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Archive pour février 2010

Un débat citoyen contre les risques du fichage NR 21-02-10

Dimanche 21 février 2010

Un débat citoyen contre les risques du fichageLire sur le site Un débat citoyen contre les risques du fichage NR 21-02-10 dans 10 octobre rss
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Photo NR, Patrick Lavaud
« Il suffirait de 10 % de refus de prélèvements ADN pour engorger les tribunaux et se servir de ces procès comme tribune pour expliquer les dangers du fichage », explique Jean (à gauche).

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Photo NR, Patrick Lavaud
« Il suffirait de 10 % de refus de prélèvements ADN pour engorger les tribunaux et se servir de ces procès comme tribune pour expliquer les dangers du fichage », explique Jean (à gauche).

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A trois jours du procès de deux militantes poitevines ayant refusé un prélèvement ADN, un débat et des concerts étaient organisés hier à Poitiers.

C ‘est en 1953 qu’a été découverte la structure en double hélice de l’ADN ou acide désoxyribonucléique, rappelle Jean, en préambule du débat sur le fichage organisé à la Maison du Peuple de Poitiers. Et le jeune militant, qui a visiblement bien révisé le sujet, de poursuivre : « Aujourd’hui, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques – le Fnaeg – comporte plus d’un million et demi de profils ADN. Depuis sa création par le PS, quand Élisabeth Guigou était Garde des Sceaux, puis sa généralisation par un autre socialiste, Daniel Vaillant, en 2002, le fichage s’est élargi aux simples “ atteintes aux biens ” et le refus de prélèvement est désormais passible d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende ! En revanche, les auteurs de délits financiers et d’abus de biens sociaux échappent mystérieusement au fichage»
Durant un bon quart d’heure, passant du « livret ouvrier » imaginé par Napoléon à la carte d’identité nationale mise en place sous le régime de Vichy, Jean a ainsi posé les bases du débat sur le fichage devant la quarantaine de personnes qui avaient osé pousser la porte de la salle Timbaud, en ce calme samedi après-midi de fin de vacances scolaires.
La parole est ensuite revenue à Sarah, co-organisatrice de cette journée qui est directement concernée par le sujet puisqu’elle doit comparaître mardi prochain devant le tribunal correctionnel de Poitiers.

“ C’est un combat global ”

Le 10 octobre dernier, en marge des événements violents ayant secoué le centre-ville, l’étudiante avait refusé de se soumettre à un prélèvement de son ADN, tout comme son amie Angel qui comparaîtra le même jour. « On a choisi cette date du 20 février, parce qu’elle s’insère entre le rendu d’appel de cinq des 18 interpellés du 10 octobre (N.D.L.R. : lire notre édition d’hier) et le procès de mardi, explique la jeune fille. C’est une façon de montrer que nous ne sommes pas les seules concernées. C’est un combat global : sur Poitiers, presque tous les militants sont touchés par la répression abusive. »
Le débat qui a suivi s’est finalement élargi aux rapports entre science et pouvoir, avant que les participants ne migrent vers la Maison de la Gibauderie où un repas convivial et cinq groupes de rock les attendaient. Histoire, comme le dit Sarah, de mettre « un peu de divertissement dans la lutte ».Laurent Favreuille

la phrase : « Je n’ai pas connaissance de banques qui auraient dénoncé des sans-papiers à Poitiers. » NR 20-02-10

