Archive de la catégorie ‘Monde du travail’

Aux côtés des salariés de Continental

Dimanche 28 mars 2010

Manifestation mercredi 7 avril

à 12 h30 Gare de Compiègne

Pas de vengeance financière de l’Etat contre les travailleurs en lutte

 

L’intersyndicale et le Comité de lutte des travailleurs de Continental-Clairoix appellent les travailleurs, la population, les organisations syndicales et politiques à se joindre à la manifestation organisée mercredi 7 avril à 12h30 à la gare de Compiégne en vue de se rendre au tribunal où sont convoqués six travailleurs de l’usine. En effet, la Cour d’appel d’Amiens a, le 5 février, annulé les peines de prison prononcées en septembre dernier par le tribunal de Compiègne, en les transformant en simple amendes. Cela dit l’Etat, c’est à dire le gouvernement, a maintenu à l’encontre de ces six salariés, des demandes de remboursements de sommes qui pourraient être totalement démesurées.

C’est à dire qu’après avoir reçu un désaveu politique de la part de la Cour d’appel, qui a reconnu comme fondés les mouvements entrepris par les travailleurs de Continental menacés de licenciements, tout laisse à penser que les représentants du gouvernment voudraient avoir leur revanche en faisant tomber sur les travailleurs pris en otage, et derrière eux les 1120 autres, de lourdes condamnations financières.

C’est minable, sordide et indigne, mais c’est à l’image de ce qu’ont a subir tous les travailleurs. Le pouvoir, au service des grands groupes industriels, voudrait décourager les travailleurs de se défendre. Il n’y arrivera pas. Les travailleurs de Continental qui ont fait bloc avec leurs camarades poursuivis, et tous ceux qui sont venus leur apporter leur soutien, ont montré que la solidarité ouvrière n’était pas un vain mot.

Le combat continue pour demander l’arrêt de ce processus. L’Etat, qui distribue à qui mieux-mieux des milliards par centaines à tous les grands groupes et aux banques, doit retirer sa partie civile, et renoncer à toute vengeance financière.

Tous mercredi 7 avril à Compiégne

Six « Conti » condamnés pour le saccage de la sous-préfecture NOUVELOBS.COM | 01.09.2009

Vendredi 4 septembre 2009

Jugés par le tribunal correctionnel de Compiègne, ils écopent de peines de trois à cinq mois de prison avec sursis pour le saccage d’une sous-préfecture en avril dernier. Le syndicat Sud réclamait leur « relaxe pure et simple ».

Le tribunal correctionnel de Compiègne (Oise) a prononcé mardi 1er septembre des peines allant de trois à cinq mois de prison avec sursis contre six des sept ouvriers de l’usine Continental de Clairoix, dont son délégué CGT Xavier Mathieu
Ils étaient poursuivis pour « destructions en réunion de biens au préjudice de l’Etat », après le saccage de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril dernier. Quelque 200 « Conti » avaient envahi les locaux dans le cadre d’une lutte emblématique pour la sauvegarde de leur usine, dont la fermeture avait été annoncée en mars.
Les condamnations sont très légèrement inférieures aux réquisitions du parquet qui avait demandé de trois à six mois de prison contre les « Conti ».
Un septième prévenu a été relaxé par le tribunal, qui n’a prononcé aucune amende.
Lors du procès, le 17 juillet, Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental, avait reconnu un « dérapage » qui n’avait « pas été prémédité ».

« Faire taire les Conti »

Lundi, l’Union syndicale Solidaires (Sud) a lancé un appel pour « la relaxe pure et simple » des sept ouvriers de Continental.
« Ces poursuites judiciaires s’inscrivent dans toutes les tentatives de faire taire les Conti, par la répression, face à leur lutte déterminée contre les licenciements. C’est la relaxe pure et simple que le tribunal de grande instance doit prononcer », a déclaré Solidaires (syndicats Sud et autres). Suite au rejet par la justice de leur demande d’annulation de la procédure de fermeture de l’usine de Clairoix, 250 à 300 salariés avaient saccagé la préfecture de Compiègne le 21 avril.

