Les manifestants ont défilé dans les rues et le calme.
etouron
Cet après-midi, se tiendra le procès des jeunes gens interpellés au soir de la fête de la musique à Poitiers. Dès hier, le « comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux » avait appelé à un rassemblement au pied du palais de justice, opération quelque peu noyée dans la braderie. Et si les policiers en civil ont profité de la foule pour se fondre dans le décor, les CRS, eux, bien qu’en retrait dans la rue Gaston-Hulin, étaient parfaitement visibles.
Le comité poitevin affirme que les heurts survenus à Poitiers dans la nuit du 21juin entre jeunes Poitevins et policiers relèvent d’«un véritable tabassage policier de militants connus pour leur engagement politique». Un porte-parole des manifestants a ajouté que Poitiers est devenue «un terrain d’expérimentation pour la répression des mouvements sociaux» et a exhorté les troupes pour que Poitiers devienne «un terrain d’expérimentation de la résistance».
Quelque cent trente manifestants ont ensuite fait mouvement dans les rues de Poitiers.
Notons qu’un des participants de la braderie a peu goûté cette manifestation, affirmant qu’elle lui avait fait perdre des clients. Comprendra qui pourra, c’était un marchand de sucettes…
Emmanuel TOURON
Bonjour,
Je voudrais dénoncer ces gens sans scrupules qui mercredi, jour de la Grande Braderie, ont obligé des commerçants à plier leurs étals sur toute une rue pour y installer 10 fourgons. Par la suite, ils sont allés asticoter des commerçants sur la place, leur affirmant qu’avec la manifestation prévue, ils allaient perdre des clients découragés par l’affluence.
On ne peut que regretter que ces commerçants aient cédé à la manipulation en pestant ensuite contre les manifestants qui étaient dans leur bon droit.
Il est temps que cessent les provocations de ce petit groupe armé.