Archive de la catégorie ‘Jeunes’

Effervescence au lycée André-Theuriet PQR 24-03-10

Mercredi 24 mars 2010

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Les lycéens ont bloqué le lycée avec des chaînes.

 

 

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NIORT Nouvelle poursuite pour le rescapé d’un accident
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Civray

Hier matin, jour de grève au lycée Theuriet. Mais les revendications ne sont pas tout à fait les mêmes que dans le reste du département. Des élèves ont empêché l’accès à l’établissement en mettant des chaînes aux grilles, en réaction à l’intervention de la gendarmerie le 22 février lors de la rentrée scolaire et à celles qui ont suivi (9 personnes ont été auditionnées à la gendarmerie de Civray le 19 mars, et 4 autres lundi dernier, le 22 mars).

Histoire de stupéfiants

Devant les grilles, Alexandre, l’un des porte-parole dénonce « les arrestations abusives » des gendarmes « alors que cela avait été présenté comme de la prévention contre les drogues ». D’autres élèves évoquent « un délit de faciès, des interrogatoires musclés, ou des fouilles au corps ».
A l’intérieur, quelques parents ont été reçus par la direction de l’établissement, proviseur, proviseur-adjoint, CPE, en présence d’une cinquantaine d’élèves. Le constat est tout d’abord que le sens des mots audition, interrogatoires, témoins, soupçonnés n’est pas le même pour tout le monde.
Le proviseur a rappelé, à propos de la consommation de produits stupéfiants, que, « une fois ça passe, cela fait partie des découvertes de l’adolescence, plusieurs fois, cela représente un danger, l’établissement étant avant tout fait pour la réussite des élèves ». Sa responsabilité de chef d’établissement est engagée face au choix de fermer les yeux, ou d’alerter (ce qui est aussi approuvé par des élèves et des parents). Si l’établissement n’est pas responsable des modes d’intervention de la gendarmerie, les parents et les élèves reprochent la recherche d’élèves en classe, leur audition à la gendarmerie de Civray.

Explication des gendarmes

Dans l’après-midi, la gendarmerie envoyait un communiqué à la rédaction précisant plusieurs points. Sur l’audition des dix élèves le 22 février : « Le motif des auditions leur a bien été formulé ainsi qu’aux parents des enfants mineurs concernés. Plusieurs perquisitions ont été conduites visant à inspecter les effets personnels, les casiers et les chambres (pour les internes) des élèves concernés uniquement. » Lors de cette journée du 22, aucune saisie de produit stupéfiant n’a été réalisée mais les témoignages recueillis ont permis de confirmer « l’usage ponctuel ou régulier de stupéfiants pour la majorité d’entre eux ».
Autre point qui fait réagir les lycéens, les méthodes des gendarmes. « Il n’y a pas eu de dégâts de matériels informatiques durant les perquisitions et les 23 élèves ont été auditionnés de façon parfaitement consentie et aucun n’a fait l’objet d’une mesure de garde à vue pas plus que de mesure d’entrave (menottage). »
La gendarmerie rappelle aussi que cette « opération exceptionnelle » a été conduite en « parfaite synergie » avec l’Education nationale. « Elle répond de façon ciblée à une problématique manifestement avérée de consommation au sein de ce lycée et ne concerne qu’un groupe d’élèves considérés. »

B.D. avec J.- L. Mestivier et C. Daiguemorte

 

Sanctions disciplinaires contre des lycéens grévistes de Villeurbanne

Lundi 22 mars 2010

Suite aux mouvements lycéens de cette année, plusieurs lycéens ont décidé de se réunir régulièrement pour s’organiser et ont donc fondé le CILL : le Collectif Indépendant de Lutte Lycéenne. Suite à sa création, les premières actions qu’il réalise visent à combattre la répression administrative et policière qui touche les lycéens.