Le PS et FO solidaires

Le porte-parole du PS Benoît Hamon a affirmé mardi la « pleine et entière solidarité du Parti socialiste » à l’égard des salariés de Continental « condamnés injustement ». Il a trouvé « insensé » que « les voleurs en col blanc se voient quasi amnistiés et ne soient pas traduits devant la justice par le gouvernement alors que les cols bleus quand il défendent leurs conditions d’existence se voient non seulement traduits en justice mais condamnés extrêmement sévèrement ».
Le syndicat Force ouvrière a lui aussi mis en garde contre des dérives judiciaires. « On rentre dans un système de judiciarisation qui est préjudiciable », a affirmé le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly sur BFM. « Pour les Conti, il y a encore le civil, est-ce qu’on va les condamner à rembourser? Il faut être sérieux, la violence n’est pas toujours là ou on croit », a-t-il rajouté.

La CGT solidaire malgré la polémique sur Xavier Mathieu

La CGT a elle-aussi dénoncé « un jugement profondément injuste« . « Alors que les salariés ont un impérieux besoin de sécurité dans leur emploi et dans leurs droits, d’un côté on criminalise ceux qui luttent face aux décisions unilatérales des actionnaires, de l’autre on fait preuve d’indulgence voire de connivence avec les dirigeants qui imposent leurs décisions stratégiques sacrifiant les entreprises et l’emploi », affirme le communiqué, signé par la confédération, l’Union départementale de l’Oise et la fédération de la chimie.
Le 20 août, la CGT de l’Oise et la fédération CGT de la chimie avaient condamné dans un communiqué « avec force les propos calomnieux » tenus par le « Conti » Xavier Mathieu envers Bernard Thibault. Le délégué CGT avait qualifié le numéro un de l’organisation de « racaille », « juste bon qu’à frayer avec le gouvernement ».
(Nouvelobs.com)

EDF, GDF Suez : polémique autour des casseurs Le Figaro 15-05-09

Samedi 16 mai 2009

Lire sur le site

Coupure, exactions, les gaziers et électriciens sont prêts à tout pour obtenir une augmentation de salaire. En pleine crise, ces actions passent mal, d’autant qu’ils bénéficient d’un statut très protecteur.

EDF, GDF Suez : polémique autour des casseurs Le Figaro 15-05-09 dans Monde du travail coeur-Tension extrême dans l’énergie en France. Vingt-quatre heures après l’interpellation – puis la remise en liberté – des 74 manifestants ayant investi l’Association française du gaz (AFG) dans la nuit de jeudi à vendredi, la polémique a fait rage toute la journée de vendredi. «J’ai été scandalisé d’apprendre les exactions de ces gaziers qui ont envahi le siège de responsables patronaux, certains étaient cagoulés et ont tout dégradé», a souligné Xavier Bertrand, le secrétaire général de l’UMP.

Cette opération commando intervient après deux mois de conflits, alors que le climat tendu n’a cessé de s’intensifier : aux coupures «sauvages» stigmatisées par François Fillon ont succédé des actions plus musclées. Comme à Toulouse, où un centre commun à ErDF et GrDG (les deux filiales d’EDF et de GDF Suez en charge respectivement de la distribution d’électricité et de gaz) a tout simplement été saccagé.

Dans l’opposition, Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du Parti communiste, affirme pourtant, en référence à ces événements, que «cette stratégie de dénégation du fait syndical et de provocation de salariés en lutte est indigne d’entreprises nationales dont l’État reste le principal actionnaire». Demandant au premier ministre de favoriser au plus vite l’ouverture de véritables négociations sur les salaires entre les directions d’EDF et GDF Suez et les syndicats.

