Archive de la catégorie ‘Des nouvelles dailleurs’

Nous demandons la libération immédiate de Georges Cipriani et de Jean-Marc Rouillan !

Mardi 26 janvier 2010


Premiers collectifs signataires : Action-directe.net ; CNT santé social et collectivités territoriales ; Collectif Bboykonsian/La k-bine ; Collectif de soutien aux prisonniers d’Action directe – Montpellier ; Collectif des amis et camarades des prisonniers d’Action directe, Frankfort … Paris ; Comité Libérez-les ! de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59-62) ; Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux ; Commission pour un Secours Rouge International (Bruxelles-Zürich) ; Libérez Les Prisonniers – Bordeaux (LLP 33) ; Réseau No Pasaran ; SCALP-Reflex; Secours Rouge (Belgique); Solidarité et Liberté (Belgique)

 

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Arrêtés avec Joëlle Aubron et Nathalie Ménigon en tant que militants d’Action directe, Georges Cipriani et Jean‑Marc Rouillan sont en prison depuis février 1987 ! Action directe était une organisation qui a fait le choix de la lutte armée en Europe de l’Ouest dans les années 1980. A partir de mai 1979 cette organisation a réalisé des actions contre des institutions de décisions politiques de l´État.


En 85/86 AD menait, entre autre, les opérations contre le responsable pour l’État français de la vente d’armes, et contre le P-DG de Renault, responsable de restructurations industrielles et de licenciements de masse.

 

Les quatre d´AD ont été condamnés à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans.

L’État visait leur anéantissement physique et psychique. Ils furent soumis à un traitement spécial : torture par l’isolement, interdiction ou restriction des contacts et de la communication à l’intérieur de la prison et vers l’extérieur.

Après 17 ans de prison, les médecins ont diagnostiqué à Joëlle Aubron une tumeur cancéreuse avancée. La mobilisation permit sa libération en suspension de peine en juin 2004. Joëlle est décédée le 1er mars 2006.

 

Après la période des 18 ans de peine de sûreté, la mobilisation pour la libération de Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan se renforça. Il y eut des campagnes de presse, des actions publiques, des meeting, des concerts, des rassemblements et d’autres actions de solidarité pour remettre la question des prisonniers d’Action directe à l’ordre du jour.

 

Après plus de vingt ans de prison, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan obtinrent une semi-liberté. Les restrictions associées à cet aménagement de peine comprenaient une interdiction de se prononcer publiquement sur les faits pour lesquels ils avaient été condamnés, et par conséquent sur leur histoire et sur le contexte politique de l´époque. Jean-Marc donna une interview qui lui valut la révocation totalement arbitraire de sa semi-liberté.

 

La dernière demande de libération de Georges Cipriani lui fut refusée en appel aux motifs, entre autres, qu’il continue à se prononcer politiquement et qu’il signe toujours ses déclarations en tant que prisonnier d’Action directe. Il lui fut également reproché de ne pas exprimer de regrets. Il est ainsi le seul militant d’Action directe emprisonné qui n’ait bénéficié d’aucun jour de liberté après plus de 22 ans de détention.

 

Quelques mois après l’annulation de sa semi-liberté, l’état de santé de Jean-Marc Rouillan s’est dégradé. L’administration pénitentiaire a attendu la dernière limite avant de l’hospitaliser d’urgence. Le syndrome de Chester-Erdheim, maladie grave et évolutive, fut diagnostiqué. Cette maladie devrait être traitée, selon les spécialistes, avant la manifestation d’une nouvelle crise. Mais un tel traitement est incompatible avec la détention. Jean-Marc est retourné en prison, sans soins. Les procureurs lui ont dit de prendre ses distances avec l´histoire d´AD et d´exprimer des regrets s´il voulait sortir pour être soigné. L´État veut le laisser mourir en prison.

 

 

Nous demandons la libération immédiate de
Georges Cipriani et de Jean-Marc Rouillan !

 

Décembre 2009  – Contact : mail-action-directe@laposte.net


Plus d’informations sur
http://www.action-directe.net ou http://action-directe.over-blog.com

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la repression n’est pas la solution

Mardi 26 janvier 2010

Xan, Gilen, Eneko eta Ibai askatu !!

