment on pouvait faire. Tout ça c’est fait de manière très encadrée. J’ai prévenu l’équipe de l’opération ce matin [NDLR: hier]. J’ai fait ce qui me semblait bon. Il faut dépasser cette affaire-là. Il faut que les élèves prennent conscience qu’ils s’exposent en consommant des stupéfiants, confie le proviseur. On n’a pas connu de problèmes de discipline ou de perturbations liées à ça. Mais, il y avait des signes chez certains élèves, de l’absentéisme, des retards. Il ne faut pas avoir peur de voir les choses en face, ce genre de choses existe aussi dans des collèges ruraux jugés tranquilles. Ce matin, nous sommes allés chercher les élèves concernés dans leur classe. On leur a expliqué qu’ils allaient être interrogés. Comme il y avait des élèves mineurs, j’ai prévenu les parents, certains sont venus. »
Emmanuel COUPAYE
Vague de tags insultants dans la nuit CP 23-02-10
Mardi 23 février 201023/02/2010 10:03 | Vienne | POITIERS | Imprimer
Vague de tags insultants dans la nuit
Les services techniques effaçaient les tags ce matin sur la mairie.
Emmanuel Coupaye
Le centre ville de Poitiers a été couvert de tags insultants au cours de la nuit. Des tags tracés à la peinture rouge et qui s’en prenent surtout à la police et à son directeur, ainsi qu’à la brigade anti-criminalité. Le maire de Poitiers est aussi visé. Plusieurs tags, déjà effacés, ont été tracés sur les murs de la mairie. Le commissariat a aussi été visé. D’autres tags s’en prenent aux banques, le tribunal de grande instance aussi été touché. Les patrouillles de police sillonnent le plateau, ce matin, pour recenser les inscriptions.
entre magistrats et policiers NOUVELOBS.COM | 20.02.2010
Mardi 23 février 2010
Des policiers du Val-de-Marne auraient travaillé « 44 heures sur 48 non stop », parce qu’un magistrat avait refusé de prolonger une garde à vue.
(AFP)
Deux syndicats de police et un syndicat de magistrats se sont livrés à une nouvelle passe d’armes vendredi 19 février, à propos de décisions portant sur des gardes à vue prises par un juge des libertés et de la détention (JLD) de Créteil.
Deux syndicats de police ont accusé ce magistrat de refuser systématiquement, selon eux, de prolonger les gardes à vue notamment dans les affaires de stupéfiants.
Selon le syndicat Alliance, ce « refus systématique » oblige les enquêteurs à concentrer tous les actes d’enquêtes sur « 48 heures, sans aucun temps de repos, au lieu des 96 heures prévues ».
En conséquence, une unité de police du Val-de-Marne a reçu l’instruction de fermer ses portes pendant deux jours pour permettre aux policiers de se reposer après avoir travaillé « 44 heures sur 48 non stop », a précisé une source policière, confirmant une information du Parisien.
« Une atteinte à l’autorité judiciaire inacceptable »
Synergie officiers dénonce également la décision de ce magistrat, qui serait surnommé « Libérator« , dans un dossier de réseau de trafiquants « très structuré ». Cette décision est symptomatique de « la politique nihiliste de quelques magistrats oeuvrant contre tout ce qui représente l’Etat de droit« , selon le syndicat.
Le président du Tribunal de grande instance de Créteil, Henri-Charles Egret, a estimé que les magistrats devaient pouvoir rendre leurs « décisions librement sans être soumis aux pressions ».
« Une décision de justice ne peut pas être critiquée mais elle peut être contestée devant les juridictions compétentes. Cela fait partie des fondements de notre République« , a poursuivi Henri-Charles Egret.
L’Union syndicale des magistrats (USM) a dénoncé « une atteinte à l’autorité judiciaire inacceptable ».
« Certains juges ne prolongent pas les gardes à vue quand l’avocat n’est pas présent à la première heure de garde à vue parce qu’ils considèrent cette pratique contraire à la Convention européenne des droits de l’Homme« , a expliqué Richard Samas-Santafé, de l’USM.
Selon le code de procédure pénale, l’avocat doit être présent dès la première heure de garde à vue sauf dans certaines affaires dont celles de trafic de stupéfiants.
Cette affaire survient après plusieurs différends opposants policiers et magistrats sur la conduite des gardes à vue, qui doit faire l’objet de modifications dans le cadre de la réforme de la procédure pénale.
(Nouvelobs.com)
Lettre ouverte au maire de Poitiers. La jeunesse est notre avenir, protégeons-la !
Dimanche 21 février 2010Lettre ouverte au maire de Poitiers
La jeunesse est notre avenir, protégeons-la !