Ce sont effectivement les rémunérations qui sont au cœur du conflit social. Les revendications des personnels électriciens et gaziers sont connues : appuyées par les cinq fédérations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC), elles portent sur une revalorisation salariale de l’ordre de 5 %, plus une prime de 1 500 euros. Entre autres arguments pour étayer leur démarche, les partenaires sociaux insistent sur la bonne santé des entreprises concernées et surtout sur les rémunérations des anciens dirigeants de Gaz de France, réévaluées lors de la fusion avec Suez. Le salaire de Jean-François Cirelli, désormais numéro deux du nouveau groupe, a ainsi fait un bond de 180 %.

Dans l’entourage d’EDF et de GDF Suez, la riposte est vive : «Les manifestants veulent nous faire croire qu’ils sont logés à la même enseigne que les salariés de Continental. Mais il n’y a rien de commun : ni fermeture de site, ni suppression d’emploi et moins d’interrogations sur le volume de l’activité.»

Manière de signifier aussi qu’en ces temps incertains, le secteur énergétique et ses salariés sont largement protégés. Non seulement les rémunérations sont plus attractives que dans d’autres secteurs industriels, mais elles sont réévaluées à intervalles réguliers. D’ailleurs, lors des négociations à l’échelle de la branche, les électriciens-gaziers ont déjà obtenu cette année une majoration salariale sensiblement supérieure à l’inflation. Précisément 2,66 % au 1er janvier 2009, alors que les perspectives pour l’inflation tablent sur 0,4 %. Par ailleurs, ErDF et GrDF disent avoir mis 4 % supplémentaires sur la table lors des dernières discussions. Enfin, dernier avantage de taille, peut-être le plus important en cette période où les suppressions d’emplois se multiplient : il existe une véritable garantie de l’emploi dans ce secteur.

 

Coupures sauvages

Dans quelle mesure les syndicats sont-ils aujourd’hui débordés par leur base ? Difficile à dire. Mais les mouvements actuels ne sont guère populaires dans l’opinion publique. Dans certains cas, les coupures sauvages ont été vécues comme une véritable agression, et il est difficile d’expliquer, pour les manifestants, qu’on puisse casser des installations quand on est assuré de conserver son emploi.

À l’heure actuelle, personne ne sait avec précision comment va évoluer ce dossier. «Les marges de manœuvre ne sont pas très étendues. Peut-être y a-t-il des choses à faire au niveau de l’intéressement et de l’avancement», soulignait vendredi un bon connaisseur du dossier. En attendant, la pression ne devrait pas retomber de sitôt : deux nouvelles journées d’actions sont prévues les 19 et 26 mai ­prochains.

Un des interpellés d’EDF-GrDF témoigne : « Il n’y a eu aucune violence »NOUVELOBS.COM | 15.05.2009

Samedi 16 mai 2009

Lire l’article sur le site

 

Au lendemain du placement en garde à vue pour dégradation de 74 manifestants, parmi lesquels des syndicalistes, Nouvelobs.com a recueilli le témoignage de l’un des interpellés : Cédric Liechti, secrétaire CGT énergie Paris.

Au lendemain du placement en garde à vue de 74 personnes, accusées de dégradations lors d’une manifestation de salariés d’ERDF et de GRDF à Paris, Nouvelobs.com a recueilli, vendredi 15 mai, le témoignage de l’un des interpellés.
Cédric Liechti, secrétaire CGT énergie Paris faisait en effet partie des 74 manifestants interpellés jeudi 14 mai pour avoir fait irruption au siège de l’organisation patronale du gaz et au siège d’ERDF et de GRDF, les filiales de distribution, dans le VIIIe arrondissement. Ils sont accusés d’avoir arraché des câbles, écrit des slogans sur les murs à la peinture et renversé des tables.
Or, selon Cédric Liechti, il n’y a eu « aucune violence« . Le responsable CGT raconte, dans cette vidéo, comment les CRS ont immédiatement encerclé les manifestants, au départ pour un simple contrôle de « quelques heures », puis les heures de garde à vue, la fouille à nu, l’interrogatoire avant d’être finalement relâchés au milieu de la nuit sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux.