« Mercredi 16 Décembre, 5 lycéens se sont réunis aux alentours du lycée à 7h du matin pendant la période de blocage. Une voiture de la BAC et des renforts les ont menottés et emmenés en garde à vue, suspectés de vol de chaine. Tous ont subit 12h de garde à vue et l’un d’entre eux – suspecté d’être meneur – subit une heure d’interrogatoire avec trois policiers. A un moment, le lycéen resta seul avec le policier, camera éteinte, et le policier frappa la tête du jeune homme à trois reprise contre la table. Après la garde à vue, son domicile fut perquisitionné, sans accord, et son ordinateur fut fouillé. Le 5 Janvier, Chris Laroche (écrivain et directrice du lycée Pierre Brossolette) fit passer ces élèves en conseil de discipline : 3 furent exclus 4 jours et 2 autres furent exclus définitivement (dont le meneur suspecté). Le CILL dénonce cette répression policière et administrative qui veut dissiper le mouvement lycéen et instaurer un climat de terreur dans son établissement. »
Jeudi 18 Mars à 18h au lycée Pierre Brossolette (Villeurbanne) le CILL appelle au rassemblement pour imposer à Chris Laroche (directrice du lycée) qu’elle accepte par écrit et publiquement de stopper toute répression administrative et sociale.

http://ujmenlutte-st-etienne.over-blog.com/article-sanctions-disciplinaires-contre-des-lyceens-grevistes-de-villeurbanne-46922238.html

La loi contre les violences en bandes publiée LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.10

Jeudi 4 mars 2010

La loi contre les violences en bandes publiée LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.10 | 15h57

La loi contre les violences en bandes publiée LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.10 dans Bandes l

e ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, a affirmé, mercredi 3 mars au soir à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), qu’avec la loi contre les bandes, publiée le matin même au Journal officiel, c’était « un message » qui était adressé à leurs membres.

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 dans Revue de presse France

Cette loi prévoit notamment que le simple fait d’appartenir à une bande même provisoire, en vue de commettre des violences ou des atteintes aux biens, constitue un délit. Le ministre s’est rendu au commissariat de Clichy-la-Garenne, ville dans laquelle une rixe avait éclaté la veille au soir entre jeunes locaux et d’Asnières (Hauts-de-Seine), avec usage d’arme à grenailles.

« Cinq personnes ont été interpellées, mais un seul a été placé en garde à vue [pour violences], alors que si la loi avait déjà été promulguée, les cinq l’auraient été, le seul constat d’appartenance à une bande » constituant un délit, a-t-il relevé. « C’est un message que nous adressons » aux bandes, a assuré le ministre de l’intérieur, face à un phénomène qui « se développe de manière violente », a-t-il estimé.

Parce que « nous devons non pas réagir, mais agir pour bloquer cette dérive, nous nous sommes dotés de moyens nouveaux », a poursuivi M. Hortefeux, particulièrement en Ile-de-France, région qui rassemble « 85 % » des quelque 511 groupes violents « formellement identifiés », comprenant « près de 5 000 individus », a-t-il précisé.

Mercredi 3 mars 2010
“ Les jeunes en ont assez d’être ainsi stigmatisés ” 

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Photo d’archives NR
Le mois dernier, la préfecture de la Vienne a décidé la fermeture administrative de l’Inox pour plusieurs semaines.

 

 

Un lecteur poitevin de la NR réagit à l’article “ Deux discothèques fermées :
la préfecture s’explique ” paru le 12 février dernier.

Je réagis tout d’abord pour m’étonner de l’interview donnée sur ce sujet précis des fermetures des discothèques par le secrétaire général de la préfecture de région de Poitiers, M. Setbon. Ce monsieur, aux hautes fonctions qui sont les siennes, n’a-t-il pas de sujet plus important à traiter que des problèmes de simple police, notamment de portes qui ne s’ouvrent pas assez vite, dans le cas du George-Sand ou de bagarres sur le parking de l’Inox ?
N’est il pas tenu à un devoir de réserve, notamment quand il évoque des infractions qui ne sont pas jugées et qui mettent en cause gravement les personnes, des professionnels qui, comme chacun sait, exercent un métier difficile, celui de la nuit ? On peut s’étonner également du ton et des termes employés par M. Setbon où le « je » est de rigueur. […] Plus généralement, la politique de la préfecture de Poitiers, ces derniers mois, inquiète une partie de la population poitevine. Cette politique tout en répression – perçue le plus souvent comme disproportionnée – est de nature, nous sommes un certain nombre à le penser, à provoquer en réaction ces fameux « troubles à l’ordre public » que dénonce M. Setbon.
Ainsi comment ne pas se poser des questions au regard de l’étrange faiblesse du dispositif policier au moment du festival « Les Expressifs », alors même que l’autorité préfectorale était informée (elle avait informé 3 jours auparavant les organisateurs des Expressifs) que des éléments radicaux prévoyaient de s’exprimer violemment à l’occasion du transfert des détenus de la prison de Poitiers vers celle de Vivonne. Comment ne pas être interpellé par la brutalité de la réponse policière le soir du 10 octobre lorsque des policiers ont débarqué au « 23 » et ont retenu des jeunes (dont des mineures) qui n’avaient rien à voir avec les violences commises dans l’après-midi. […]