Izenpetu petizioa: signez la pétition et faire passer !
http://jesigne.fr/askida

XAN, IBAI, ENEKO, GILEN 

eta beste euskal preso politikoak etxerat!

A la fin du mois de juin 2009, Xan Beyrie était interpellé violemment sur le parking du supermarché de Kanbo. Deux jours plus tard, onze autres personnes étaient arrêtées à leur tour. Certaines des arrestations et la plupart des interrogatoires se sont déroulés de façon extrêmement violente: violence physique notamment sur Xan à qui les gendarmes ont mis un sac sur la tête pour qu’il étouffe, et violence morale sur presque tous avec de fortes pressions, insultes, chantage et menaces notamment de tortures. Si huit des personnes arrêtées ont été libérées sans charge, quatre jeunes, Xan Beyrie, Gilen Goiti, Eneko Etxegarai et Ibai Agirrebarrena sont toujours dans les prisons de Fleury et de Fresnes, à 800 km de chez eux. 

Ces arrestations se situent dans un contexte global, au niveau de l’Etat français et de l’Europe en général, de fichage massif et de contrôle social maximum. ADN, empreintes, photos, interrogatoires politiques, profils psychologiques alimentés par les interrogatoires sur convocation de proches, d’amis, de collègues, etc, tout cela vient enrichir les fameux fichiers, ceux qui sont médiatisés et les autres. De plus en plus, sont visés toutes sortes de militants politiques, de syndicalistes ouvriers, paysans, étudiants, enseignants, de sans-papiers ou de personnes les ayant aidés, de militants écologistes ou associatifs de toutes sortes, ou même de simples manifestants. 

Mais ces arrestations se situent encore plus clairement dans la répression générale qui s’abat sur Euskal Herria de façon de plus en plus intense. Nous connaissons les pratiques espagnoles, torture des militants basques, illégalisations massives, arrestation et incarcération de militants politiques, acharnement contre les prisonniers basques, etc. L’Etat français s’engage lui aussi de plus en plus loin dans le chemin de la répression, à sa façon historique et bien plus hypocrite de traiter les conflits. Le Pays des Droits de l’Homme ne s’est pas encore permis d’illégaliser des mouvements politiques et sociaux qui le dérangent, mais poursuit le même résultat. 

L’objectif des deux gouvernements qui se partagent ce pays: empêcher les projets, censurer les propositions politiques, faire taire les aspirations légitimes au respect de nos droits en empêchant les gens de se politiser, de s’organiser, en semant la peur et en les criminalisant aux yeux de la société. Dans ce contexte, après Askatasuna, Batasuna, le Collectif Lurra, les paysans d’ELB, les jeunes et notamment le mouvement SEGI sont visiblement la nouvelle cible des autorités. En Espagne, certains de ses membres ont été condamnés ces jours-ci à 6 ans de prison pour appartenance à un mouvement politique illégalisé. En France, Xan, Gilen, Eneko et Ibai sont en prison depuis des mois parce qu’ils sont militants abertzale. 

Cette situation est très grave et est en train de devenir une routine. C’est inacceptable. Elle est le résultat d’une politique agressive, provocatrice et dangereuse, elle ne peut en aucun cas résoudre le conflit mais au contraire le prolonger et l’aggraver encore. C’est ce que dénonce le Collectif des Prisonniers Politiques Basques et c’est dans ce sens qu’il lutte jour après jour dans les prisons. À l’extérieur des murs aussi, il est de notre devoir à tous de réagir. C’est pourquoi nous invitons les individus, élus, partis politiques, mouvements sociaux, à exprimer leur solidarité avec les prisonniers en leur écrivant et en leur rendant visite et à faire entendre leur voix et à rejoindre les mobilisations publiques et les comités de soutien aux prisonniers pour mettre un terme à ces injustices. 

Nous exigeons: 

_La libération immédiate et sans condition de Xan, Gilen, Eneko et Ibai.
_L’abandon de cette politique de harcèlement des militants et la fermeture de tous les dossiers en découlant.
_Le respect des droits des prisonniers politiques basques et de leurs proches

ASKI DA! ERREPRESIOA EZ DA BIDEA!
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XAN, IBAI, ENEKO, GILEN 
eta beste euskal preso politikoak etxerat!

