Archive de la catégorie ‘Non classé’

Une nuit au tribunal correctionnel NR 10/07/2010

Samedi 10 juillet 2010

Dix heures de débat pour une audience qui s’est terminée à 4 h 15. Un record pour le tribunal correctionnel de Poitiers. Six prévenus, douze parties civiles, six témoins et un président, Jérôme Carbonel, qui avait décidé de laisser du temps de parole à tous, s’interdisant de passer à côté du moindre détail, selon son habitude. « La seule façon de rendre la justice sereinement », commente-t-on au palais.
La qualité, ça prend du temps. Et la procédure a ses contraintes. Ce dossier était venu une première fois à l’audience le 23 juin, en comparution immédiate. Les prévenus avaient demandé un délai pour préparer leur défense. « On ne pouvait pas renvoyer l’audience aux calendes, explique un magistrat. Qu’auriez-vous écrit si la détention provisoire du dernier détenu avait été prolongée pendant des semaines ? » Il a fallu inscrire le dossier au rôle d’une audience déjà chargée.
Le procureur craque

Dix heures d’audience, ça marque les organismes. Surtout quand il fait 35C° dehors et que la salle n’est pas climatisée. Visages luisants, aisselles poisseuses, le public va s’éventer toute la nuit avec le moindre bout de papier. Les canettes du distributeur dégringolent aussi régulièrement qu’apparaissent les cernes sous les yeux des avocates. A chaque suspension, c’est la chasse à la bouteille d’eau. Le vice-procureur craque le premier. Victime d’un malaise à 2 h 20 du matin, il déclare forfait. Il faut tirer du lit le substitut de permanence. Pour continuer d’avancer coûte que coûte dans ce dossier.
Il est trois heures passées. Les plaidoiries des avocats se succèdent. Couchée sur un banc dans le couloir contigu à la salle d’audience, une jeune gendarme a elle aussi déposé les armes. « On n’a pas mangé depuis ce matin », l’excuse un collègue. Dernière suspension. Pour que le tribunal statue sur la remise en liberté d’Adrien, le seul prévenu encore en détention provisoire. Il sort libre du tribunal. Ses potes applaudissent. L’orage gronde, la pluie disperse les militants. Les CRS remontent dans leurs fourgons.

Ph.B.

Opération anti-stups : les gendarmes au lycée CP-NR 23-02-10

Mardi 23 février 2010

23/02/2010 09:39 | Justice – Faits Divers | CIVRAY | Imprimer

Opération anti-stups : les gendarmes au lycée

Civray. Une opération de gendarmerie a eu lieu, hier matin, au lycée André-Theuriet, pour entendre des jeunes soupçonnés de consommer du cannabis.

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Chaque établissement scolaire dispose d’un référent de la police ou de la gendarmerie
pour faire de la prévention.

(Photo archives, Patrick Gaïda)

La rentrée scolaire s’est faite sous le signe du bleu, hier matin, au lycée André-Theuriet de Civray. Les riverains se sont demandés ce qui se passait en voyant plusieurs véhicules de gendarmerie stationnés devant le lycée.
« Ce n’est pas
facile à vivre »

Une opération liée à de la consommation de cannabis qui n’est pas passée inaperçue et qui n’est pas si fréquente dans un établissement scolaire.
« Cela fait cinq ans que j’exerce ici, confie le proviseur, Dominique Giraud, c’est la première fois que je vis cela et ce n’est pas forcément facile. »
Ça l’est d’autant moins que le dialogue et les échanges ne sont pas forcément toujours évidents entre le corps enseignants et la police ou la gendarmerie. Ce n’est pas le cas dans cet établissement. L’opération menée hier matin intervient après un signalement émanant de la direction de l’établissement. « Il ne faut pas faire la politique de l’autruche en la matière », reconnaît le proviseur.
« Il y a un bon relationnel avec lui. Il y a aussi un côté prévention important avec cette opération, ça permet de prendre les choses en amont et d’éviter qu’une situation ne se dégrade. Il y a aussi un aspect en terme de sécurité routière. Des gamins peuvent repartir en voiture après avoir consommé des stupéfiants », détaille le capitaine Romanetto, commandant la compagnie de gendarmerie de Montmorillon.
Dix élèves, dont la moitié de mineurs, ont été auditionnés hier matin et hier après-midi, en dehors de l’établissement scolaire, confirme le parquet de Poitiers. Le chien renifleur est venu inspecter les affaires des élèves ainsi que les casiers et des véhicules. « Il n’y a pas eu de garde à vue, juste des auditions. Et rien n’a été retrouvé en terme de stupéfiants. »


23/02/2010 04:32 | Justice – Faits Divers | POITIERS | Imprimer

Le proviseur: « Il ne faut pas avoir peur de voir les choses en face »

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Dominique Giraud dirige le lycée polyvalent régional André-Theuriet depuis cinq ans.