Samedi 20 février 2010
la phrase : « Je n’ai pas connaissance de banques qui auraient dénoncé des sans-papiers à Poitiers. » la phrase : « Je n'ai pas connaissance de banques qui auraient dénoncé des sans-papiers à Poitiers. » NR 20-02-10 dans Poitiers Drafts?number=182065685&part=1.2&filename=rss
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Mercredi, à Paris, quatre personnes ont été mises en examen (notre édition de mercredi) dans le cadre d’une enquête sur des dégradations commises à l’encontre de distributeurs automatiques de billets dans la capitale, mais aussi à Lille ou Poitiers. La semaine dernière, à Poitiers, une quinzaine de DAB ont ainsi été dégradés à l’aide d’un produit corrosif. Les quatre personnes suspectées auraient expliqué, selon des sources proches de l’enquête, avoir visé des établissements bancaires qui dénonceraient les sans-papiers.
« Je n’ai pas connaissance de telles choses à Poitiers », réagit Yves Judde, de la Cimade, une association qui leur vient en aide. « En plus, ça me semble très curieux. La seule aide qu’ils touchent, c’est l’aide sociale à l’enfance. Et, pour la percevoir, il faut bien qu’ils aient un compte d’ouvert ! Je ne vois pas l’intérêt à les dénoncer ! »
Le Réseau éducation sans frontières, qui vient lui aussi en aide aux sans-papiers, a démenti son implication dans ce type d’actes.

Saccage à Poitiers : culpabilités confirmées NR-CP 20-02-10

Samedi 20 février 2010

La cour d’appel de Poitiers a confirmé hier la culpabilité de quatre
des cinq jeunes interpellés après les débordements du 10 octobre.

 

Seuls Jean-Salvy Compte et Samuel Bastard, ici avec M Simone Brunet, sont venus écouter la lecture du délibéré hier matin. A ce moment-là, tous deux espèrent encore leur relaxe.

(Photo Patrick Lavaud)

C ‘est… Ça fait… Le souffle court, coupé. Sa voix tremble un peu. « Ça fait lourd quand même. » Samuel Bastard vient d’entendre la cour confirmer sa culpabilité. Les juges considèrent qu’il a bel et bien lancé une pierre sur la voiture d’un policier, lors des débordements qui ont secoué Poitiers le 10 octobre 2009. « Samuel le Rouge » a eu beau plaider son innocence, répéter qu’il est pacifiste, que jamais il n’aurait fait ça, rien n’y a fait. Coupable. Les juges lui ont juste accordé le privilège de l’insertion sociale (des parents aimants, un job pour payer ses études de géo) pour réformer la peine: six mois avec sursis au lieu des six mois dont un ferme qui lui a valu quinze jours derrière les barreaux de Vivonne en octobre. « Ouais, c’est lourd », souffle le rouquin qui espérait sa relaxe.

« On s’y attendait un peu »

Il a juste le temps de dire qu’il commence à en avoir « un peu ras le bol de toute cette affaire », que ça lui a déjà bouffé cinq mois de sa vie, que « c’est vraiment dégueulasse ». Et puis il s’effondre dans les bras de sa mère. De longues minutes. Avant de se reprendre et d’annoncer en reniflant à peine que ça conforte ses convictions: « On vit dans une société qui tourne pas rond. » « Une nouvelle décision d’injustice, écoeurante et alarmante », commenteront ses partisans dans un communiqué adressé à la presse un peu plus tard dans l’après-midi. « Mais je reste un pacifiste convaincu, conclut Samuel devant les caméras. Je leur montrerai qu’ils ne m’ont pas détruit. »
Même motif, même punition pour son pote Jean-Salvy Compte. Qui, lui, se montre moins affecté, ne sachant quelle réaction adopter. « On s’y attendait un peu », confie-t-il, un sourire ennuyé aux lèvres.
Et maintenant? Cassation? « On va prendre le temps d’y réfléchir », soupire le jeune étudiant, partagé, comme Samuel Bastard, entre l’envie d’en finir et celle de faire reconnaître son innocence.
Eux seuls sont venus écouter la lecture du délibéré. Entouré de leurs proches, accompagnés d’une quarantaine de discrets supporters, surveillés par de lointains policiers.

Emmanuel TOURON

••• Sur quels fondements?