Soupçons de dégradation

L’interpellation de ces 74 salariés de l’énergie, soupçonnés de dégradations en marge d’une manifestation sur les salaires n’en finit pas en effet de susciter des remous. Le gouvernement condamne l’action, et dit refuser la violence dans la contestation syndicale, tandis que d’autres dénoncent en face « une répression d’Etat« .
Jeudi, en marge d’une action de salariés du gaz appartenant aux syndicats Sud et à la CGT, des bureaux et du mobilier ont été saccagés au siège du patronat du gaz, rue de Courcelles à Paris (8e arrondissement). C’est ce qu’affirment des sources policière et patronale. Les salariés demandaient l’ouverture de négociations de branche sur les salaires.
Selon le témoignage d’une commerçante, l’action s’est accompagnée de coupures d’électricité dans le quartier. Ces coupures se sont multipliées depuis quelques semaines dans l’énergie.

Interpellations musclées

A la suite de cette action, jeudi soir, à la suite de trois plaintes déposées par l’Association Française du Gaz (AFG) qui regroupe les grandes entreprises du secteur, la police a interpellé 74 personnes. Celles-ci ont finalement été remises en liberté peu après minuit.
Parmi les personnes interpellées figuraient des responsables franciliens de la CGT gaz, syndicat qui a qualifié vendredi l’intervention policière de « rafle« , ayant conduit à 74 « gardes à vue politiques ».
Le syndicat affirme qu’ »aucune violence et aucune dégradation n’a été commise » et regrette une « ridicule et inutile démonstration violente de la part du gouvernement ».

La gauche dénonce une « répression d’Etat »

Dès jeudi soir, les partis de gauche ont serré les rangs derrière les syndicats : « Les limites ont vraiment été dépassées », a affirmé la secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet en dénonçant une « véritable répression d’Etat ».
Razzy Hamadi, secrétaire national du PS aux services publics, a pour sa part estimé que « l’attitude du gouvernement face aux mouvements sociaux dans le secteur de l’énergie se résume en trois mots : pourrissement, humiliation et dédain« , tandis que le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) fustigeait la « répression policière ». Sud a également dénoncé des méthodes « irresponsables ».
Un responsable CGT a par ailleurs dénoncé les conditions de garde à vue, affirmant que dans certains arrondissements, des camarades avaient été déshabillés entièrement et menottés.
Vendredi, à l’appel de la CGT, quelque 200 personnes se sont rassemblées devant le siège du patronat du gaz, à Paris pour protester contre le traitement infligé aux manifestants interpellés.
Parmi les manifestants, de nombreux responsables syndicaux CGT et Sud arborant leurs badges, ainsi que des élus politiques comme la sénatrice PCF des Hauts-de-Seine Brigitte Gonthier, ou des militants du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Pour Michel Astruc, vice-président de l’Unémig (Union nationale des employeurs de l’industrie gazière), dont l’immeuble abrite les locaux de l’AFG, « il ne faut pas assimiler les auteurs de ces actes avec la majorité des collaborateurs qui sont au travail ».

La droite « scandalisée » par la violence

Côté gouvernement, la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie a souligné son attachement à la liberté d’expression et au dialogue social tout en rappelant que la violence ne saurait pour autant être admise comme une forme normale de contestation syndicale.
Ancien ministre du Travail, et actuel secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand lui a emboîté le pas en se disant « scandalisé » par les « exactions de ces gaziers ». « Certains étaient cagoulés et ont tout dégradé », a-t-il dit sur LCI. « La violence, ça n’a jamais été une forme d’action syndicale », a-t-il affirmé.
(Nouvelobs.com)

Gaz : les personnes interpellées libérées Figaro-AFP 15/05/2009

Samedi 16 mai 2009

Lire l’article sur le site

Toutes les personnes interpellées après des dégradations intervenues le même jour à Paris dans les locaux du patronat du gaz ont été remises en liberté au terme de leur audition, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur. Les principaux responsables des syndicats CGT de l’Energie en Ile-de-France, avait indiqué la CGT, figuraient parmi les 74 personnes interpellées au total, selon les décomptes de la préfecture de police. Les mesures de garde à vue ont été prises à la suite de trois plaintes déposées pour dégradations volontaires, violences volontaires et menaces réitérées par des responsables de l’association, précise le ministère l’Intérieur. Michèle Alliot-Marie, qui souligne son attachement à la liberté d’expression et au dialogue social, rappelle que la violence ne saurait pour autant être admise comme une forme normale de contestation syndicale, ajoute le communiqué.

