|
||||||||||||||
| >>> Réagissez à cet article | ||||||||||||||
Nous avons évoqué la semaine dernière, l’interpellation de deux personnes pour des tags dirigés contre la police. Elles avaient été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi dernier, puis relâchées. L’enquête se poursuit sur ces tags tracés à la bombe de peinture noire et au marqueur. Contrairement à ce que nous avions indiqué l’un des deux interpellés de cette nuit-là n’était pas la personne qui comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel pour des dégradations. Ce jeune homme-là n’avait été arrêté que jeudi matin car il avait hébergé chez lui l’un des deux interpellés, originaire de Montpellier. Une perquisition avait été menée à son domicile, sans résultat. |
||||||||||||||
- Accueil
- > Poitiers
Archive de la catégorie ‘Poitiers’
POITIERS David contre David PQR 08-03-10
Lundi 8 mars 2010
|
||||||||
| >>> Réagissez à cet article | ||||||||
C’est l’histoire de deux David. L’un est policier, l’autre squatte les rues avec son chien. Entre les deux David, les relations sont électriques. A plusieurs reprises, la justice a dû se prononcer sur les outrages et menaces de mort prononcées par le jeune marginal de 28 ans. Il trouvait le policier trop zélé et trop présent dans ses rappels à l’ordre. Il l’aurait même accusé d’être fasciste et raciste. Ce que le marginal a toujours fermement contesté. |
||||||||
Il avait dégradé le panneau de pub PQR 05-03-10
Dimanche 7 mars 2010Il avait dégradé le panneau de pub
Il paraît que vous étiez en garde à vue ce matin? ». La présidente du tribunal correctionnel connaît Guillaume. Cet étudiant en 2 année de psychologie passe pour la troisième fois devant la justice. Soupçonné de taguer les murs de Poitiers en début de semaine, cette grande tige à l’épaisse tignasse et aux lunettes rondes se présente à la barre pour des faits de dégradations sur une sucette publicitaire boulevard de Tassigny, non loin du lycée des Feuillants. C’était dans la nuit du 26 janvier. Les policiers repèrent le jeune homme de 21 ans. Selon eux, l’étudiant « force le panneau vitré et met l’affiche à terre ». Ce soir-là, Guillaume présente un taux d’alcool de 0,89 g.
Soutenu à l’audience par une trentaine de personnes, il nie les faits. « Je commence à en avoir assez de juger ce genre de dégradations, c’est le degré zéro de la délinquance », souffle la présidente.
« Un petit imbécile »
Déjà condamné à de la prison avec sursis pour des faits similaires les 19 novembre et 15 janvier, l’étudiant en psycho agace le procureur. «C’est un acte de destruction volontaire et gratuit. Il n’a pas compris l’avertissement. Je requiers donc un mois ferme ». La présidente n’a « aucun doute » sur sa culpabilité mais ne veut pas envoyer « un petit imbécile en prison ». Il écope de 70heures de travaux d’intérêt général.
Bruno DELION
Mercredi 3 mars 2010
|
|||||||||||||||
| >>> Réagissez à cet article | |||||||||||||||
Un lecteur poitevin de la NR réagit à l’article “ Deux discothèques fermées : Je réagis tout d’abord pour m’étonner de l’interview donnée sur ce sujet précis des fermetures des discothèques par le secrétaire général de la préfecture de région de Poitiers, M. Setbon. Ce monsieur, aux hautes fonctions qui sont les siennes, n’a-t-il pas de sujet plus important à traiter que des problèmes de simple police, notamment de portes qui ne s’ouvrent pas assez vite, dans le cas du George-Sand ou de bagarres sur le parking de l’Inox ? La dernière roue du carrosse Les jeunes en ont assez d’être ainsi stigmatisés. Les jeunes en ont assez d’être la dernière roue du carrosse dans les politiques publiques. Dans quel autre pays occidental les traite-t-on si mal ? Des universités délabrées avec des enseignants souvent absents et peu motivés, des logements universitaires dans un état lamentable, des logements privés hors de prix, des aides ridicules… et pas de travail donc pas d’avenir. La liste qui vient grossir les colères est longue. […] Que faire ? Réagir, dénoncer, s’insurger, voter ! LouisRenard,dePoitiers |
Vague de tags : les dernières traces effacées CP 25-02-10
Jeudi 25 février 2010
25/02/2010 12:07 | Poitiers | POITIERS | Imprimer
Vague de tags : les dernières traces effacées
En une journée et demie, les agents du service déchets-propreté de la Ville ont fait disparaître les tags du centre-ville.