2009.eko ekainaren hondarrean, Xan Beyeie Itsasuko supermerkatuaren aparkalekuan oso bortizki arrastatu zuten eta handik bi egunen buruan beste hameka pertsonen itzulia izan zen. Atxiloketa batzuk eta galdeketa gehienak izugarrizko bortizkeria ezagutu zuten: bortizkeri fisikoa, bereziki Xanek, jendarmek ito zedin buru gainetik poltsa bat sartu ziotelarik , bai eta ere kasik denek bortizkeri morala presio handiengatik, irainak, xantaia eta torturak bezalako mehatxuak jasanez. Pertsona atxilotuetarik zortzi libratuak izan baziren deusen kargurik gabe, aldiz lau gazte, Xan Beyrie, Gilen Goiti, Eneko Etxegarai eta Ibai Agirrebarrena geroztik beti preso daude Fleury eta Fresnes-eko kartzeletan, etxetik 800 km-tan.

Sarekada hori frantses Estatuan eta orokorki Europa mailan zabaltzen ari den tamaina haundiko fitxatze eta gizartearen kontrola maximoaren testuinguruan jartzen da. ADNak, hatz-aztarnak, argazkiak, galdeketa politikoak, profil psikologikoak, jakinez hauen osatzeko atxilotuen lankideak, lagunak,ahaideak, eta abar deituak izan direla eta galdekatuak. Horiek guziak fitxategi famatuen muntatzeko, bitarteko gisa erabiliak izanen direnak eta besteak. Gero eta gehiago jomugatzat hartua da edozein militante politiko, langile sindikalista, laborari, ikasle, erakasle, paperik gabeko pertsona edo honi laguntza ekarri diona, militante ekologista edo elkarte batekoa, bai eta ere edozein manifestatzaile arrunta.

Baina argi da atxiloketa horiek Euskal Herria gero eta indar handiagoan jotzen duen errepresioan kokatzen direla. Badugu Españiako praktiken berri: euskal militanteen tortura, ilegalizazio masiboak, militante politikoen gelditze eta kartzelatzeak, euskal presoen kontrako errabia, etab. Frantses Estatuak ere errepresioaren bideari gero eta urrunago jotzen dio, gatazkak tratatzeko daukan betiko jokamolde zuriarekin. Delako Giza Eskubideen Herria ez da oraino ausartu berari trabatzen duten gizarte eta politiko mugimenduen debekatzea baina helburu berari jarraitzen dio. 

Gure Herria zatitu eta bereganatu duten bi gobernamendu horien helburua, hauxe: proiektuak trabatu, proposamen politikoak zentsuratu, gure bidezko eskubideen eskaerak isilarazi oztopoak ezarriz jendea ez dadin politizatu, organizatu eta beldurra sortu militanteak kriminalizatuz. Egoera honetan, Askatasuna, Batasuna, Lurra Kolektiboa, ELBko laborarien ondotik orain gazteak eta bereziki SEGI mugimendua dira buruzagien jomuga. Españian duela egun gutxi mugimendu honen kide batzuk 6 urteko kartzela kondena bildu dute eta aste honetan berean 34 gazte atxilotuak izan dira eta Madrilera eramanak mugimendu politiko ilegalizatu batean izateagatik. Frantzian badu hilabeteak Xan, Gilen, Eneko eta Ibai preso daudela militante abertzaleak direlako.

Egoera hori oso grabea da eta arti da ohizkoa bilakatzen. Onartezina. Politika erasogarri, probokatzaile eta arriskutsu baten ondorioa da, ezin du nehola ere gatazka konpondu, baizik eta oraino luzatu eta gaizkitu. Hori bera du salatzen Euskal Preso Politikoen Kolektiboak eta zentzu horretara doa haren eguneroko borroka kartzeletan. Eta kanpoan ere egoera horretaz axolatzea eta ihardukitzea da denen eginbeharra. Horretarako galdetzen diegu hautetsiei, alderdi politikoei, gizarte mugimenduei eta edozein pertsonei beren elkartasuna presoei adieraztea hauei idatziz eta bisita eginez, atxilotuen ahotsa entzunaraztea eta presoen sostengu komiteetan parte hartzea injustizia horiek geldiarazteko.

Finki eskatzen dugu:

-Xan, Gilen Eneko eta Ibai orain berean askatzea eta baldintzarik gabe.
-Militanteen aurkako jazarpen politika horren uztea eta honi doazkion dosierren hestea.
-Euskal Preso Politiko eta haien lagunen eskubideen errespetatzea.