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L’opération de la gendarmerie, le proviseur en était avisé depuis la semaine dernière. Normal, c’est la direction de l’établissement qui a alerté le gendarme référent de la brigade de Civray.
« C’est nous qui les avons alertés par rapport à un problème de consommation de stupéfiants. Plusieurs élèves ont reconnu, en discutant avec le conseiller principal d’éducation, qu’ils consommaient du cannabis. Certains sont des consommateurs occasionnels d’autres réguliers. Au total, ça concerne une vingtaine d’élèves ce qui, pour notre établissement, est important. On n’a pas connu ça les années précédentes. C’est ce qui nous a interpellés, de même le fait que plusieurs des élèves concernés se trouvaient avant dans des lycées à Poitiers. Quand le CPE m’a parlé de cette situation, j’ai demandé au gendarme référent comment on pouvait faire. Tout ça c’est fait de manière très encadrée. J’ai prévenu l’équipe de l’opération ce matin [NDLR: hier]. J’ai fait ce qui me semblait bon. Il faut dépasser cette affaire-là. Il faut que les élèves prennent conscience qu’ils s’exposent en consommant des stupéfiants, confie le proviseur. On n’a pas connu de problèmes de discipline ou de perturbations liées à ça. Mais, il y avait des signes chez certains élèves, de l’absentéisme, des retards. Il ne faut pas avoir peur de voir les choses en face, ce genre de choses existe aussi dans des collèges ruraux jugés tranquilles. Ce matin, nous sommes allés chercher les élèves concernés dans leur classe. On leur a expliqué qu’ils allaient être interrogés. Comme il y avait des élèves mineurs, j’ai prévenu les parents, certains sont venus. »

Emmanuel COUPAYE

 

Policiers et gendarmes aux côtés des proviseurs Le Figaro 29/12/2009

Mercredi 30 décembre 2009

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Lire l’article sur le site

 

Des policiers municipaux devant un collège des Hauts-de-Seine en 2002.

Des policiers municipaux devant un collège des Hauts-de-Seine en 2002. Crédits photo : Le Figaro

Des policiers et gendarmes d’un genre nouveau sont en train de voir le jour : les «référents sûreté». Ils ont la charge de venir en aide aux chefs d’établissement qui connaissent des problèmes de sécurité.

Policiers et gendarmes aux côtés des proviseurs Le Figaro 29/12/2009 dans Education nationale coeur-À une époque où les forces de l’ordre doivent sacrifier des cohortes d’effectifs sur l’autel de la rigueur, des policiers et des gendarmes d’un genre nouveau voient le jour. Nés de la loi sur la prévention de la délinquance de mars 2007, les «référents sûreté» se propagent à travers le pays afin d’anticiper des actes de malveillance. En d’autres termes, faire en sorte que le volume de délinquance à gérer soit moindre dans les années à venir. Prévenir, pour avoir à guérir le moins possible. Formés en commun pendant quatre semaines à l’école de police de Gif-sur-Yvette, ces techniciens viennent déjà au secours des chefs d’établissement en proie aux problèmes d’intrusions et de violences. «Ces derniers, qui ne voulaient entendre parler que de pédagogie ont rééquilibré leur discours, prenant plus en compte la notion de sécurité», se félicite le lieutenant-colonel Bigot, au service des opérations et de l’emploi à la direction générale de la gendarmerie.

 

Influer sur l’urbanisme

Depuis un an, 86 gendarmes et 120 policiers experts passent au crible les écoles, collèges et lycées aux côtés des chefs d’établissement, diagnostiquant la délinquance qui l’environne et proposant des solutions très concrètes pour améliorer l’éclairage des zones sombres, l’implantation des caméras de vidéosurveillance, pour détecter les failles dans les murs d’enceinte de l’école ou encore limiter les points d’accès pour mieux les contrôler. Précieux pour sanctuariser les écoles, ces conseillers techniques en uniformes influent aussi sur l’urbanisme qu’ils souhaitent modeler à la marge pour éviter la fixation d’abcès de délinquance, comme ceux qui pourrissent la vie les grands ensembles édifiés dans les années 1970.

De plus en plus, ces référents sont sollicités sur les plus grands projets d’aménagement urbains, où les études de sûreté sont obligatoires. Ainsi, les maîtres d’ouvrage planchant sur les futurs ensembles commerciaux, complexes hospitaliers ou sportifs et autres installations culturelles de grande ampleur, travailleront aux côtés de policiers et de gendarmes. Dernier exemple en date : la gendarmerie a décrypté les possibles écueils du World Trade Center-Airapolis, l’immense centre d’affaires qui poussera d’ici à 2011 à Roissy-en-France. «Prévenir la malveillance dès la construction d’un bâtiment ou d’un ensemble d’habitations est un défi que nous devons relever», martèle un fonctionnaire. L’avenir du maintien de l’ordre passera donc aussi par l’analyse des planches d’architecte.

Dès 2010, chaque département français disposera de deux référents sûreté afin de relever ce défi stratégique.

Journal Mural Interlutte

Vendredi 1 mai 2009

Journal Mural Interlutte dans Info pdf Journal Mural N°1Voici le premier numéro du Journal Mural de l’Interlutte, peut-être qu’un prochain spécial répression sera concocté !