Christophe et Stéphane ont terminé l’effacement hier matin.
smagnant
Mardi matin, le centre-ville de Poitiers se réveille au milieu des tags injurieux et revendicatifs. Certains messages s’adressent directement au maire de la ville, Alain Claeys, et au directeur de la police départementale, le commissaire Jean-François Papineau (lire notre édition d’hier).
« Ce sont des gens très réactifs
très impliqués »
Ce même jour, dès les premières lueurs du jour, les agents du service déchets-propreté sont à pied d’oeuvre. Christophe et Ludovic sont plus particulièrement chargés de l’effacement de ces inscriptions sauvages. En raison du mauvais temps, le mardi est consacré aux opérations d’hydrogommage. Au nettoyage à haute pression sur des bâtiments comme la mairie ou le commissariat.
Le lendemain matin, hier donc, les mêmes techniciens ont remis du coeur à l’ouvrage. « Cette fois, ce sont des opérations de peinture. Nous repeignons sur les inscriptions », explique Christophe, rouleau dans la main. Il n’est pas encore midi et les dernières traces sont effacées, plus rapidement que les estimations de départ. Plus aucun tag injurieux n’est alors visible en centre-ville.
« Notre politique est d’effacer rapidement les tags. Nous donnons priorité aux équipes dès que cela est nécessaire. Ce sont des gens très réactifs, très impliqués. Lors de la précédente vague de tags, le 10 octobre, les agents ont travaillé le dimanche pour effacer les inscriptions », souligne Éliane Rousseau, adjointe à l’espace public et à la propreté.
Hier après-midi, l’heure est aux comptes pour la mairie. Éliane Rousseau annonce une première facture d’un montant de 2.500 euros.
Il a dit. Alain Claeys : « La Ville a porté plainte ». Joint hier au téléphone, Alain Claeys a rappelé sa position. Celle exprimée deux semaines plus tôt lors d’une déclaration officielle après une rencontre avec la Cimade et la Ligue des Droits de l’homme. Le maire de Poitiers précise ainsi: « Poitiers est une ville de droits et j’entends qu’on n’y porte pas atteinte. Rien ne peut justifier ou excuser que des individus blessent notre ville. Ceux qui détruisent les biens publics ou privés, quels qu’en soient les motifs, ne peuvent bénéficier de notre bienveillance. Ces délinquants ne défendent aucune cause et servent, au contraire, les intérêts de ceux qui veulent discréditer le mouvement social. Mais protecteur des biens, je le suis surtout des personnes. Poitiers est depuis toujours une ville d’expression. Les Poitevins ont gardé intacte cette faculté d’indignation et nous ne pouvons que nous en réjouir. La bonhomie qui marque ces rassemblements n’est pas morte le 10 octobre. Les Poitevins doivent pouvoir défendre les causes qui leur sont chères en toute sérénité. Là aussi, il nous faut, collectivement refuser tout amalgame, éviter tout engrenage [...]. »
Hier, Alain Claeys a ainsi rappelé: « Je suis le maire de tous les Poitevins, d’une ville où on a la chance inouïe d’avoir beaucoup de jeunesse. Je ne veux pas que cette jeunesse soit entachée par quelques voyous. »
Le maire de Poitiers l’a par ailleurs confirmé: « La mairie a porté plainte ».