La dernière roue du carrosse

Les jeunes en ont assez d’être ainsi stigmatisés. Les jeunes en ont assez d’être la dernière roue du carrosse dans les politiques publiques. Dans quel autre pays occidental les traite-t-on si mal ? Des universités délabrées avec des enseignants souvent absents et peu motivés, des logements universitaires dans un état lamentable, des logements privés hors de prix, des aides ridicules… et pas de travail donc pas d’avenir. La liste qui vient grossir les colères est longue. […] Que faire ? Réagir, dénoncer, s’insurger, voter !

LouisRenard,dePoitiers

Trois ans après, l’enquête sur le drame de Clichy-sous-Bois piétine Par LEXPRESS.fr, publié le 27/10/2008

Vendredi 26 février 2010

(On en est aujourd’hui à plus de 4 ans)
Trois ans après la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois à l’issue d’une course-poursuite avec la police, l’enquête prend du retard. Les familles des victimes craignent que les policiers en cause ne soient jamais renvoyés devant un tribunal.

 

Zyed Benna et Bouna Traore

AFP/OLIVIER LABAN-MATTEI

Zyed Benna et Bouna Traore

A l’origine de trois semaines d’émeutes et de violences dans les banlieues le 27 octobre 2005, l’affaire de la mort par électrocution de Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traore, 15 ans ainsi que des blessures de Muhittin Altun, 20 ans, est toujours en cours d’instruction.

« Trois ans, c’est un pur scandale »

Depuis la mise en examen, en février 2007, de deux policiers pour non-assistance à personne en danger, les familles des victimes attendent leur renvoi devant le tribunal correctionnel. « Inquiètes », elles craignent « qu’on essaie d’enterrer l’affaire » et « que les policiers ne soient jamais renvoyés devant le tribunal », explique Mehdi Bigaderne, proche des trois familles. Elles ont un « sentiment de délaissement ».

La juge doit organiser dans les prochains jours un « dernier transport » sur les lieux. Elle souhaite lever des interrogations sur « l’emplacement précis du survivant » sur le site dangereux, après une expertise médicale contradictoire en 2008, a expliqué une source judiciaire. Le dossier sera transmis au parquet avant la fin de l’année.

« Je ne comprends pas l’intérêt et les raisons » de ce transport, « je n’en vois que les effets, un retard supplémentaire. Trois ans, c’est un pur scandale », confiait vendredi 24 octobre Jean-Pierre Mignard, avocat de Muhittin et des familles des deux autres victimes.

Savoir si « les policiers les ont vu pénétrer sur le site » ou pas

Pour l’avocat, « la seule question est de savoir si oui ou non les policiers les ont vu pénétrer sur ce site, le reste est juridiquement sans intérêt » et « relève du culte du détail ».

D’après le rapport final de l’Inspection générale des services (la police des polices) remis au juge fin 2006, les échanges radio entre des policiers et la salle de commandement montrent que des policiers ont vu deux jeunes sur le terrain vague jouxtant le site dangereux. Un policier a même prévenu sa hiérarchie du « danger vital » encouru.

Un policier a vu les victimes s’approcher du site dangereux et dire à la radio « Je ne donne pas cher de leur peau ». Il n’a pas fait l’objet de sanction administrative ainsi que la femme au standard du commissariat de Livry-Gargan. Les deux sont mis en examen, passibles de cinq ans de prison. Trois autres policiers restent placés sous le statut de témoin assisté.

Un hommage sera rendu ce lundi autour de la stèle érigée devant le collège Robert Doisneau où Zyed et Bouna étaient scolarisés. Et un rassemblement est prévu à 14h00 devant le tribunal de Bobigny où des associations fondées après le drame demanderont à être reçues par le procureur de la République.

Violences en bandes : les Sages valident la loi NOUVELOBS.COM | 25.02.2010

Vendredi 26 février 2010

Saisi d’un recours du PS, le Conseil constitutionnel n’a censuré que la possibilité de transmettre aux forces de l’ordre les images filmées dans les parties communes d’immeubles d’habitation.

