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Nous avons évoqué la semaine dernière, l’interpellation de deux personnes pour des tags dirigés contre la police. Elles avaient été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi dernier, puis relâchées. L’enquête se poursuit sur ces tags tracés à la bombe de peinture noire et au marqueur. Contrairement à ce que nous avions indiqué l’un des deux interpellés de cette nuit-là n’était pas la personne qui comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel pour des dégradations. Ce jeune homme-là n’avait été arrêté que jeudi matin car il avait hébergé chez lui l’un des deux interpellés, originaire de Montpellier. Une perquisition avait été menée à son domicile, sans résultat. |
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Archive de la catégorie ‘Tags’
POITIERS Tags : précision NR 12-03-10
Vendredi 12 mars 2010Posté dans Poitiers, Revue de presse Poitiers, Tags | Aucun commentaire »
Demande de rectificatif à propos de l’article « Tags contre la police : un duo arrêté puis relâché » Centre-Presse – Nouvelle République du 5 mars
Dimanche 7 mars 2010Dans Centre-Presse et la Nouvelle République du 5 mars, le petit article « Tags contre la police : un duo arrêté puis relâché » appelle quelques commentaires.
D’abord, son auteur nous raconte que, dans la nuit du 2 au 3 mars, « la police repère deux personnes vers minuit et demi. Des tags viennent d’être tracés sur des murs. Quand la patrouille intervient, les deux jeunes hommes se séparent, chacun dans une direction. Ils sont interpellés et les tags repérés sont tout frais. Les policiers fouillent le duo. Sur l’un d’eux, une bombe de peinture est retrouvée » ; mais, quelques lignes plus loin, il est dit que le procureur de la République Pierre Sennès a déclaré : « Ces deux personnes ont été arrêtées en flagrant délit. » Si cela avait été le cas, elles auraient sans doute eu la bombe en main et non dans une poche, non ? Et la rédaction même des faits n’indique-t-elle pas que la police est arrivée après que les tags ont été réalisés ?
Ensuite, on nous annonce qu’« une perquisition a été menée au domicile du jeune Poitevin de 21 ans interpellé », avec en note : « Il était convoqué, hier, devant le tribunal correctionnel, pour des dégradations sur un panneau publicitaire »… Or, il y a là carrément erreur sur la personne – ou plutôt amalgame, volontaire ou non, entre deux personnes connues pour leur militantisme sur Poitiers. Le moins que l’on puisse attendre de Centre-Presse et de la Nouvelle République, donc, c’est un rectificatif à ce sujet dans les plus brefs délais.
Enfin, après avoir mentionné à cinq reprises ( !) qu’il y avait eu récemment au centre-ville de Poitiers une vague de tags haineux contre la police, et plus particulièrement contre son patron, l’auteur de l’article conclut par : « La PJ va s’attacher à déterminer le degré d’implication des deux jeunes relâchés : simples imitateurs ou tagueurs en guerre contre la police » – comme s’il allait de soi qu’ils sont les auteurs des derniers tags, ce que rien ne prouve à ce jour.
Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux http://antirepression.unblog.fr – http://antirep86.free.fr - antirep86@free.fr
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Tags contre la police : un duo arrêté puis relâché PQR 05-03-10
Vendredi 5 mars 2010Tags contre la police : un duo arrêté puis relâché
Poitiers. Deux personnes soupçonnées d’avoir tracé de nouveaux tags contre la police ont été arrêtées puis relâchées. L’enquête de la PJ se poursuit.
Les tags ressemblent à ceux de la semaine dernière.
ecoupaye
Une semaine après une vague de tags haineux contre la police dans le centre-ville de Poitiers, l’affaire vient de connaître un nouvel épisode: deux personnes ont été arrêtées puis relâchées.