25/02/2010 04:32 | Poitiers | POITIERS | Imprimer
Alain Claeys: « La Ville a porté plainte »
Joint hier au téléphone, Alain Claeys a rappelé sa position. Celle exprimée deux semaines plus tôt lors d’une déclaration officielle après une rencontre avec la Cimade et la Ligue des Droits de l’homme. Le maire de Poitiers précise ainsi: « Poitiers est une ville de droits et j’entends qu’on n’y porte pas atteinte. Rien ne peut justifier ou excuser que des individus blessent notre ville. Ceux qui détruisent les biens publics ou privés, quels qu’en soient les motifs, ne peuvent bénéficier de notre bienveillance. Ces délinquants ne défendent aucune cause et servent, au contraire, les intérêts de ceux qui veulent discréditer le mouvement social. Mais protecteur des biens, je le suis surtout des personnes. Poitiers est depuis toujours une ville d’expression. Les Poitevins ont gardé intacte cette faculté d’indignation et nous ne pouvons que nous en réjouir. La bonhomie qui marque ces rassemblements n’est pas morte le 10 octobre. Les Poitevins doivent pouvoir défendre les causes qui leur sont chères en toute sérénité. Là aussi, il nous faut, collectivement refuser tout amalgame, éviter tout engrenage [...]. »
Hier, Alain Claeys a ainsi rappelé: « Je suis le maire de tous les Poitevins, d’une ville où on a la chance inouïe d’avoir beaucoup de jeunesse. Je ne veux pas que cette jeunesse soit entachée par quelques voyous. »
Le maire de Poitiers l’a par ailleurs confirmé: « La mairie a porté plainte ».
Samuel MAGNANT
25/02/2010 04:32 | Poitiers | POITIERS | Imprimer
••• Les politiques indignés
> Aurélien Tricot, président du groupe socialiste et indépendant: « Poitiers a de nouveau été souillée par des tagueurs. Des attaques nominatives, des menaces de mort ont été écrites sur les murs, notamment à l’encontre d’Alain Claeys. Aucune idéologie, aucun sentiment ne saurait justifier ces comportements. Ces tagueurs ne sont pas victimes d’un système, mais bien coupables d’actes de malveillance. Ce ne sont pas des militants mais des délinquants. Les élus socialistes de Poitiers appellent l’ensemble des formations politiques de cette ville à dénoncer publiquement ces agissements. »
> Marie Legrand, pour les Verts de la Vienne: « Les Verts de la Vienne condamnent sans réserve les faits qui se sont déroulés dans la nuit du 22 au 23 février. Des tags injurieux et personnels ont souillé des murs symboliques de la ville. Forts de nos convictions démocratiques et non violentes nous condamnons également la disproportion de plus en plus inquiétante entre les manifestations des mouvements sociaux et le déploiement policier et judiciaire qui y fait face. Nous dénonçons une montée en force de l’état répressif négligeant toute volonté de prévention et d’éducation à la citoyenneté. »
> Jacques Santrot, ancien maire de Poitiers: « Je souhaite exprimer ma solidarité à Alain Claeys et à son équipe municipale [...]. Rien, dans le champ de la démocratie ne peut justifier ces comportements. Partageant totalement l’analyse et les positions d’Alain Claeys sur la situation de la ville, j’appelle tous ceux qui se reconnaissent dans nos actions passées et présentes, à dire non à cette dérive violente dans laquelle certains voudraient plonger Poitiers [...]. »
Samuel MAGNANT
“ Face à l’injure je reste serein et déterminé ” NR 25-02-10
Jeudi 25 février 2010
|
||||||||||
| >>> Réagissez à cet article | ||||||||||
« ; } ModifierObj(« cadphoto »,chaine); } // -->
|
||||||||||
|
||||||||||
Les tagueurs ne le feront pas changer de ligne. Le maire de Poitiers reste ferme sur le maintien de l’ordre public tout en défendant le droit de manifester.
Contre les tagueurs qui ont « souillé la ville », il a décidé hier de porter plainte. Il indique également qu’il rendra public le coût des dégradations. Pour Alain Claeys, les tagueurs sont « des voyous ». Ceux qui voudraient les utiliser pour dénigrer les mouvements sociaux et remettre en cause le droit de manifester font fausse route.