 

Sur quels fondements la cour d’appel a-t-elle pris ses décisions concernant les cinq jeunes prévenus qui, tous, plaidaient leur innocence?
Jean-Salvy Compte, interpellé à 20h50, au n° 23 rue de Paris, jugé coupable d’avoir lancé un projectile métallique en direction des policiers pendant la manifestation, dans le bas de la rue Jean-Jaurès. La cour a considéré ces faits « parfaitement établis, tant par ses aveux très circonstanciés et répétés que par les constatations formelles de deux policiers ». En revanche, contrairement au tribunal correctionnel (six mois dont un ferme), la cour a pensé qu’«une peine d’emprisonnement ferme ne s’impose plus » puisqu’il est un « étudiant très bien inséré socialement », « jamais condamné » et « a pris conscience de la gravité des faits ». Six mois avec sursis.
Samuel Bastard, interpellé à 20h50, au n° 23 rue de Paris, jugé coupable d’avoir lancé une pierre sur la voiture du commissaire de police Desmartin pendant la manifestation, au niveau du Pont-Neuf. Les « aveux réitérés » du jeune homme, le fait qu’il ait été « formellement reconnu » par le policier et les traces d’impacts sur la Ford Mondéo ont forgé la conviction de la cour sur sa culpabilité. Mais pour la peine, Samuel Bastard a bénéficié des mêmes égards que Jean-Salvy: pour ce garçon « jamais condamné », « bien inséré socialement », « [entretenant] de bonnes relations avec sa famille et [travaillant] pour payer ses études », « une peine d’emprisonnement ferme ne s’impose plus ». Six mois avec sursis.
Charles Velghe, interpellé à 19h10 place De-Gaulle, après avoir été reconnu par le commissaire divisionnaire Papineau convaincu de l’avoir vu, pendant la manif, lancer un objet vers les policiers. La cour a confirmé la relaxe de Charles Velghe, estimant qu’«en l’absence d’une reconnaissance formelle [...], les faits reprochés paraissent insuffisamment établis ».
Deux mois avec sursis, en revanche, pour la fusée de détresse marine découverte dans son sac à dos. Un objet qu’il a toujours prétendu avoir ramassé par terre, en même temps que deux paires de lunettes de plongée.
Léo Clément, interpellé à 18h10 chez un fleuriste de la rue Pétonnet, en marge de la manifestation, jugé coupable d’avoir brisé les vitres d’une cabine téléphonique et incendié un conteneur à ordures au niveau du baptistère Saint-Jean. La cour a retenu que les descriptions de ses faits et gestes par les policiers étaient « précises et concordantes », qu’ils avaient trouvé dans ses poches « un briquet doré semblable à celui utilisé pour mettre le feu au conteneur ». La cour a confirmé la peine de six mois avec sursis.
Candice Cordonnier, interpellée en même temps que Léo Clément, avait été condamnée à six mois de prison avec sursis pour avoir aidé le jeune homme à renverser le conteneur incendié. La cour a cependant retenu qu’«il n’est pas établi qu’elle a renversé ce conteneur dans le but d’aider ou de permettre à Léo Clément d’y mettre le feu ». « Aucun élément de l’enquête ne permet d’établir qu’elle a agi sciemment, en qualité de complice », elle a donc été relaxée.
En revanche, la cour a confirmé sa condamnation à 300€ d’amende pour avoir refusé de donner son ADN lors de sa garde à vue.

Emmanuel TOURON

le billet
CRS où es-tu ?
Saccage à Poitiers : culpabilités confirmées NR-CP 20-02-10 dans 10 octobre Drafts?number=182013986&part=1.5&filename=rss
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Sur quels fondements ?
« J’espérais que la vérité éclaterait, ce n’est pas encore pour cette fois. »
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« Ben, ils sont où les CRS ? » Cravate en désordre du gars à la bourre, un jeune Poitevin pressé survole la place du palais de justice de Poitiers. Mais trouve tout de même le temps de s’étonner qu’en cette matinée de procès de “ casseurs ” et donc de manifestation probable et donc de chahut possible, les rues de Poitiers n’aient point été engoncées de ce long manteau bleu police dont on a pourtant pris l’habitude de les couvrir chaque fois qu’un groupe potentiellement contestataire a désormais l’audace de prendre le risque d’oser avoir l’inconscience de sortir un bout de banderole. Cette fois, pas un CRS sur le pavé. Et côté policiers, c’est le minimum syndical. Alors forcément, on s’amuse à être déçu. C’est vrai, quoi. On finissait par s’habituer à ses déploiements de forces préventifs à vocation sécuritaire. C’est le Français, ça. Jamais content.
Remarque, c’est les vacances…