Les bâtiments du patronat sont des cibles

Des salariés d’ERDF et GrDF ont, selon la police, commis des dégradations dans les bureaux de l’Association française de gaz (AFG), qui regroupe les grandes entreprises du secteur du gaz, hébergée au siège de l’Union nationale des employeurs de l’industries gazières (Unemig, 62 rue de Courcelles). La manifestation avait été tenue à l’appel de Sud et de la CGT. « Ils ont abîmé des bureaux, une salle de réunion. Il y a eu des dégâts d’ordinateurs et de mobiliers, qui ont été choquants pour le personnel, et des responsables locaux ont appelé la police », a confirmé Michel Astruc, vice-président de l’Unemig.

Des sources policières ont affirmé en outre que des dégradations ont également eu lieu au 23 rue de Vienne, au siège de l’unité réseau électrique d’ERDF-GrDF Paris, mais les directions ont démenti toute dégradation sur ce site. Selon Maurice Marion, porte-parole de la CGT Energie, « il est fort possible que des coupures d’électricité aient eu lieu, car les bâtiments du patronat sont des cibles », pour obtenir la réouverture de négociations salariales de la branche énergie. Par contre, « les dégradations ne sont pas des méthodes de la CGT », a-t-il observé.

Dans un communiqué, la Fédération Sud-Energie, fait état de « 74 agents d’ERDF-GRDF, qui s’apprêtaient à tenir une assemblée du personnel devant le 23 bis rue de Vienne », affirmant que certains « ont été embarqués par la police, sous un prétexte inconnu ». Sud et la CGT ont condamné les méthodes « irresponsables » d’ »intimidation et de répression » utilisées par « le patronat et les pouvoirs publics ».

EDF-GDF : 74 manifestants interpellés puis relâchés Libération 15-05-09

Samedi 16 mai 2009

Lire l’article sur le site
Ces personnes avaient été arrêtées jeudi à Paris après des dégradations intervenues dans les locaux du patronat du gaz.

Les 74 personnes interpellées après des dégradations intervenues jeudi à Paris dans les locaux du patronat du gaz ont été remises en liberté au terme de leur audition, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur.

Les principaux responsables des syndicats CGT de l’Energie en Ile-de-France, avait indiqué la CGT, figuraient parmi les 74 personnes interpellées au total, selon les décomptes de la préfecture de police.

Les mesures de garde à vue ont été prises à la suite de trois plaintes déposées pour dégradations volontaires, violences volontaires et menaces réitérées par des responsables de l’association, précise le ministère l’Intérieur.

Michèle Alliot-Marie, qui souligne son attachement à la liberté d’expression et au dialogue social, rappelle que la violence ne saurait pour autant être admise comme une forme normale de contestation syndicale, ajoute le communiqué.

Des salariés d’ERDF et GrDF ont, selon la police, commis des dégradations dans les bureaux de l’Association française de gaz (AFG), qui regroupe les grandes entreprises du secteur du gaz, hébergée au siège de l’Union nationale des employeurs de l’industries gazières (Unemig, 62 rue de Courcelles).

«Ils ont abîmé des bureaux, une salle de réunion. Il y a eu des dégâts d’ordinateurs et de mobiliers, qui ont été choquants pour le personnel, et des responsables locaux ont appelé la police», a confirmé à l’AFP Michel Astruc, vice-président de l’Unemig.

