Archive de la catégorie ‘Revue de presse France’

16 gendarmes blessés au cours d’un exercice Opex360 2 mars 2010

Jeudi 4 mars 2010

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Un exercice ayant pour thème les émeutes urbaines s’est mal passé, le 16 février, au centre d’entraînement de la gendarmerie de Saint-Astier (24). En effet, 16 gendarmes mobiles ont vraisemblablement été bléssés par l’explosion d’une grenade de « désencerclement ».

 

Cette munition, en principe pas dangereuse, produit une déflagration assez forte pour permettre à un agent des forces de l’ordre de se dégager en cas d’échauffourée. Un gendarme mobile avait été blessé par un engin de ce type lors des manifestations de Mayotte, en décembre 2009.

 

Cela étant, l’entraînement du mois dernier a opposé des gendarmes de l’escadron mobile d’Orange (Vaucluse), qui tenaient le rôle de manifestants, à des gardes républicains. Les militaires suivaient alors une formation d’une quinzaine de jours visant à les mettre dans une situation la plus proche possible de la réalité.

 

Un garde républicain a alors lancé une grenade parmi les gendarmes mobiles, « par mégarde ou inattention » au lieu de l’envoyer dans une cage en bêton spécialement conçue pour atténuer la déflagration de ce type de munition. Bilan : 16 blessés.

 

Un gendarme a légèrement été touché par un éclat de la grenade à la cheville. Les autres souffrent de troubles auditifs.

 

Le dernier incident connu à Saint-Astier remonte à 1996. Cette année-là, un officier de gendarmerie avait été tué après avoir été renversé par un véhicule blindé.

La loi contre les violences en bandes publiée LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.10

Jeudi 4 mars 2010

La loi contre les violences en bandes publiée LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.10 | 15h57

La loi contre les violences en bandes publiée LEMONDE.FR avec AFP | 04.03.10 dans Bandes l

e ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, a affirmé, mercredi 3 mars au soir à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), qu’avec la loi contre les bandes, publiée le matin même au Journal officiel, c’était « un message » qui était adressé à leurs membres.

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 dans Revue de presse France

Cette loi prévoit notamment que le simple fait d’appartenir à une bande même provisoire, en vue de commettre des violences ou des atteintes aux biens, constitue un délit. Le ministre s’est rendu au commissariat de Clichy-la-Garenne, ville dans laquelle une rixe avait éclaté la veille au soir entre jeunes locaux et d’Asnières (Hauts-de-Seine), avec usage d’arme à grenailles.

« Cinq personnes ont été interpellées, mais un seul a été placé en garde à vue [pour violences], alors que si la loi avait déjà été promulguée, les cinq l’auraient été, le seul constat d’appartenance à une bande » constituant un délit, a-t-il relevé. « C’est un message que nous adressons » aux bandes, a assuré le ministre de l’intérieur, face à un phénomène qui « se développe de manière violente », a-t-il estimé.

Parce que « nous devons non pas réagir, mais agir pour bloquer cette dérive, nous nous sommes dotés de moyens nouveaux », a poursuivi M. Hortefeux, particulièrement en Ile-de-France, région qui rassemble « 85 % » des quelque 511 groupes violents « formellement identifiés », comprenant « près de 5 000 individus », a-t-il précisé.

Les collégiennes placées en garde à vue ne seront pas poursuivies NOUVELOBS.COM | 04.03.2010

Jeudi 4 mars 2010

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Telles sont les conclusions du parquet de Paris. Le placement en garde à vue des trois jeunes filles en février après une bagarre avait déclenché une vive polémique.

Anne, la jeune fille qui avait été placée en garde à vue, pose avec sa mère (AFP)

Anne, la jeune fille qui avait été placée en garde à vue, pose avec sa mère (AFP)

Le parquet de Paris a classé sans suite l’enquête sur l’agression en février d’une jeune fille à la sortie d’un collège, enquête au cours de laquelle la garde à vue de trois adolescentes avait déclenché une violente polémique, a-t-on appris mercredi 3 mars.
« Après un examen qualifié ‘d’attentif’ de la procédure qui lui a été transmise le 23 février, le parquet estime que la participation de trois collégiennes à des faits de violences volontaires n’est pas établie et que, par conséquent, l’enquête fait l’objet d’un classement sans suite », annonce dans un communiqué Me Jean-Yves Halimi, avocat de l’une des trois jeunes filles âgées de 14 ans.
Contacté par l’AFP, le parquet a confirmé le classement de l’affaire s’agissant des jeunes filles « en début de semaine ». « Il apparaît que seul le jeune homme a participé aux faits », les collégiennes ayant eu une « présence passive » lors de l’agression, a confié une source judiciaire, précisant que leur « garde à vue était justifiée compte-tenu du processus d’enquête ».

Enquête de l’IGS

L’affaire avait débuté le 2 février, à la sortie du collège Gambetta, dans le XXe arrondissement de Paris, par l’agression d’une jeune fille de 16 ans, blessée au nez par un garçon de 14 ans.
Selon leurs parents, les trois adolescentes étaient intervenues pour séparer les protagonistes.
Dans les jours qui ont suivi, deux collégiennes étaient interpellées au collège avec l’accord du proviseur, la troisième à son domicile, emmenée par les policiers alors qu’elle portait le jogging dans lequel elle avait dormi.
Cette affaire avait provoqué une violente polémique, de nombreuses voix s’élevant pour dénoncer le « recours trop systématique » à la garde à vue. Dans une interview à Nouvelobs.com, Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la Justice, avait estimé que dans certains cas, il y avait eu « de vrais ratés », tout en mettant en garde contre « les généralisations hâtives » .
Le préfet de police de Paris avait de son côté demandé à l’Inspection générale des services (IGS, « police des polices ») une enquête administrative.