« Ma réaction reste celle que j’ai exprimée dans le communiqué remis il y a quinze jours après avoir reçu Catherine Coutelle, la Cimade, Réseau Éducation sans Frontière et la Ligue des Droits de l’Homme. Poitiers est une ville de droits. J’entends qu’on n’y porte pas atteinte. Rien ne peut justifier que des individus blessent notre ville. Poitiers est depuis toujours une ville d’expression. Les Poitevins ont gardé intacte cette faculté d’indignation et nous ne pouvons que nous en réjouir. Ils doivent pouvoir manifester tranquillement. Dans le même temps, le maintien de l’ordre public est nécessaire et essentiel. Mais de solution, il ne doit pas devenir un problème et il faut s’interroger sur les conditions de la garde à vue. Les députés socialistes déposeront une proposition de loi pour garantir les droits de nos concitoyens et en même temps la sécurité juridique des forces de l’ordre. »
Alain Claeys ajoute qu’il est convaincu que sa position est partagée par la grande majorité des Poitevins. Il remarque que les tags qui ont enlaidi Poitiers reprennent les mêmes slogans que ceux relevés la semaine dernière à Montpellier (NR d’hier). Il n’est pas loin de penser qu’il y aurait un lien entre leurs auteurs.Jean-Jacques Boissonneau
|
||||||||||
| >>> Réagissez à cet article | ||||||||||
// |
||||||||||
|
||||||||||
| >>> Réagissez à cet article | ||||||||||
|
||||||||||
Elles avaient refusé de donner leur ADN NR-CP 24-02-10
Mercredi 24 février 201024/02/2010 09:27 | Justice – Faits Divers | POITIERS | Imprimer
Elles avaient refusé de donner leur ADN
Parce qu’elles ont refusé de donner leur ADN après la manif du 10 octobre, Angélique et Sarah étaient jugées hier devant le tribunal correctionnel.
Angélique et Sarah quelques minutes avant leur procès s’entretiennent avec leur avocat Philippe Brottier.
(Photo Bruno Delion)
Salle comble au palais de justice. Une trentaine de sympathisants du comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux a fait le déplacement pour soutenir deux étudiantes de Poitiers en arts du spectacle: Angélique (20 ans) et Sarah (19 ans).
Le soir de la triste après-midi du 10 octobre (tags et vitrines cassées dans le centre-ville de Poitiers), elles sont interpellées place Jean-de-Berry par la police avec quatre autres personnes.
« Ce jour-là, tous les Poitevins pouvaient être interpellés »
Pendant leur garde à vue, les deux jeunes filles refusent de donner leur ADN. C’est pour ce délit qu’elles sont appelées à la barre du tribunal correctionnel. Car concernant les actes de dégradations, il s’avère rapidement qu’elles n’y sont pour rien. Elles l’ont répété hier. « J’étais toute l’après-midi au 23 (NDLR: collectif d’artistes située au 23, avenue de Paris) en train de préparer des sandwichs en vue du concert le soir », raconte Angélique. Sa copine Sarah reconnaît avoir « participé au début de la manifestation ». Avant les incidents. Ensuite, elle a rejoint Angélique au 23. Quand la police les arrête, les deux étudiantes se dirigent vers la place Jean-de-Berry pour retirer de l’argent. Il est environ 19heures. Contrairement aux quatre autres personnes interpellées, elles n’ont pas de lunettes de plongée dans leurs sacs, ni de fusée marine, ni de masque fabriqué avec une assiette en carton.
Mais par conviction, elles ont refusé le prélèvement de salive. Angélique a même dit non à la prise d’empreintes digitales et la photo de profil et de face. « Je ne voyais pas l’intérêt. D’un point de vue idéologique, je suis contre ce mode de fichage. » Même point de vue pour Sarah: « Je refuse de figurer dans cet immense fichier. »
Pas une machine ficher les gens
Dans ses réquisitions, le procureur a tenu à préciser certaines choses: « Je ne vois pas une machine à ficher les gens sur le plan administratif. » Pour lui, c’est « un fichier judiciaire qui peut permettre un jour de solutionner des affaires. Il n’est pas destiné à ficher des gens en fonction de leur idéologie et fait l’objet d’une validation de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) ». Il réclame 300€ d’amende.
Philippe Brottier, l’avocat des deux jeunes filles, rappelle le contexte du samedi 10 octobre. « Ce jour-là, tous les Poitevins pouvaient être interpellés. » Pour lui, iln’y avait aucuns « indices graves et concordants » justifiant leur interpellation.
A 20h, la décision tombe. Relaxe pour les deux étudiants. Angélique est aux anges. « Je ne voyais pas d’autres décisions que celle-ci. Pour nous c’est une victoire. »
Bruno DELION