La manifestation avait été tenue à l’appel de Sud et de la CGT.

Des sources policières ont affirmé en outre que des dégradations ont également eu lieu au 23, rue de Vienne, au siège de l’unité réseau électrique d’ERDF-GrDF Paris, mais les directions ont démenti toute dégradation sur ce site.

Selon une commerçante du quartier qui a joint l’AFP sous couvert d’anonymat, une coupure de courant est intervenue «entre 15 heures et 17 h 30», dans tout le quartier autour de la rue de Courcelles.

ERDF n’avait pas pu confirmer cette information jeudi soir. Mais selon Maurice Marion, porte-parole de la CGT Energie, «il est fort possible que des coupures d’électricité aient eu lieu, car les bâtiments du patronat sont des cibles», pour obtenir la réouverture de négociations salariales de la branche énergie. Par contre, «les dégradations ne sont pas des méthodes de la CGT», a-t-il observé.

Contrairement à des déclarations initiales de source policière, aucune coupure de gaz n’a eu lieu sur le secteur jeudi après-midi. «Il n’y a pas eu de coupures de gaz», a indiqué à l’AFP une porte-parole de GrDF.

Dans un communiqué, la Fédération Sud-Energie, fait état de «74 agents d’ERDF-GRDF, qui s’apprêtaient à tenir une assemblée du personnel devant le 23 bis rue de Vienne», affirmant que certains «ont été embarqués par la police, sous un prétexte inconnu».

Pour le vice-président de l’Unemig, «on assiste à quelques manifestations particulièrement vives pour ne pas dire violentes alors que dans le même temps les négociations qui se sont produites au niveau de la branche professionnelle et de l’entreprise ont permis de régler la plupart des difficultés rencontrées ces derniers temps».

«Il ne faut pas assimiler les auteurs de ces actes avec la majorité des collaborateurs qui sont au travail», a-t-il ajouté.

Sud et la CGT ont condamné les méthodes «irresponsables d’intimidation et de répression utilisées par le patronat et les pouvoirs publics».

(Source AFP)

Premier succès pour six syndicalistes poursuivis à Valence L’Humanité 02-05-09

Dimanche 3 mai 2009

ErDF. Le procureur de la République n’a requis, hier, qu’une « peine symbolique » à l’encontre des syndicalistes CGT pour lesquels 4000 manifestants venus de toute la France et protestant contre la criminalisation de l’action syndicale ont demandé la relaxe.

Lire la suite sur le site

GDF porte plainte contre les coupures de gaz à Paris NOUVELOBS.COM | 03.05.2009

Dimanche 3 mai 2009

La fermeture d’une vanne a privé 7.500 foyers parisiens de gaz dans les XVIIIe et IXe arrondissements. 80 agents sont mobilisés pour le rétablissement.

7.500 foyers ont été privés de gaz (Reuters)

7.500 foyers ont été privés de gaz (Reuters)

La société GrDF (distribution de gaz, filiale GDF Suez) va porter plainte contre X à la suite d’une fermeture de vanne qui a privé samedi 2 mai 7.500 foyers à Paris de gaz. Le service ne sera rétabli que ce samedi soir dans le XVIIIe et dimanche matin dans le IXe arrondissement de Paris. Un porte parole de GrDF a indiqué que l’ »acte de malfaisance », « une fermeture de vanne, de robinet » avait privé 7.500 clients de gaz.
La société mobilise « 80 agents d’astreinte pour passer chez chaque client opérer le rétablissement », a-t-il ajouté. Il a également souligné que le client ne devait pas tenter de « se réalimenter tout seul ». Parmi les clients figurent indifféremment des particuliers et des sociétés, dont des restaurateurs, qui ont besoin de gaz pour leur cuisine.
C’est la radio France Bleu Ile de France qui a révélé ces coupures ce samedi matin.