Trois militants de Segi refusent un « stage de citoyenneté » Semaine du 28/12/2009

Mercredi 30 décembre 2009

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Les trois membres de Segi interpellés pour vol de drapeaux français le 11 novembre dernier ont indiqué lundi qu’ils refuseraient d’effectuer le « stage de citoyenneté » proposé par le médiateur de la République de Bayonne en guise de sanction. Dans un communiqué de presse, les trois militants basques, poursuivis pour « vol en réunion », ont estimé que « ce stage n’est rien d’autre qu’un outil pour transmettre les valeurs de la République française ».Andoni Anetas, Antton Rouget et Aintza Zufiaurre considèrent cette proposition « comme une provocation ». « Ils savent très bien pourquoi nous avons retiré ces drapeaux et ce que représente notre geste. Ce stage, d’une durée de deux jours, a pour objectif de montrer ce qu’est être un bon citoyen français. Ce genre de stage n’a aucun sens et nous n’avons pas de leçons à recevoir de leur part ! » indique le communiqué.
Parallèlement, le communiqué indique la mise en place d’une « campagne » afin de « rencontrer tous les acteurs de la jeunesse et de mener conjointement une réflexion » sur les « attaques incessantes à l’encontre de la jeunesse ».

Les trois militants de Segi ont été arrêtés en flagrant délit de vol de drapeaux le 11 novembre sur le monument au mort d’Ustaritz.
Selon les enquêteurs, qui surveillaient les lieux, ce type de vol est fréquent au Pays Basque lors de commémorations nationales.

Copenhague : les organisateurs des manifestations accusent la police NOUVELOBS.COM | 13.12.2009

Dimanche 13 décembre 2009

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La coalition Climate Justice Action dénonce des « violations des droits humains » après les 600 à 700 arrestations opérées en marge des défilés qui ont rassemblé samedi entre 40 et 100.000 personnes.

Arrestation de manifestants à Copenhague le 12 décembre 2009 (Sipa)

Arrestation de manifestants à Copenhague le 12 décembre 2009 (Sipa)

Les organisateurs des manifestations de Copenhague pour un accord sur le climat ont accusé samedi 12 décembre la police danoise de « violations des droits humains » après les arrestations opérées en marge des défilés.
« La police danoise a arrêté sans distinction des centaines de militants au cours de la manifestation qui a rassemblé 100.000 personnes dans les rues de Copenhague. Les arrestations se sont produites à des moments et en des lieux différents éloignés des incidents sporadiques » enregistrés, note dans un communiqué, la coalition Climate Justice Action (CJA).

Blacks Blocs ?

Selon CJA, « une centaine de personnes étaient toujours retenues dans la rue, menottées et maintenues en position assise malgré le froid extrême » en début de soirée et « sans accès aux toilettes depuis 15h30″ (14h30 locales) et « certaines se sont évanouies« .
Pour CJA, la police danoise non seulement « criminalise » ainsi les manifestants mais aussi les « déshumanise ».
Entre 600 et 700 personnes ont été interpellées samedi lors de différentes interventions policières à Copenhague, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé en marge de la conférence climat.
Selon la police, la plupart des personnes interpellées étaient des membres « des Blacks Blocs », ces groupuscules autonomes ultra-violents d’Europe du Nord qui se sont notamment illustrés lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg, dans l’est de la France, en avril.
Un porte-parole de la police a indiqué précédemment que les forces de l’ordre avaient préféré intervenir assez tôt « pour empêcher la situation de dégénérer ».

(Nouvelobs.com avec AFP)

Trois ans de prison ferme pour deux anti-Otan à Strasbourg Le point 16/11/09

Mardi 17 novembre 2009

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Lors des manifestations anti-Otan à Strasbourg. Un Allemand et un Russe poursuivis pour avoir mis le feu à un bâtiment des douanes en marge d’une manifestation contre le sommet de l’Otan à Strasbourg, le 4 avril dernier, ont été condamnés lundi à quatre ans de prison dont un avec sursis. /Photo prise le 4 avril 2009/REUTERS/Vincent Kessler

Un Allemand et un Russe poursuivis pour avoir mis le feu à un bâtiment des douanes en marge d’une manifestation contre le sommet de l’Otan à Strasbourg, le 4 avril dernier, ont été condamnés lundi à quatre ans de prison dont un avec sursis.