(Reuters)

(Reuters)

Le Conseil constitutionnel, saisi d’un recours de parlementaires socialistes, a validé jeudi 25 février l’essentiel de la proposition de loi UMP sur la violence en bandes et à l’école, qui avait été définitivement adoptée le Parlement le 11 février.
Les Sages n’ont censuré que l’article 5 de la loi, qui prévoyait la possibilité de transmettre aux forces de l’ordre des images saisies par des caméras installées dans les parties communes, donc privatives, d’immeubles d’habitation.
Cet article, résultant d’un amendement arrivé dans le cours du débat parlementaire, « ne comportait pas les garanties nécessaires à la protection de la vie privée des personnes qui résident ou se rendent dans ces immeubles », selon un communiqué du Conseil.
Néanmoins « le coeur de la loi » a été validé, a-t-on par ailleurs indiqué au Conseil.
Les griefs formulés dans le recours contre les articles 1 et 13 ont été rejetés
Pour l’article 1, créant le délit de participation à un groupement constitué en vue de commettre des violences, les Sages ont estimé que « les éléments constitutifs de ce délit sont définis en des termes ni obscurs, ni ambigus ».
« Le législateur n’a ainsi pas méconnu le principe de légalité des délits et des peines », selon le même communiqué.

(Nouvelobs.com)

“ La jeunesse est notre avenir protégeons-la ! ” NR 23-02-10

Mardi 23 février 2010
“ La jeunesse est notre avenir protégeons-la ! ”

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“ La jeunesse est notre avenir protégeons-la ! ” NR 23-02-10 dans Antirep86 rss
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“ Faire son deuil ” : expression banalisée… et douloureuse
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Ce week-end, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, a adressé une lettre ouverte au maire de Poitiers. En voici quelques extraits : « Le samedi 6 février à Poitiers, à l’appel de plusieurs associations, une manifestation calme du début à la fin, pour dénoncer les pratiques illégales de la préfecture de la Vienne, et en soutien aux “ sans-papier ” […] s’est terminée par l’arrestation brutale et la garde à vue de six jeunes manifestants. Devant le tollé général, une première entrevue a eu lieu lundi 8, au soir, entre les associations organisatrices, Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément. Elle a débouché sur un communiqué de presse commun aux deux députés. Le maire de Poitiers, seulement représenté à cette première entrevue par son directeur de cabinet, a reçu à son tour, jeudi matin, une partie des associations organisatrices et a fait une déclaration, non seulement publiée dans la presse, mais aussi largement envoyée par courrier postal et par courriel aux habitants de Poitiers et de la Cap. […] Alain Claeys demande […] de “ refuser tout amalgame ” entre la manifestation du 10 octobre et celle du 6 février. Certes, mais comment, à son tour, peut-il, en renvoyant dos à dos des dégradations matérielles et la liberté de manifester, occulter les brutalités répressives ? » […]

“ Le coût humain de la répression ”

« La déclaration publique du maire de Poitiers ne peut qu’envenimer les choses. Puisqu’il choisit de privilégier le matériel sur l’humain et le social, et que donc il prend fait et cause pour la police et la préfecture et pour le capitalisme, il se place d’emblée dans le camp de la répression sans chercher les causes profondes du malaise, s’ôtant, par là même, l’occasion d’agir efficacement pour protéger les plus fragiles, particulièrement les jeunes. Nous exigeons donc que le maire de Poitiers condamne fermement l’attitude irresponsable de la police et de la préfecture. Nous exigeons aussi qu’il s’intéresse au plus haut point au coût humain des déprédations de l’économie libérale et de la répression qui lui est inhérente. »

Les reproches du Comité poitevin à Alain Claeys CP 23-02-10

Mardi 23 février 2010

23/02/2010 04:33 | Poitiers | POITIERS | Imprimer

Les reproches du Comité poitevin à Alain Claeys

OAS_AD(‘Position1′);Les reproches du Comité poitevin à Alain Claeys CP 23-02-10 dans Jeunes

Le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux a adressé au maire de Poitiers Alain Claeys une lettre ouverte à propos de sa position sur les mouvements sociaux poitevins et les heurts avec les forces de police et sur la publication d’un communiqué de presse dont Centre Presse s’est fait l’écho. Selon les signataires, ce communiqué ne reflète pas ce qui s’est dit au cours d’une réunion entre le maire et des associations. « De l’avis de tous les participants à cette seconde réunion, les propos de la déclaration publique du maire ne correspondent pas à ce qui s’est dit jeudi matin. Selon eux, la discussion a essentiellement tourné autour du rôle de la police et de son Directeur départemental lors de la manifestation de samedi dernier. Or, cela n’apparaît pas ? sauf sous forme de deux vagues allusions ? dans le communiqué final. »