E. T.

la phrase
« J’espérais que la vérité éclaterait, ce n’est pas encore pour cette fois. »
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Sur quels fondements ?
CRS où es-tu ?
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Gwenn Compte, la mère de Jean-Salvy, n’a pas caché sa déception à sa sortie du palais de justice hier matin. Viscéralement convaincue de l’innocence de son fils, elle affirme que « la justice a fait son travail… mais avec les éléments dont elle dispose et le même dossier vide ».

  le chiffre
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CRS où es-tu ?
« J’espérais que la vérité éclaterait, ce n’est pas encore pour cette fois. »
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C’est, en euros, le montant des frais supplémentaires que Samuel Bastard doit verser au commissaire Desmartin, partie civile après le caillassage de sa voiture. Ce qui porte à 1.350 € le coût de l’ardoise infligé au jeune étudiant au profit du policier. En revanche, le commissaire divisionnaire Papineau a été débouté de sa demande de dommages-intérêts à l’encontre de Charles Velghe relaxé au bénéfice du doute. La ville, partie civile pour le conteneur brûlé, ne touchera rien non plus… puisqu’elle n’en était pas propriétaire.

Les suites judiciaires du 10 octobre NR-CP 19/02/2010

Vendredi 19 février 2010

Le 14 janvier, la cour d’appel de Poitiers se penchait sur les suites des événements du 10 octobre 2009 (1). Ce jour-là, cinq jeunes Poitevins se retrouvaient à nouveau devant des magistrats: en première instance, deux d’entre-eux avaient été condamnés à de la prison ferme. Ces mêmes magistrats rendront donc leur jugement d’appel ce matin, vendredi, à 9h, qui confirmera ou pas la première décision de justice.
Les comités de soutien seront eux présents, dès 9h, devant le Palais de justice, pour attendre le rendu d’appel.
Le 23 février, deux jeunes femmes, poursuivies pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d’ADN, seront à leur tour convoquées au tribunal. Le comité poitevin « d’antirepression policière » a d’ailleurs programmé, samedi, à 15h, à Poitiers, salle Timbaud, un débat sur le « fichage ».
(1) Le samedi 10 octobre 2009, dans l’après-midi, plusieurs dizaines de vitrines du centre-ville de Poitiers étaient saccagées.

Philippe BONNET

Quinze distributeurs de billets sabotés NR-CP 18-02-10

Jeudi 18 février 2010

18/02/2010 10:17 | Justice – Faits Divers | POITIERS | Imprimer

Quinze distributeurs de billets sabotés

OAS_AD(‘Position1′);Quinze distributeurs de billets sabotés NR-CP 18-02-10 dans Poitiers

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Un liquide corrosif a été introduit dans la fente
des distributeurs, détruisant ainsi tout le mécanisme
de quinze appareils à Poitiers.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 9 au 10 février à Poitiers. Quinze distributeurs automatiques de billets (DAB) ont été sabotés. Un liquide a été introduit par la fente où l’on introduit d’ordinaire la carte bancaire. Ce liquide est actuellement en cours d’analyse dans les laboratoires de la police scientifique, mais on sait d’ores-et-déjà qu’il est corrosif et qu’il a détruit le mécanisme des distributeurs. Préjudice estimé: entre 2.000€ et 3.000€ par DAB.