Première coupure de gaz à Paris intra-muros

Depuis fin mars, des salariés d’ErDF et GrDF sont en grève pour obtenir des hausses de salaire de 5%, une prime de 1.500 euros. Ils demandent aussi l’arrêt de projets d’externalisation d’emplois. Depuis le début de ce conflit il y a eu plusieurs coupures mais celle-ci est considérée comme la plus grosse selon le porte parole, après celle de Corbeil.
12.000 particuliers de la commune de l’Essonne avaient été privés d’électricité la semaine dernière, également en raison d’une coupure de courant volontaire.
Mais de manière générale, les coupures touchent un millier de personnes chaque fois qu’il y en a. Il s’agirait toujours selon les mêmes sources de la première coupure de gaz dans Paris intra-muros.

Les grévistes de Caterpillar sommés de déguerpir Libération 17-04-09

Dimanche 3 mai 2009

Le tribunal a exigé qu’ils laissent libre accès à l’usine de Grenoble et qu’ils quittent l’usine d’Echirolles, sous peine de payer 200 euros chacun par jour.

Lire la suite sur le site

Les salariés de Molex libèrent leurs dirigeants LEMONDE.FR avec AFP | 20.04.09

Vendredi 1 mai 2009

 

Les salariés de Molex de l’usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) ont finalement cédé et libéré les deux dirigeants séquestrés depuis lundi, mardi 21 avril. « Ils vont être libérés sur le champ car nous avons accepté la proposition de Molex de négocier sur tout », a déclaré le secrétaire du comité d’entreprise de l’équipementier automobile américain, Denis Parise (CGT).

OAS_AD(‘Middle1′); Les salariés de Molex libèrent leurs dirigeants LEMONDE.FR avec AFP | 20.04.09 dans Monde du travail

Peu avant, la direction de Molex avait assigné le syndicaliste en référé devant le tribunal de grande instance de Toulouse pour ordonner la levée de la séquestration. L’avocat de l’entreprise avait demandé lors de l’audience la libération des deux cadres, proposant, après cette libération, la poursuite des négociations entre la direction et les salariés à la préfecture de la Haute-Garonne.

La direction de Molex a annoncé en octobre 2008 son intention de fermer à la mi-2009 cette unité de connecteurs électriques et de licencier la plupart des deux cent quatre-vingt-trois salariés, qui ont depuis multiplié les manifestations, avec le soutien des élus locaux et régionaux. Ils avaient franchi un pas de plus lundi soir à l’issue d’un comité d’entreprise en décidant de retenir toute la nuit deux dirigeants, pour dénoncer la volonté du groupe de « détourner » déjà, selon eux, la production vers d’autres usines.

« NOUS VOULONS 100 MILLIONS D’EUROS D’INDEMNITÉS »

Pour relâcher ces dirigeants, les salariés réclamaient « le rapatriement d’un stock qui a été constitué aux Pays-Bas pour nous contourner ». « Nous voulons en outre 100 millions d’euros d’indemnités », avait expliqué Denis Parise. Les salariés contestent le bien-fondé économique de la décision de fermeture. Ils retardent depuis la fin 2008 la procédure du plan social dans l’attente d’un rapport d’expertise demandé par le CE au cabinet Syndex. Les syndicalistes disent avoir « remis au procureur de la République de Toulouse des documents montrant que la fermeture de l’usine était planifiée de longue date ».

Pour M. Kerriou, « l’ampleur de la crise a contraint Molex à supprimer huit mille deux cent cinquante emplois dans le monde, soit 25 % de ses effectifs depuis septembre, en essayant de traiter les salariés le mieux possible ». Il a nié toute « préméditation à l’encontre de Villemur ». Il a assuré que l’utilisation des stocks néerlandais ne datait que « de quelque jours » et était nécessaire pour satisfaire un regain de demande des clients, qui doivent être livrés « au jour le jour, en flux tendu, sous peine de pénalité financière ». « Villemur tournait à 30 % de sa capacité mais nous n’avons pas réussi à augmenter le régime pour revenir à 60 % ces derniers jours, sans doute par manque de motivation des salariés », a-t-il ajouté.