Venus de Rostock, au nord-est de l’Allemagne, les deux manifestants, respectivement âgés de 23 et 18 ans, « se sont retrouvés, au niveau du Pont de l’Europe, dans une excitation extraordinaire, dans un tourbillon, et c’est là que tout a basculé », a expliqué l’un de leurs avocats, Me Emmanuel Hoen.

Qualifiant le jugement de « relativement équilibré », eu égard aux 10 ans de prison encourus et aux quatre ans ferme requis par le parquet, il a salué « la qualité du travail du juge d’instruction » qui a pu démontrer, selon lui, que ses clients n’appartenaient à aucun groupe violent.

Plusieurs centaines de jeunes gens avaient dévasté les abords du Pont de l’Europe durant près d’une heure et demie, sans être inquiétés, pendant que le gros des manifestants anti-Otan se rassemblait sur un champ de foire adjacent.

Les casseurs avaient incendié l’ancien poste de douane franco-allemand, un hôtel Ibis, une pharmacie ainsi qu’un bâtiment administratif des douanes encore en activité, le seul qui n’ait pas brûlé entièrement.

C’est pour ce dernier délit qu’étaient poursuivis l’Allemand et le Russe qui devront encore comparaître devant le tribunal au printemps prochain pour une audience en intérêts civils.

Il s’agit de la plus lourde sanction prononcée par la justice pour les incidents qui ont émaillé le sommet de l’Otan à Strasbourg. Moins d’une quinzaine de personnes ont été jugées depuis lors, le plus souvent pour des faits mineurs.

Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse

Paris : encore des actions anti-carcérales Indymédia – Nantes

Lundi 9 novembre 2009

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La nuit du 8 au 9 novembre en région parisienne, plusieurs entreprises liées à l’enfermement ont été visées :

La nuit du 8 au 9 novembre en région parisienne, plusieurs entreprises liées à l’enfermement ont été visées :

Eiffage (une des plus grandes entreprises de BTP qui construit de la même manière les villes que les prisons) rue de Watt (13e), où deux engins de chantiers ont été sabotés avec du sucre dans leur réservoir, avec un tag à côté : « Eiffage construit des prisons pour enfermer les pauvres. Sabotons Eiffage »

L’Institut de criminologie de la Fac de Droit rue Cujas (6e) a été tagué d’un « Feu aux prisons, « Crève l’Etat et son droit »

L’APIJ (Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice, organisme du ministère de la Justice chargé des appels d’offres) rue du Château-des-Rentiers (13e) a été tagué d’un « Ici l’Etat (APIJ) programme la construction de nouvelles prisons. Attaquons-le(s) »

IOSIS (cabinet d’ingénierie dédié à la construction et la rénovation des taules) rue Dolores Ibarruri (Montreuil, 93) a été tagué d’un « IOSIS travaille à l’enfermement. Liberté pour tous ! »

La boutique Orange (qui s’enrichit sur le travail des taulards) place Jeanne d’Arc (13e) a eu ses 8 vitrines brisées, accompagnées du tag « Exploiteur de prisonniers ».

Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la semaine anticarcérale contre les longues peines et tous les enfermements. A bas toutes les prisons et ceux qui en profitent. Continuons à les harceler chacun à sa manière au-delà de cette semaine d’agitation, c’est facile et ça pourrait leur coûter cher…

Le 1er mai 2009, l’hébergeur du site Révoltes.net a été tabassé par la BAC et arrêté

Jeudi 21 mai 2009

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Des nouvelles d’ailleurs : Nuit sécuritaire

Lundi 27 avril 2009

http://www.collectifpsychiatrie.fr/
Régulièrement, la santé mentale est malmenée dans les débats publics. Trop souvent, les médias ne s’en intéressent qu’à la faveur d’un drame.

Depuis plusieurs mois, les professionnels de la santé mentale constatent un durcissement des politiques suivies, et une banalisation de la souffrance des malades.

Plus grave, dans les propos tenus au plus haut niveau de l’Etat, on assimile le malade accueilli dans un hôpital à une personne potentiellement dangereuse et qu’il faut traiter de façon carcérale.