A Paris, Grenoble, Lille…

Ces actes s’inscrivent dans une série de dégradations de distributeurs de billets constatées dans plusieurs villes de France: Paris, Grenoble, Lille, Poitiers… Hier, quatre personnes soupçonnées d’avoir dégradé à Paris des distributeurs automatiques de billets ont été déférées au parquet de Paris. Une information judiciaire, confiée à un juge d’instruction, pour « dégradations et destructions de biens en réunion » et « destructions de biens par substance explosive et incendie ». Il a requis le placement sous contrôle judiciaire de ces quatre personnes. Elles sont soupçonnées d’avoir dégradé plusieurs dizaines de DAB à l’aide d’acide, d’autocollants, de feux de poubelle ou à coups de barres de fer.

Pour dénoncer l’attitude des banques

Selon une source proche de l’enquête, ces personnes auraient dégradé les DAB pour dénoncer l’attitude des banques, notamment à l’égard des sans-papiers. Si d’ores-et-déjà, certains soupçonnent des actes des militants de « l’ultra-gauche », le parquet de Poitiers signale que pour les 15 distributeurs sabotés, « une enquête est en cours et personne n’a été identifié. »

Bruno DELION

Rendu d’appel du 14 janvier : 19 février – Débat et concert de soutien : 20 février – Procès pour refus de prélèvement ADN : 23 février

Mardi 16 février 2010

Suite au 10 octobre, les procès et la pression policière continuent à Poitiers.
Une journée débat/concert de soutien est organisée le samedi 20 février 2010.

Cette date n’a pas été choisie au hasard. En effet, le 19 février le rendu d’appel pour 5 des 18 interpellé-e-s aura lieu --> le rendez vous est a 9h au tribunal.

Et 4 jours plus tard (le 23 février) le procès de 2 militantes poursuivies pour avoir refusé de donner leur ADN (et ses empreintes et sa photo pour l’une d’entre elles) aura lieu --> le rendez vous est a 16h devant le tribunal.

Le samedi 20 février a donc pour sujet le fichageA 15 heures dans la salle Timbaut de la maison du Peuple (21 bis rue Arsène Orillard ; entrée par la rue Saint Paul), aura lieu un débat à ce propos, suivi d’un repas convivial  et d’un concert à partir de 19h à la maison de la Gibauderie (111 rue de la Gibauderie)

Avec à l’affiche :

- Puta Guerrilla (Punk/Paris)
- S.I.C (Metal/Poitiers)
-Black Cat (Punk Rock/Poitiers)
- Le Père Duchesne et les Petits Cons Masqués (Punk Folk/Poitiers)
-Les Volcalchimistes (Hip Hop/Poitiers)

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La pétition contre le prélèvement ADN, qui a déjà recueilli 261 Signatures, est toujours en ligne sur http://antirep.free.fr/adn/spip.php?article1 , si vous ne l’avez pas déjà fait, merci de la signer et de la faire signer autour de vous.

“ La police harcèle les jeunes militants ” NR 16-02-10

Mardi 16 février 2010
polémique
“ La police harcèle les jeunes militants ” 

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“ La police harcèle les jeunes militants ” NR 16-02-10 dans Antirep86 rss
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La liberté de manifester est-elle remise en cause ?
espaceur

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Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux dénonce « le harcèlement policier dont sont victimes des jeunes militants anticapitalistes ». Un « harcèlement » qui a commencé bien avant les événements du 10 octobre dernier, « mais remonte au mouvement lycéen de 2008 ». Depuis cette date, ces jeunes « catalogués comme anarchistes ou libertaires » se disent constamment en butte à des menaces et injures de la part des policiers de la brigade anticriminalité (Bac), « notamment vis-à-vis des jeunes filles ». « Les interpellations effectuées après la manifestation du 6 février dernier ont révélé publiquement ce ciblage systématique », ont expliqué les membres du comité, hier, lors d’une conférence de presse. « Le durcissement du comportement policier obéit à une finalité : intimider les jeunes générations pour qu’elles ne s’engagent pas en politique », estiment-ils.http://antirepression.unblog.fr

http://antirep86.free.fr

La liberté de manifester est-elle remise en cause ? NR / CP 16-02-10

Mardi 16 février 2010

La liberté de manifester est-elle remise en cause?