Le samedi 6 février à Poitiers, à l’appel de plusieurs Associations, une manifestation calme du début à la fin, pour dénoncer les pratiques illégales de la Préfecture de la Vienne, et en soutien aux « Sans-Papiers », a de nouveau été le théâtre de provocations et de répression policières. Elle s’est terminée par l’arrestation brutale et la garde à vue de six jeunes manifestants1.
Devant le tollé général, une première entrevue a eu lieu lundi 8 au soir entre les Associations organisatrices, Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément. Elle a débouché sur un communiqué de presse commun aux deux Députés2. Le Maire de Poitiers, seulement représenté à cette première entrevue par son Directeur de Cabinet, a reçu à son tour, jeudi matin, une partie des Associations organisatrices et a fait une déclaration, non seulement publiée dans la presse, mais aussi largement envoyée par courrier postal et par courriel aux habitants de Poitiers et de la CAP3.
De l’avis de tous les participants à cette seconde réunion, les propos de la déclaration publique du Maire ne correspondent pas à ce qui s’est dit jeudi matin. Selon eux, « la discussion a essentiellement tourné autour du rôle de la police et de son Directeur départemental lors de la manifestation de samedi dernier »4. Or, cela n’apparaît pas – sauf sous forme de deux vagues allusions – dans le communiqué final. Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément avaient été plus clairs en dénonçant dans leur communiqué « la présence oppressante de forces de l’ordre en nombre démesuré, le zèle de certains fonctionnaires, le recours systématique au fichage vidéo et photo, les interpellations abusives et les brimades régulières en direction des jeunes ».
Alain Claeys demande, on aimerait bien savoir à qui d’ailleurs, de « refuser tout amalgame » entre la manifestation du 10 octobre et celle du 6 février. Certes, mais comment, à son tour, peut-il, en renvoyant dos à dos des dégradations matérielles et la liberté de manifester, occulter les brutalités répressives ? Matraquages, tabassages, usage de gaz lacrymogènes, arrestations musclées, gardes à vue agressives notamment par des humiliations sexistes, témoignages de la police approximatifs, voire carrément faux, enquêtes à charge, comparutions immédiates, procès d’exception… Le coût humain de la répression n’est-il pas infiniment plus élevé que le coût matériel des dégradations ? Sans parler du coût financier de la répression qui serait, selon nos estimations les plus basses, sept ou huit fois supérieur au coût des dégradations de biens5. Comment le maire de Poitiers peut-il, de la même manière, occulter la dégradation des conditions d’existence des gens, et en particulier des jeunes ? Précarité, pauvreté, misère, chômage, mal logement, inégalités sociales, casse des services publics… Le capitalisme coûte très cher à la collectivité. Selon nous, ces coûts humains et sociaux n’ont aucune commune mesure avec des dégradations matérielles car, contrairement à ces dernières, qui peuvent être effacées en quelques heures voire quelques minutes, ils laissent des séquelles souvent indélébiles.
La déclaration publique du Maire de Poitiers ne peut qu’envenimer les choses. Puisqu’il choisit de privilégier le matériel sur l’humain et le social, et que donc il prend fait et cause pour la police et la Préfecture et pour le capitalisme, il se place d’emblée dans le camp de la répression sans chercher les causes profondes du malaise, s’ôtant par là même l’occasion d’agir efficacement pour protéger les plus fragiles, particulièrement les jeunes.
Nous exigeons donc que le Maire de Poitiers condamne fermement l’attitude irresponsable de la police et de la préfecture.
Nous exigeons aussi qu’il s’intéresse au plus haut point au coût humain des déprédations de l’économie libérale et de la répression qui lui est inhérente.
Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, collectif d’individus soutenu par des associations, des syndicats et des partis (Alternatifs Poitiers, Cap à gauche, Europe Ecologie, les Verts-Vienne, le Nouveau parti anticapitaliste, l’Organisation communiste libertaire, le Parti de gauche 86, la section de Poitiers du Parti communiste français, SUD Education 86, SUD Etudiants Poitiers et l’Union locale Poitiers CNT)
http://antirepression.unblog.fr – http://antirep86.free.fr – antirep86@free.fr
1Pour plus d’informations voir le site : Manif réprimée du 6 février 2010 – Photos, analyses et témoignages http://antirep.free.fr/
2http://antirep.free.fr/?p=133
3http://www.mairie-poitiers.fr/rubriques/actualites/actualites-2.0-602-vieCite–_Poitiers_est_une_ville_de_droits_et_j_entends_qu_on_n_y_porte_pas_atteinte_.html
4Voir les commentaires suite à la déclaration du maire : http://antirep.free.fr/?p=171#comments
5Cf. Pourquoi le maintien de l’ordre public serait-il « nécessaire et essentiel » ?