L’histoire débute dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre-ville de Poitiers. La police repère deux personnes vers minuit et demi. Des tags viennent d’être tracés sur des murs. Quand la patrouille intervient, les deux jeunes hommes se séparent, chacun dans une direction. Ils sont interpellés et les tags repérés sont tout frais. Les policiers fouillent le duo. Sur l’un d’eux, une bombe de peinture est retrouvée. Ils sont alors placés en garde à vue.
Les nouveaux tags profèrent encore des insultes contre la police mais aussi des menaces à l’encontre du directeur départemental de la sécurité publique, déjà pris pour cible à de multiples reprises. Là, le tag lui promet le « poteau ».
« Les investigations
se poursuivent »
« Les inscriptions reprennent la même phraséologie que celle qui avait été employée pour les inscriptions de la semaine dernière », explique le procureur de la République, Pierre Sennès, qui suit le dossier en personne. « Ces deux personnes ont été arrêtées en flagrant délit. Elles n’ont pas d’explication à apporter à ce qui s’est passé. Leur position, c’est de ne rien dire. » Les deux interpellés contesteraient même leur mise en cause. L’un d’eux aurait ainsi indiqué avoir trouvé la bombe de peinture entre deux voitures. Une perquisition a été menée au domicile du jeune poitevin de 21 ans interpellé (1). Il avait hébergé chez lui le deuxième mis en cause, un Montpelliérain de 25 ans (2). Les deux gardes à vue ont été levées, hier, à la mi-journée. « Les investigations se poursuivent », indique le procureur de la République. Elles sont entre les mains de la PJ de Poitiers car les tags comportaient des menaces de mort contre le patron de la police locale. L’enquête a donc été confiée à un autre service. La PJ va s’attacher à déterminer le degré d’implication des deux jeunes relâchés: simples imitateurs ou tagueurs en guerre contre la police.
(1) Il était convoqué, hier, devant le tribunal correctionnel, pour des dégradations sur un panneau publicitaire.
(2) Dans cette ville, des tags du même type que ceux de Poitiers avaient été relevés fin février. Ils visaient un ancien commissaire de Poitiers qui avait rejoint le sud de la France.
Emmanuel COUPAYE
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Un air de petit Tarnac vendredi 17 juillet 2009 par Anaëlle Verzaux Bakchich.info
Dimanche 28 février 2010
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La France a peur. Et la traque des anars ultra ne s’arrête pas à Julien Coupat. Trois tagueurs anti-fascistes ont eux aussi fait les frais d’une justice et d’une police en plein revival du terrorisme d’Action directe.
En 2008, la France a peur. Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur, met le paquet sur la menace anarcho-autonome. Avec Julien Coupat et son « gang » de Tarnac en ligne de mire. Et autour, de petites affaires Coupat, passées à peu près inaperçues.
Dans la nuit du 22 au 23 mai 2008, alors que l’enquête préliminaire sur les « terroristes » de Tarnac est entamée, Jean, Emilie et Julien, trois anti-fascistes, taguent le mur de l’Asiem (Association immobilière de l’Ecole militaire), dans le 7e arrondissement de Paris, où le Bloc identitaire a prévu de se réunir. L’inscription : « Identitaires, hors de nos vies ! » De quoi faire frémir de terreur flics, militaires et ministère de l’Intérieur. Et il faut croire que la peur les a gagnés en effet. A cause de ce tag malheureux, nos trois anti-fascistes subissent tout un tintouin généralement réservé aux crimes plus graves.