Le matériel ou l’humain

D’autre part, le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux reproche au maire de privilégier le matériel à l’humain. « Alain Claeys demande, on aimerait bien savoir à qui d’ailleurs, de refuser tout amalgame entre la manifestation du 10 octobre (N.D.L.R.: vitrines saccagées et murs tagués) et celle du 6 février (N.D.L.R.: manifestation pour les sans-papiers). Certes, mais comment, à son tour, peut-il, en renvoyant dos à dos des dégradations matérielles et la liberté de manifester, occulter les brutalités répressives? »
Alain Claeys n’a pas souhaité commenter ce courrier. Le maire de Poitiers a toutefois précisé qu’il ne changeait ni un mot ni une virgule à son communiqué.

Jean-François MINOT

Lettre ouverte au maire de Poitiers. La jeunesse est notre avenir, protégeons-la !

Dimanche 21 février 2010

Lettre ouverte au maire de Poitiers
La jeunesse est notre avenir, protégeons-la !


Le samedi 6 février à Poitiers, à l’appel de plusieurs Associations, une manifestation calme du début à la fin, pour dénoncer les pratiques illégales de la Préfecture de la Vienne, et en soutien aux « Sans-Papiers », a de nouveau été le théâtre de provocations et de répression policières. Elle s’est terminée par l’arrestation brutale et la garde à vue de six jeunes manifestants1.

Devant le tollé général, une première entrevue a eu lieu lundi 8 au soir entre les Associations organisatrices, Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément. Elle a débouché sur un communiqué de presse commun aux deux Députés2. Le Maire de Poitiers, seulement représenté à cette première entrevue par son Directeur de Cabinet, a reçu à son tour, jeudi matin, une partie des Associations organisatrices et a fait une déclaration, non seulement publiée dans la presse, mais aussi largement envoyée par courrier postal et par courriel aux habitants de Poitiers et de la CAP3.

De l’avis de tous les participants à cette seconde réunion, les propos de la déclaration publique du Maire ne correspondent pas à ce qui s’est dit jeudi matin. Selon eux, « la discussion a essentiellement tourné autour du rôle de la police et de son Directeur départemental lors de la manifestation de samedi dernier »4. Or, cela n’apparaît pas – sauf sous forme de deux vagues allusions – dans le communiqué final. Catherine Coutelle et Jean-Michel Clément avaient été plus clairs en dénonçant dans leur communiqué « la présence oppressante de forces de l’ordre en nombre démesuré, le zèle de certains fonctionnaires, le recours systématique au fichage vidéo et photo, les interpellations abusives et les brimades régulières en direction des jeunes ».

Alain Claeys demande, on aimerait bien savoir à qui d’ailleurs, de « refuser tout amalgame » entre la manifestation du 10 octobre et celle du 6 février. Certes, mais comment, à son tour, peut-il, en renvoyant dos à dos des dégradations matérielles et la liberté de manifester, occulter les brutalités répressives ? Matraquages, tabassages, usage de gaz lacrymogènes, arrestations musclées, gardes à vue agressives notamment par des humiliations sexistes, témoignages de la police approximatifs, voire carrément faux, enquêtes à charge, comparutions immédiates, procès d’exception… Le coût humain de la répression n’est-il pas infiniment plus élevé que le coût matériel des dégradations ? Sans parler du coût financier de la répression qui serait, selon nos estimations les plus basses, sept ou huit fois supérieur au coût des dégradations de biens5. Comment le maire de Poitiers peut-il, de la même manière, occulter la dégradation des conditions d’existence des gens, et en particulier des jeunes ? Précarité, pauvreté, misère, chômage, mal logement, inégalités sociales, casse des services publics… Le capitalisme coûte très cher à la collectivité. Selon nous, ces coûts humains et sociaux n’ont aucune commune mesure avec des dégradations matérielles car, contrairement à ces dernières, qui peuvent être effacées en quelques heures voire quelques minutes, ils laissent des séquelles souvent indélébiles.