Lire sur le site
La gestion policière des manifestations poitevines depuis le 10 octobre « inquiète » la Ligue des droits de l’homme qui alerte justice et préfecture.

 

// La liberté de manifester est-elle remise en cause ? NR / CP 16-02-10 dans Liberte sous pression
130x130_32006 dans PoitiersMilitants de la Ligue des droits de l’homme, Marie-Odile Leuenberger, Jean-Yves Grulier, Daniel Trillon (de g. à d.) s’inquiètent de la gestion policière des manifestations sociales.

pbonnet

Les militants de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ont soigneusement pesé leurs mots, et pris le plus de recul possible sur les récents événements qui ont secoué le climat social poitevin. Leur constat n’en est que plus amer. « Depuis octobre 2009, la liberté de manifester est progressivement mise en cause par une insécurité créée de toutes pièces qui rend de plus en plus délicate la relation des citoyens avec leur police », viennent-ils d’écrire au préfet, à qui ils demandent une audience « pour évoquer les rassemblements qui se sont tenus à Poitiers ces derniers mois ».

«  Interpellations brutales  »

Dans un autre courrier, au procureur général et au premier président de la cour d’appel, la LDH demande « quelles instructions sont données aux responsables de la sécurité publique ».
« Une présence policière dans une manif, c’est normal, estime Daniel Trillon, président de la section de Châtellerault. Mais un tel bouclage, comme on l’a vécu le 6 février à Poitiers lors de la manifestation de soutien des sans-papiers (N.D.L.R.: voir nos éditions qui ont suivi), on n’avait jamais vu ça. »
Les militants de la LDH ont été les témoins directs « d’interpellations brutales » et déplorent « le ciblage systématique des jeunes manifestants ». Ils reprochent aux forces de police de créer un climat « qui pourrait empêcher les gens d’aller manifester ». « Ces derniers temps, on se sent mal à l’aise dans les manifestations, avoue Jean-Yves Grulier, président de la section de Poitiers. Le fait d’être filmé et photographié en permanence par les policiers ajoute à ce climat. »

Témoignage

Mardi 16 février 2010


De : Marie-Cécile
Envoyé : mardi 16 février 2010 00:05
À : resfidf; Liste de discussion du réseau éducation sans frontières
Objet : [Resf] Hélène; garde à vue

Voici le témoignage ahurissant de Hélène du RESF de Paris nord ouest qui
n'a de crimes à son actif que que de gérer la liste des alertes rafles