L’objectif de ce site est de proposer une information différente sur une réalité qui, bien qu’écartée des préoccupations de chacun, touche de très nombreux Français…

Pages principales du site :

1. La pétition en ligne à signer par tout citoyen souhaitant nous soutenir

2. Les lettres au Président et aux députés que nous vous invitons à écrire pour dire vos préoccupations sur l’évolution de la psychiatrie

3. Le prochain forum où « La Nuit Sécuritaire » intervient : MONTPELLIER LE 15 MAI 2009

Des nouvelles d’ailleurs : 9ème Collectif des Sans-papiers

Dimanche 26 avril 2009

http://9emecollectif.net/

Le 9ème Collectif, circonstances de sa création, principes, organisation, formes et modalités d’actions…

 

La gauche arrivée au pouvoir en 1997 a mis en place une circulaire pour permettre la régularisation des sans-papiers, processus qui visait à faire croire aux français que le gouvernement de la gauche plurielle voulait résoudre le problème des sans-papiers, qui a été posé sur la scène publique sous la droite.

Cette circulaire n’a fait que créer une situation ambiguë, puisque 150000 ont déposé une demande, et 80000 se sont vus notifier des refus. Cette procédure de régularisation s’est effectuée de manière arbitraire.

L’afflux des déboutés de la Circulaire Chevènement et qui n’étaient pas organisés leur a permis de se regrouper au sein du 9ème Collectif au lieu de continuer de vivre dans l’ombre en risquant quotidiennement de se faire contrôler, emprisonner puis expulser.

En nous mobilisant au sein du 9ème Collectif, nous voulions dire que nous refusons de continuer à vivre cachés, clandestins, humiliés, et que nous étions des hommes, des femmes déterminés à nous battre pour acquérir notre liberté et dignité, et ce malgré la mise en place d’un arsenal répressif par les différents gouvernements (de droite ou de gauche).

Le Collectif s’est placé dans la perspective d’une lutte à long terme visant la régularisation de tous les sans-papiers.

Au sein du Collectif, on trouve 25 nationalités, ce qui dote la structure d’une richesse multiculturelle.

Les sans-papiers sont déterminés et solidaires les uns des autres. La plupart d’entre eux connassent leur première expérience de lutte.

- Les secteurs de travail occupés par les hommes sont : le bâtiment, la confection, la restauration, le nettoyage…Ceux par les femmes sont en général les travaux domestiques (garde d’enfants, ménage).

- L’autre caractéristique du Collectif est la diversité de situations juridiques : déboutés de l’asile politique, de l’asile territorial, des étudiants, des familles, des personnes arrivées en France hors regroupement familial…

Financement forme d’autofinancement : réalisation d’un petit journal, cotisation, organisation de concerts…

Autonomie nous sommes organisés de manière autonome : ce sont les sans-papiers qui portent leurs revendications. Personne d’autre ne gère notre lutte à notre place. Nous demandons aux soutiens de nous appuyer dans notre combat en nous donnant les outils pour avancer, puisque nous sommes les mieux placés pour exprimer ce que nous vivons.

A.G. une assemblée générale est organisée chaque semaine. Chacun peut s’exprimer pour analyser la situation, faire un bilan de notre travail, et dégager des perspectives d’action.

Notre lutte s’articule autour de deux axes juridique et politique. Le premier nous permet d’obtenir des résultats à court terme. Le second se fait pour l’obtention d’une régularisation globale qui ne peut se faire qu’en créant un rapport de force politique

Axe juridique tenue de permanences juridiques, études de dossiers, établissement de listes.

Les sans-papiers sont impliqués pour comprendre l’arsenal juridique. Certains se mobilisent pour tenir eux les permanences et accueillir de nouveaux sans-papiers qui rejoignent le groupe.

Nous sommes soutenus par des juristes, avocats, et des associations (GISTI).

Axe politique

Formes d’actions :

- Rassemblements hebdomadaires devant les préfectures, ministère de l’Intérieur, ministère de l’Emploi, centres de rétentions, commissariats, OMI …
- Rassemblements devant les lieux où s’exercent des discriminations (ex : devant une école qui refuse d’inscrire un enfant de sans-papiers…)
- Forums, débats, projections de films, dossiers de presse, pétitions
- Campagnes de sensibilisation de l’opinion publique
- Participation aux meetings, aux débats au sein d’universités…

Nous nous invitons également à certains débats ou meetings politiques (avec banderole et tracts), surtout pendant les campagnes électorales (municipales, législatives, présidentielles et européennes), et ce pour interpeller les différentes formations politiques de gauche ou de droite pour qu’elles se positionnent clairement par rapport à la question de l’immigration.