(Nouvelobs.com avec AFP)

Un air de petit Tarnac vendredi 17 juillet 2009 par Anaëlle Verzaux Bakchich.info

Dimanche 28 février 2010

Un air de petit Tarnac vendredi 17 juillet 2009 par Anaëlle Verzaux Bakchich.info dans Insecurite

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La France a peur. Et la traque des anars ultra ne s’arrête pas à Julien Coupat. Trois tagueurs anti-fascistes ont eux aussi fait les frais d’une justice et d’une police en plein revival du terrorisme d’Action directe.

En 2008, la France a peur. Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur, met le paquet sur la menace anarcho-autonome. Avec Julien Coupat et son « gang » de Tarnac en ligne de mire. Et autour, de petites affaires Coupat, passées à peu près inaperçues.

Dans la nuit du 22 au 23 mai 2008, alors que l’enquête préliminaire sur les « terroristes » de Tarnac est entamée, Jean, Emilie et Julien, trois anti-fascistes, taguent le mur de l’Asiem (Association immobilière de l’Ecole militaire), dans le 7e arrondissement de Paris, où le Bloc identitaire a prévu de se réunir. L’inscription : « Identitaires, hors de nos vies ! » De quoi faire frémir de terreur flics, militaires et ministère de l’Intérieur. Et il faut croire que la peur les a gagnés en effet. A cause de ce tag malheureux, nos trois anti-fascistes subissent tout un tintouin généralement réservé aux crimes plus graves.

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La France a peur

© Nardo

« Où sont les armes, les livres anars ? »

Pour commencer, perquisition au domicile de chacun. Une perquisition originale, d’après Jean qui, professeur d’histoire géographie, exerce dans un lycée de la banlieue nord parisienne et habite la capitale. L’enseignant raconte :

« Un matin, dix policiers sont venus sonner chez moi. L’un d’eux s’est présenté comme étant des Renseignements Généraux (RG). Devant ma femme, Emmanuelle, et mes deux enfants, les policiers ont un peu fouillé la baraque. Ils m’ont demandé où étaient les tracts et les bombes de peinture. J’ai répondu j’en ai pas ici. Ils ont demandé où étaient les armes. J’en avais pas, des armes ! Ils n’ont pas pris l’ordinateur, pensant que c’était une télévision. Bizarre. Ils m’ont demandé où étaient rangés les livres anars. Ils ne trouvaient pas parce que la plupart de nos livres sont écrits en langue étrangère – ma femme est professeur d’allemand. C’était très clair, ils cherchaient des anarcho-autonomes ».

Les policiers repartent, Jean sous le bras. Comme ses amis Emilie et Julien (tous deux étudiants en histoire), Jean est gardé à vue 24 heures. Sa femme Emmanuelle sera interrogée quelques jours plus tard, durant 39 heures. « Sous pression », Emilie avoue des « trucs » qui, dit-elle, « n’ont rien à voir avec la réalité ». Mais pour les flics, c’est clair, la jeune Emilie est manipulée par Jean l’enseignant, et leader du groupe anarcho-autonome.

Garde à vue dans les locaux d’une unité anti-racolage

Sous pression, Emilie ? Il faut dire que les gardes à vue ne se font pas dans un commissariat ordinaire… Mais dans les locaux d’une unité spéciale choc de la police urbaine de proximité, créée en octobre 2003, dans le cadre des lois Sarkozy sur la sécurité. L’USIT (Unité de soutien et d’investigation territoriale), spécialement conçue pour renforcer la lutte contre la prostitution et le racolage. Et qui, depuis peu, s’occupe de toutes les formes de criminalité en réseau (trafic de métaux, etc.).

Dans le cadre de l’enquête policière qui s’ensuit, le père de Jean et le proviseur adjoint du lycée dans lequel Jean enseigne sont convoqués par les flics de l’USIT. Les conversations téléphoniques des trois terroristes supposés sont surveillées et on relève, sur les lieux du « crime », les empreintes ADN et digitales. Au total, un dossier de 600 pages ! Du lourd…

Il faut dire que le tag tombe au mauvais moment. Quelques mois seulement après le début de l’enquête sur Tarnac et la déclaration, dans les colonnes du Monde, de Michèle Alliot-Marie, encore ministre de l’Intérieur, sur les dangers de l’ultra : « L’affaiblissement à droite comme à gauche des partis politiques qui permettent d’exprimer les frustrations sociales se traduit, l’histoire de France et de ses voisins le montre, par l’apparition de mouvements radicaux et violents » . Une déclaration que ne reniera pas Rachida Dati qui, le 3 juin 2008, adressait une petite note aux procureurs de France, afin d’attirer l’attention sur « la multiplication d’actions violentes (…) susceptibles d’être attribuées à la mouvance anarcho-autonome ».

Le ridicule ne tue pas, mais l’amende peut être salée

En plus de l’enquête menée par l’USIT, le petit groupe de tagueurs est sous le coup d’une enquête judiciaire. A cause de la plainte, déposée par l’Asiem (l’Association immobilière de l’Ecole militaire), pour « dégradation ou détérioration de bien par inscription ou dessin sur le territoire national ».

Le procès, qui s’est tenu mercredi 1er juillet, inspirait bien plus le ridicule que la crainte de voir ressurgir Action Directe. Le ridicule de voir à quel point la vingtaine de jeunes du réseau No Pasaran, venus soutenir leurs amis, ne ressemblent pas aux terroristes de Michèle Alliot-Marie. S’ils luttent « contre le système capitaliste », le « fascisme » et « l’extrême droite » de façon « radicale », c’est toujours « sans violence ». Le ridicule, aussi, de voir le hiatus entre l’épaisseur de l’enquête et le verdict, presque mesquin : 250 euros d’amende par personne.