Date : 15 février 2010 23:38
Objet : Hélène; garde à vue

A 6H10, 4 hommes et une femme ont frappé à ma porte, ont dit que c'était la
police. j'ai ouvert. ils portaient des gilets par balle. je ne me souviens
plus si ils m'ont montré un papier dès leur arrivée. Je sais que j'e nai
signé un après mais ne me rappelle plus quoi. ils m'ont parlé des "mes
engagements politiques de gauche". tout ce moment reste très flou,
j'étais surprise et je me demandais ce qu'il se passait.au bout d'un moment
ils m'ont dit cherché des bombes de peinture et m'ont parlé de destruction
de DAB distributeur automatique de billets. ils ont cherché de la
littérature subversive. ils ont pris en photos des livres (le dernier de
RESF, de la désobéissance civile...). ils ont fouillé partout. ils ont voulu
voir les photos de mon appareil photos, m'ont demandé si j'avais des photos
de manif. ils ont photographié des notes sur l'occupation des grévistes. ils
ont emmené deux ou trois papiers qu'ils m'ont rendu. ils ont embarqué mon
CV. ils ont voulu prendre mon ordi mais je leur ai expliqué que je n'avais
plus internet depuis deux ans. ils l'ont fouillé quand meme sans l'emporter.
ils m'ont demandé mon portable et mon chargeur, qu'ils ont emporté. je ne
les ai pas récupéré. ils m'ont dit que je pourrais le récupérer demain. dans
l'appartement ils m'ont parlé du centre de rétention de vincennes. ensuite
nous sommes descendus dans ma cave. ils y ont jeté un rapide coup d'oeil.
j'ai été emmené ensuite au 36 quai des orfèvre. j'y suis arrivée vers 8h. là
j'ai eu le droit aux photos antopométrique, prise d'empreinte et m'ont fait
me deshabiller, m'accroupir et tousser. j'ai des marques reconnaissables sur
le corps qu'ils ont prises en photos. je leur ai expliqué que c'était une
maladie génétique. ils ont fait des commentaires se demandant si ce n'était
pas contagieux.... ensuite, vers 11 h, j'ai été interrogé pour ce qu'ils
appellent l'interrogatoire d'identité (je plus trop sur du terme) par un
commandant de police. ils sont remonté de ma scolarité primaire à mon
diplome professionnelle, m'ont interrogé sur mes voyages et ensuite sur mes
opinions politiques. ils m'ont questionné sur mes activités militantes.je
suis remontée en cellule. j'ai été ensuite changée de cellule car
j'étouffais dans celle où j'étais (en gros 4 mètres carrés, pas d'aération
pas d'ouverture). j'ai demandé à voir un médecin que j'ai vu une heure après
environ. il m'a été demandé de faire un test ADN. avant j'avais dit que
j'avais le droit de refuser. il m'a été répondu que je pouvais êtrejugé
pour ça et que de le faire été le meilleur moyen de prouver mon innocence.
je l'ai donc fait. vers 16h30 j'ai été vu à nouveau "pour les besoinsde
l'enquête". Mon téléphone portable a été évoqué à nouveau. il m'a été dit
qu'effectivement c'était pour cela que j'étais là. on m'a demandé si j'avais
participé à des actes de violences destruction de DAB, investir la
préfecture ou la caf, m'ont interrogé sur mes connexions internet, les sites
que je visite, mes moyens d'informations et si je connaissais des gens qui
avaient commis des actes de violence ( ai répondu pas à ma connaissance) ou
entendu parler
d'actes de violence. ils ont beaucoup insisté pour savoir ce que savais des
banques qui dénoncent les sans papiers, ce que j'en pensais et ce que je
pensais des actes violents. la fin de ma garde à vue a été prononcéà 19h35.
je suis sortie après 13h20 de garde à vue.
hélène

En Espagne

Mardi 16 février 2010

La mairie de Vic (Barcelona) va faire une loi pour interdire que les immigrants non regularisés puissent s´inscrire en tant que résidents (« empadronamiento » en espagnol).

La loi espagnole dit que tous les étrangers, légaux ou non, ont le droit et l´obligation de s´inscrire à la mairie où ils résident ; grâce à ça, les immigrants ont l´accàs gratuit aux soin médicaux, l´éducation et d´autres services sociaux.

A Torrejón (Madrid) la mairie refuse l´enregistrement aux gens qui ont un « visa » touristique et à ceux qui ne disposent pas de 20 m carrés dans un appartement partagé (p.ex : dans un appartement de 60 m carrés on ne peut inscrire que 3 personnes).

Dans le premier cas il s´agit d´un maire nationaliste de Cataluña (CIU) ; dans le deuxième il appartient à la droite espagnole (PP).

Mais voilà que maintenant c´est le gouvernement espagnol, de gauche (PSOE), qui va changer la loi : on va limiter le nombre d´inscrits par appartement, à la façon de Torrejón. On dit qu´on fait ça à cause de la fraude électorale dans les petits villages, où les votants sont inscrits fictivement pour gagner des élections. Mais c´est une mesure contre les immigrants ; et il y en d´autres : selon les syndicats policiers le ministre de l´intérieur espagnol fait pression pour augmenter les déportations.

Selon El País (30-01-2010), on a en ce moment en Espagne 4.300.000 chômeurs (18,8%). Le gouvernement va réduire les dépenses publiques de 50.000 millions et va augmenter l´âge de la retraite à 67 ans, en augmentant aussi le temps obligatoire minimum de cotisation. En plus, une réforme du travail est en route…

Jose Antonio Antón

Granada

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