Nous menons également des occupations de lieux stratégiques du point de vue de la médiatisation et de la symbolique :
Occupations de permanences politiques :
- permanence de l’ancien ministre de l’Intérieur sous la gauche pendant la campagne municipale.
- Occupation 2 fois de la permanence du ministre de l’Intérieur sous la droite, Sarkozy.
- Association de Bernadette Chirac
- Musés, théatres…
- Occupation de la représentation en France du Parlement européen et de la Commission européenne pendant la campagne des dernières élections européennes, et ce pour dénoncer les politiques migratoires menées par l’Union européenne et ses états membres, pour interpeller la commission européenne, le parlement européen, et les candidats aux élections européennes.

A chaque occupation, nous établissons un lien entre le lieu, le contexte, et nos revendications, et nous avons bénéficié d’une couverture médiatique.

Nous travaillons également sur plusieurs questions :

- la rétention : nous participons à la coordination en France contre la rétention (la fermeture des centres de rétention et l’arrêt des expulsions). A l’initiative du Collectif Anti-Expulsion, des actions et des campagnes de sensibilisation sont menées contre la construction d’autre centres de rétention (centre de rétention à Palaiseau), pour la fermeture des autres, et contre les expulsions. Nous y participons.
Nous préparons actuellement une réunion publique sur la rétention. Plusieurs associations et juristes y participeront (CAE, GISTI, CIMADE…)
- l’accès aux soins : le démantèlement de l’Aide Médicale d’Etat, dispositif d’accès aux soins pour les sans-papiers, nous amène à nous mobiliser avec des Comités de médecins, syndicats, et associations défendant les étrangers malades (Act Up), et à être parmi les manifestants pour la défense de la sécurité sociale.
- l’Europe : L’harmonisation des politiques d’immigration au niveau européen nécessite une coordination entre les différents mouvements européens qui défendent les droits des migrants, c’est pourquoi nous apportons notre solidarité à d’autres collectifs dans d’autres pays européens (ex : manifestation de notre collectif devant l’ambassade d’Espagne lors de l’occupation d’une église par les sans-papiers à Barcelone).
Nous avons aussi manifesté contre la construction du Centre de rétention à Palaiseau (banlieue de Paris) lors de la journée européenne contre les centres de rétention.
- Femmes : nous travaillons sur la revendication de l’obtention pour les femmes d’un statut autonome (en cas de divorce ou de rupture, les femmes se trouvent sans-papiers), la reconnaissance des droits des femmes victimes de persécutions sexistes, et ceci avec d’autres associations (Rajfire).
Par ailleurs, en posant les problèmes spécifiques liés aux femmes, une partie de l’opinion publique peut être mobilisée.
Il faut aussi souligner que les femmes sont très actives, et participent régulièrement à la journée du 8 mars.
- Syndicats : Nous interpellons également les syndicats pour qu’ils défendent les sans-papiers qui sont des travailleurs exploités.
- Convergence avec les mouvements sociaux : nous lions notre lutte avec celle des autres exclus (les chômeurs, les sans-logis, les intermittents). Les sans-papiers sont les précaires des précaires. Ils sont exploités, habitent des taudis…

En général, nous essayons de construire des réseaux de solidarité. Les luttes sont plus entendues par ceux qui ont entre eux des solidarités actives.

Malgré notre dynamisme et le dynamisme d’autres collectifs, la fragilité, l’incohérence, voir la quasi-absence de l’instance nationale, qui ne joue pas son rôle en coordonnant les actions locales, empêche une régularisation massive. Le rapport de force à construire se situe au niveau national.

 

Des nouvelles d’ailleurs (Saint Nazaire)

Samedi 25 avril 2009

Le CODELIB (Comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires) créé à Saint-Nazaire le 18 février 2009, regroupe des associations, syndicats, organisations politiques, et des individus qui ont décidé d’unir leurs forces pour lutter contre les dérives sécuritaires et répressives.

http://www.codelib.info/