La France a peur
© Nardo
« Où sont les armes, les livres anars ? »
Pour commencer, perquisition au domicile de chacun. Une perquisition originale, d’après Jean qui, professeur d’histoire géographie, exerce dans un lycée de la banlieue nord parisienne et habite la capitale. L’enseignant raconte :
« Un matin, dix policiers sont venus sonner chez moi. L’un d’eux s’est présenté comme étant des Renseignements Généraux (RG). Devant ma femme, Emmanuelle, et mes deux enfants, les policiers ont un peu fouillé la baraque. Ils m’ont demandé où étaient les tracts et les bombes de peinture. J’ai répondu j’en ai pas ici. Ils ont demandé où étaient les armes. J’en avais pas, des armes ! Ils n’ont pas pris l’ordinateur, pensant que c’était une télévision. Bizarre. Ils m’ont demandé où étaient rangés les livres anars. Ils ne trouvaient pas parce que la plupart de nos livres sont écrits en langue étrangère – ma femme est professeur d’allemand. C’était très clair, ils cherchaient des anarcho-autonomes ».
Les policiers repartent, Jean sous le bras. Comme ses amis Emilie et Julien (tous deux étudiants en histoire), Jean est gardé à vue 24 heures. Sa femme Emmanuelle sera interrogée quelques jours plus tard, durant 39 heures. « Sous pression », Emilie avoue des « trucs » qui, dit-elle, « n’ont rien à voir avec la réalité ». Mais pour les flics, c’est clair, la jeune Emilie est manipulée par Jean l’enseignant, et leader du groupe anarcho-autonome.
Garde à vue dans les locaux d’une unité anti-racolage
Sous pression, Emilie ? Il faut dire que les gardes à vue ne se font pas dans un commissariat ordinaire… Mais dans les locaux d’une unité spéciale choc de la police urbaine de proximité, créée en octobre 2003, dans le cadre des lois Sarkozy sur la sécurité. L’USIT (Unité de soutien et d’investigation territoriale), spécialement conçue pour renforcer la lutte contre la prostitution et le racolage. Et qui, depuis peu, s’occupe de toutes les formes de criminalité en réseau (trafic de métaux, etc.).
Dans le cadre de l’enquête policière qui s’ensuit, le père de Jean et le proviseur adjoint du lycée dans lequel Jean enseigne sont convoqués par les flics de l’USIT. Les conversations téléphoniques des trois terroristes supposés sont surveillées et on relève, sur les lieux du « crime », les empreintes ADN et digitales. Au total, un dossier de 600 pages ! Du lourd…
Il faut dire que le tag tombe au mauvais moment. Quelques mois seulement après le début de l’enquête sur Tarnac et la déclaration, dans les colonnes du Monde, de Michèle Alliot-Marie, encore ministre de l’Intérieur, sur les dangers de l’ultra : « L’affaiblissement à droite comme à gauche des partis politiques qui permettent d’exprimer les frustrations sociales se traduit, l’histoire de France et de ses voisins le montre, par l’apparition de mouvements radicaux et violents » . Une déclaration que ne reniera pas Rachida Dati qui, le 3 juin 2008, adressait une petite note aux procureurs de France, afin d’attirer l’attention sur « la multiplication d’actions violentes (…) susceptibles d’être attribuées à la mouvance anarcho-autonome ».
Le ridicule ne tue pas, mais l’amende peut être salée
En plus de l’enquête menée par l’USIT, le petit groupe de tagueurs est sous le coup d’une enquête judiciaire. A cause de la plainte, déposée par l’Asiem (l’Association immobilière de l’Ecole militaire), pour « dégradation ou détérioration de bien par inscription ou dessin sur le territoire national ».
Le procès, qui s’est tenu mercredi 1er juillet, inspirait bien plus le ridicule que la crainte de voir ressurgir Action Directe. Le ridicule de voir à quel point la vingtaine de jeunes du réseau No Pasaran, venus soutenir leurs amis, ne ressemblent pas aux terroristes de Michèle Alliot-Marie. S’ils luttent « contre le système capitaliste », le « fascisme » et « l’extrême droite » de façon « radicale », c’est toujours « sans violence ». Le ridicule, aussi, de voir le hiatus entre l’épaisseur de l’enquête et le verdict, presque mesquin : 250 euros d’amende par personne.
Posté dans Insecurite, Revue de presse France, Tags, Ultra-gauche | Aucun commentaire »