La déclaration publique du Maire de Poitiers ne peut qu’envenimer les choses. Puisqu’il choisit de privilégier le matériel sur l’humain et le social, et que donc il prend fait et cause pour la police et la Préfecture et pour le capitalisme, il se place d’emblée dans le camp de la répression sans chercher les causes profondes du malaise, s’ôtant par là même l’occasion d’agir efficacement pour protéger les plus fragiles, particulièrement les jeunes.

Nous exigeons donc que le Maire de Poitiers condamne fermement l’attitude irresponsable de la police et de la préfecture.

Nous exigeons aussi qu’il s’intéresse au plus haut point au coût humain des déprédations de l’économie libérale et de la répression qui lui est inhérente.

Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, collectif d’individus soutenu par des associations, des syndicats et des partis (Alternatifs Poitiers, Cap à gauche, Europe Ecologie, les Verts-Vienne, le Nouveau parti anticapitaliste, l’Organisation communiste libertaire, le Parti de gauche 86, la section de Poitiers du Parti communiste français, SUD Education 86, SUD Etudiants Poitiers et l’Union locale Poitiers CNT)

http://antirepression.unblog.frhttp://antirep86.free.frantirep86@free.fr

1Pour plus d’informations voir le site : Manif réprimée du 6 février 2010 – Photos, analyses et témoignages http://antirep.free.fr/

2http://antirep.free.fr/?p=133

3http://www.mairie-poitiers.fr/rubriques/actualites/actualites-2.0-602-vieCite–_Poitiers_est_une_ville_de_droits_et_j_entends_qu_on_n_y_porte_pas_atteinte_.html

4Voir les commentaires suite à la déclaration du maire : http://antirep.free.fr/?p=171#comments

5Cf. Pourquoi le maintien de l’ordre public serait-il « nécessaire et essentiel » ?

La pression monte au lycée Victor-Hugo NR-CP 12-01-10

Lundi 11 janvier 2010

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La pression monte au lycée Victor-Hugo La pression monte au lycée Victor-Hugo NR-CP 12-01-10 dans Education nationale rss
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Photo Philippe Bonnet
La police a fermement délogé les élèves qui bloquaient l’entrée du lycée Victor-Hugo hier matin. Ce blocus a légèrement perturbé la circulation dans le centre-ville de Poitiers.

 

 

 

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Table ronde annulée
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La police a délogé les élèves qui bloquaient l’entrée du lycée Victor-Hugo
à Poitiers hier matin, pour protester contre la réforme ministérielle.

Action, réaction ! Ceux qui ont vu, ou revu, le film Les Choristes dimanche soir à la télévision, ont pu vérifier que ce principe pédagogique est appliqué à la lettre à Poitiers, au lycée Victor-Hugo. Hier matin, le blocus de l’établissement organisé par des élèves opposés à la réforme Chatel (du nom du ministre de l’Éducation) a duré moins de deux heures. Le cadenas des lycéens n’a pas résisté au coupe boulons des forces de l’ordre appelées à la rescousse par la hiérarchie de l’établissement. Et l’occupation des voies de circulation de la rue Victor-Hugo n’a guère duré plus longtemps ; les policiers ont rapidement repoussé tout le monde sur le trottoir. Sans heurts, mais fermement. Bloqué à 8 h, le lycée a rouvert à 9 h 30 et les cours ont repris à 11 h.

“ On veut un lycée à 25 élèves par classe ”

C’est la deuxième fois en moins d’un mois que des lycéens bloquent l’entrée de Victor-Hugo. La précédente tentative, une semaine avant Noël, s’était soldée de la même façon. Les manifestants protestent contre « contre la politique gouvernementale de l’Éducation » en général, et contre la réforme du lycée pilotée par Luc Chatel en particulier. Le retrait de cette réforme figure parmi les principales revendications des lycéens, mais pas seulement. « On veut une vraie réforme, avec un lycée à 25 élèves par classe au lieu de 35 ou 36 aujourd’hui, assuraient-ils hier matin. On demande aussi le retour du BEP et du bac pro en quatre ans au lieu de trois, l’arrêt des suppressions de postes dans l’Éducation nationale et la régularisation de tous les étudiants sans papiers. »
Pour l’instant, à Poitiers, la grogne lycéenne n’a touché que le lycée Victor-Hugo. Une prochaine mobilisation est annoncée pour jeudi prochain, dans le cadre d’un appel national.

Philippe Bonnet

 

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