Archive de la catégorie ‘international’

En Espagne

Mardi 16 février 2010

La mairie de Vic (Barcelona) va faire une loi pour interdire que les immigrants non regularisés puissent s´inscrire en tant que résidents (« empadronamiento » en espagnol).

La loi espagnole dit que tous les étrangers, légaux ou non, ont le droit et l´obligation de s´inscrire à la mairie où ils résident ; grâce à ça, les immigrants ont l´accàs gratuit aux soin médicaux, l´éducation et d´autres services sociaux.

A Torrejón (Madrid) la mairie refuse l´enregistrement aux gens qui ont un « visa » touristique et à ceux qui ne disposent pas de 20 m carrés dans un appartement partagé (p.ex : dans un appartement de 60 m carrés on ne peut inscrire que 3 personnes).

Dans le premier cas il s´agit d´un maire nationaliste de Cataluña (CIU) ; dans le deuxième il appartient à la droite espagnole (PP).

Mais voilà que maintenant c´est le gouvernement espagnol, de gauche (PSOE), qui va changer la loi : on va limiter le nombre d´inscrits par appartement, à la façon de Torrejón. On dit qu´on fait ça à cause de la fraude électorale dans les petits villages, où les votants sont inscrits fictivement pour gagner des élections. Mais c´est une mesure contre les immigrants ; et il y en d´autres : selon les syndicats policiers le ministre de l´intérieur espagnol fait pression pour augmenter les déportations.

Selon El País (30-01-2010), on a en ce moment en Espagne 4.300.000 chômeurs (18,8%). Le gouvernement va réduire les dépenses publiques de 50.000 millions et va augmenter l´âge de la retraite à 67 ans, en augmentant aussi le temps obligatoire minimum de cotisation. En plus, une réforme du travail est en route…

Jose Antonio Antón

Granada

Gaza : on n’oublie pas ! rassemblement devant le cinéma Le Théâtre à Poitiers samedi 19 décembre à 15 heures.

Mercredi 16 décembre 2009

Gaza : on n’oublie pas !

Le 27 décembre 2008, Israël déclenchait l’offensive « Plomb durci » contre la population de Gaza, déjà victime depuis deux ans d’un blocus quasi-total pour ne pas avoir élu les dirigeants voulus par le monde occidental.

1400 morts dont un tiers d’enfants. Des milliers de blessés. Des centaines de maisons détruites. Des milliers de sans abris. Une infrastructure totalement détruite. Des terres bulldozées sur des milliers d’hectares. Voilà le résultat des 22 jours d’agression barbare israélienne.

La Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, présidée par le juge Goldstone, identifie clairement les responsables et qualifie les actes commis par Israël « de crimes de guerre voire de crimes contre l’humanité ». Surtout elle conclut que « les incidents et la configuration des évènements examinés dans le rapport sont le résultat d’une planification et de décisions politiques délibérées » de la part d’Israël.

Un an après, les coupables de ce massacre ne sont toujours pas sanctionnés.

Plus même, ils ne sont même pas inquiétés. Plus encore, ils maintiennent toujours la population de Gaza sous blocus, empêchant toute organisation des secours et toute reconstruction et continuent leurs opérations militaires avec la complicité du régime égyptien et des puissances occidentales. Aucun Etat n’a sanctionné Israël à titre conservatoire.

Parce que c’est en notre nom qu’en 1945 a été signée la Charte des Nations unies,

parce que c’est en notre nom que le plan de partage de la Palestine a été approuvé par l’Assemblée générale de l’ONU en 1947,

parce que c’est en notre nom qu’en 1949, ont été signées les conventions de Genève,

Parce qu’aucune des résolutions de l’ONU concernant la Palestine, adoptées elles aussi en notre nom, n’a été appliquée par l’État d’Israël et que celui-ci, depuis sa fondation, viole en permanence, en toute impunité et de façon de plus en plus cynique, les principes de l’ONU et les conventions internationales,

nous, peuples des Nations Unies, avons aujourd’hui le devoir de rappeler la communauté internationale à ses obligations.

Nous demandons solennellement que l’Assemblée générale des Nations Unies utilise son pouvoir pour mettre en accusation Israël pour les crimes commis en Palestine.

Dans l’immédiat nous exigeons :

  • L’arrêt de toutes les exactions contre le peuple palestinien ;

  • La levée totale du blocus de la bande de Gaza ;

  • Des sanctions pour l’agresseur Israélien ;

  • Qu’au plus tôt soient trouvées des solutions respectant les droits de chacun qui mettent fin au conflit.

Nous invitons chacun à venir manifester cette volonté

et à se rassembler devant le cinéma Le Théâtre à Poitiers

samedi 19 décembre à 15 heures.

Comité poitevin France Palestine – NPA 86 –Les Alternatifs – Communauté Musulmane de Poitiers – PCF section de Poitiers – Cap à gauche 86 – Sud Etudiants Poitiers – Le Comité Poitevin contre la Répression des Mouvements Sociaux